Forum de FilmDeCulte

Le film commence par un tragique accident de la circulation dans la capitale mexicaine mais cet accident va mettre en relation les trois "héros" de cette histoire bien mouvementée : Octavio, le jeune sans foi ni loi, Valéria, la belle bourgeoise et "El Chivo", le vieux gangster sur le retour...

Encore 3 histoires entre-mêlées et un trés long film.
Je n'ai pas vu 21 grammes, mais, malgrés que les histoires n'aient rien à voir, Babel est construit de la même façon que Amores Chiennes et je n'ai malheureusement pas retrouvé ici tout le charme que j'ai trouvé au dernier film. Je pense qu'une fois qu'on a vu ce genre de montage, de croisement d'histoires, on n'a pas trop envie de les revoir ailleurs. C'est lassant.
J'ai trouvé les histoires toutes intéressantes (selon moi, il y en a une dominante (celle de Octavio) et une plus touchante (celle d'El Chivo)), le début du film est bon, on rentre tout de suite dedans surement "grace" à toute la violence mise en scène, mais le milieu est looooongggg!!! au point ou je regardais le réveil mais c'est vraiment dommage car tout est bien fait. Puis, la fin est trop courte. Bref, sur ce coup là, Alejandro a mal géré son temps. La fin aurait mérité d'être plus développée et le milieu n'était pas toujours necessaire.

3.5/6

C'est un brouillon des deux suivants à mon sens. J'adore la première partie.

C'est possible. Moi je mets 6/6 à celui-ci, alors que 21 Grammes dans la foulée ne m'a laissé aucun souvenir, et sur le coup j'avais trouvé ça aussi tristoune que le visage de Robert Redford lifté.

Pareil. 6/6 moi aussi, et je le préfère presque à Babel. Rien à reprocher à cette pure claque. Je suis complètement fan, j'ai du bien le voir 6 ou 7 fois.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'adore aussi Amours chiennes, mieux aimé donc que 21 grammes qui était encore très bien, et Babel m'a laissé froid.

Au risque de passer pour un mouton je lui donne un 6/6 aussi : 21 grammes m'avait ennuyé et Babel pas vraiment étonné.

Amours Chiennes, c'est une véritable claque dans la gueule. Un film d'une précision remarquable, audacieux et très libre. J'aime le coté construit et intuitif de l'affaire. Le film m' a hanté longtemps, alors que 21 gramms et BABEL sont très vite passés à la trappe.
6/6

Bliss avait utilisé cette expression une fois pour qualifier sa séance (je paraphrase) : j'ai regardé le film comme une vache regarde passer un train.

Et bien ce fut à peu près mon expérience face à Amours chiennes.

Je reconnais au film une qualité : pour un film choral, il ne s'appuie pas sur les codes les plus relous du genre, à savoir les raccourcis, coïncidences et autres deus ex machina, et parvient à ne pas tomber dans le démonstratif, à l'exception de la présence de clébards dans chaque histoire (surtout leur gratuité dans les deux dernières). Iñárritu tisse ses thèmes de loyauté et d'amour de façon organique au travers de ses trois histoires...

Le problème, c'est qu'aucune des trois histoires ne m'a intéressé ne serait-ce qu'une seconde.

J'ai un peu l'impression d'avoir déjà vu toutes ces intrigues ailleurs, de jamais voir de nouveauté ici ("audacieux" lis-je dans l'avis ci-dessus, mais OÙ ÇA DE L'AUDACE?). J'ai apprécié quelques pistes mais je les trouve tout juste esquissées (la rivalité entre les deux frères dans le premier segment, par exemple, mais surtout le personnage de l'ex-activiste devenu clodo tueur à gages qui redécouvre sa fille, qui aurait pu donner un long métrage à lui tout seul, mieux développé).
La trame centrale, par contre, m'a bien gavé avec son récit OSEF au possible exacerbé par les personnages les plus antipathiques du film.

C'est là que le film m'a perdu, je crois. Avec les jeunes et les combats de chiens, y avait encore un certain rythme et un univers qui me tenaient accroché (même si je préfère 100 fois La Cité de Dieu dans le même registre) mais la starlette qui se casse la jambe et déprime avec son chien coincé sous le parquet là, pfoooo...je l'ai attendu la "claque" qu'est censé être ce film...pour me réveiller!

Et c'est certainement pas dans la réa, efficace mais c'est tout, que je l'ai trouvé.

Incompréhension, vraiment.

Je vais l'oublier aussi vite que 21 grammes et Babel, films auxquels je mettais pourtant 4/6 à l'époque, note incompréhensible quand je relis mon avis sur le second (assez proche de mon ressenti sur celui-ci).

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La vérité tu déçois...!!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ça c'est l'amour vache.

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