Forum de FilmDeCulte

Victimes de la mode, tel est leur nom de code

bon fais péter les photos, ça fait 10 fois que je te demande !

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Janet

Elle était pas déjà réutilisée dans 21 Grammes? Il me semble que si.

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Nope!

Ce serait super cool que tu te serves de l'option "cliquer pour voir le spoiler" la prochaine fois que tu écris un truc comme ça. Ou alors, tu évites de dire que c'est utilisé pendant le climax... Ca permettrai à tous ceux qui attendent le film comme des malades de ressentir ce que tu as ressenti en entendant les premières notes, d'être pris par surprise et de se laisser aller, au lieu de se retrouver dans une sorte d'attente passive. Grrrrrrrrrrrrrrrrrr!!!

Allez, sans rancune.

Babel d'Alejandro Gonzales Inarritu raconte comment, aux quatre coins du globes, un accident peut tout faire basculer. Une oeuvre en trois actes, comme les précédentes histoires du scénariste Guillermo Arriaga, auteur de Amours chiennes, 21 grammes et Trois enterrements.

Trois lieux, trois personnages tourmentés par leurs racines, leurs désirs perturbés par l'adversité, de ceux qui sont étrangers dans notre monde, de cette incompréhension générale (le thème de la tour de Babel) qui mène au drame. Mais pas qu'au drame, à tout, à la joie, à l'ivresse et à l'après, ce grand moment qui nous hante et que l'on évacut continuellement tandis que nous profitons de l'instant présent si cher.

Babel est de ces films qui ne laisse pas indifférent parce qu'il parle de cette similitude des peines comme des joies...

Les acteurs, tous, sont extraordinaires, de la jeune japonaise à Brad Pitt, de Adriana Barraza à Cate Blanchett (encore une fois bluffante)...Tout ce monde en mouvement, toute cette horreur, toute cette ivresse...L'homme a voulu être uni et atteindre les cieux, fut puni par l'incomprehension, fleau de nos existence.

Allez le voir! Pour vous, allez-y!

6/6
(sisi)

ps: La réutilisation de "Iguazu"de Gustavo Santaolalla, déjà présent dans Révélation, c'est juste sublime. Après, ça peut être dur pour les puristes de Mann, mais je trouve son utilisation climaxienne à mort, parfaite, et sans déchet.

Si tu veux parler du réglage du son qui monte et qui descend pendant la scène de la discothèque, pour mieux ressentir le décalage de la sourde avec les autres, je t'assure que ca ne m'avait pas échappé... (mais bon, si tu me demandes quel morceau de musique c'était, alors je sèche...)

Ca m'a d'ailleurs énervé, car c'était une des idées que j'avais notés si jamais je faisais un film sur les sourds.

Bon, film incroyable, claque prévue... sinon petit truc bio d'Inarritu. J'avais lu à l'époque d'Amours chiennes qu'il avait perdu un enfant en bas âge et qu'il filmait pour exorciser cela. Je crois que c'est le beau exorcisme que j'ai jamais vu.


666666666/6

et c'est la fille de Taste of Tea, bien sûr !!!

On est plus dans 4 ici non?



Sinon oui oui oui, c'est très très bien.

Disons trois unités de lieux (Maroc, Japon, Amerique).

Ben sans aucune rancune parce que c'est un ressenti totalement personnel! C'est variable suivant les personnes. Tu verras

Avec tout ce que j'ai entendu sur le film depuis Cannes, j'en espérais beaucoup, eh ben plouf. Moins puissant que 21 Grammes, moins touchant que Collision qu'il m'évoque forcément.
Je trouve que la mise en scène est trop souvent froide, désincarnée. Qu'Inarritu ne peut s'impliquer à la fois dans sa réalisation, l'histoire qu'il raconte (ou plutot les histoires en l'occurence), et la maîtrise de ses personnages. Le lien entre les trois pôles narratifs qui se fait prétendûment autour d'un seul concept -nulle part sur Terre les hommes ne se comprennent- est artificiel, voire pédant quand le postulat tourne mégalo. Avec en point d'orgue la pirouette un peu mesquine et téléphonée, en toute fin, sur l'origine de la carabine censée relier le bras japonais au reste du système. Je me dis que trois fictions clairement séparées auraient été plus efficaces que ce grand machin un peu boursouflé qui ne laisse aucune place ou presque à l'émotion. A part deux trois scènes comme celle de la boîte (of course) et son montage halluciné ou l'errance d'Adriana Barraza dans le désert, l'ensemble dégage une bizarre sensation de pesanteur un peu vide, comme si on s'attardait sur de vains détails tandis que la substantifique moëlle échappe au récit. Les personnages, hormis la géniale Rinko Kikuchi, sont parfois sacrifiés, réduits à de faibles ombres, comme Cate Blanchett, sous-employée ou Brad Pitt, très largement sur-estimé (il crie et il pleure au téléphone, effectivement ca vaut le coup de le nommer aux Oscars pour une telle performance...). Moins long qu'indigeste, le soufflé retombe au bout du compte quand on a compris que c'est du vent adroitement, impeccablement chantourné, mais du vent quand même.

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Marie-couche-moi là.
je disais UIIIIII bien avant UGC, bande de Tipiaks !!

Pour le coup c'est vraiment une question de ressenti car j'ai été ému comme rarement au contraire.

Nettement oui, chaque histoire prise independamment n'aurait pas la force des autres venues l'epauler.