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MessagePosté: 25 Fév 2016, 05:14 
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Je trouve qu'il y a des chose bien vues (le premier plan), d'autres un peu plus tirées par les veuchs et il y en a un peu à côté de la plaque (l'oiseau qui sort de la poitrine, c'est The Holy Mountain, pas Tarkovsky)
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MessagePosté: 25 Fév 2016, 11:45 
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C'est mieux que Dersou Ouzala?


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MessagePosté: 25 Fév 2016, 13:47 
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Caribou a écrit:
C'est mieux que Dersou Ouzala?

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MessagePosté: 25 Fév 2016, 13:57 
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Le gif vient de quel film?

Juste pour rappel, l'histoire avait déjà été adaptée par Richard Sarafian avec Richard Harris dans le rôle principal.


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MessagePosté: 25 Fév 2016, 14:02 
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Caribou a écrit:
Le gif vient de quel film?


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MessagePosté: 27 Fév 2016, 01:53 
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Mis à part la jolie scène d'action du début, virtuose et maîtrisée, le film est grotesque.
L"intrigue est d'un classicisme à faire pâlir un nordique, le scénar vire même au concon desfois (
Pourquoi vouloir buter Léo pour ensuite buter son fils, et laisser quand même Léo en vie ? Alors que ça aurait été tellement plus logique qu'il cherche à les tuer tous les 2 avant de se barrer. Au pire, il aurait pu tenter de lui loger une dernière balle et rater un point vital ou quelque chose comme ça... Bref, justifier un peu mieux le fait que Dicaprio reste en vie au lieu de nous lâcher ça comme ça, comme un cheveux sur la soupe, juste pour que le héros puisse se venger ensuite
). La photo n'a rien d'extraordinaire, les plans larges sont plats et ne dégagent rien du tout, la plupart des plans sont d'ailleurs souvent basiques, si ce n'est la steadycam au début.
Le perso joué par Hardy est mal construit, on ne comprend rien à ses motivations. L'acteur se contente de nous repondre son pseudo accent américain bidon de "Des hommes sans lois", va savoir pourquoi.
Le reste du casting est nul, y compris le soit-disant fils du héros, moche et con comme un balais
Pourquoi est-ce qu'il ne parle pas bien anglais bordel, étant donné sa double culture ? Au contraire, il devrait plutôt parler plus anglais qu'indien pour mieux se fondre dans la masse, ou du moins parler les 2
, qui a le don de ne susciter aucune empathie
J'étais limite content qu'il crève perso, à force le voir hurler comme un cheval au lieu de buter Hardy, qu'il avait pourtant au bout de son fusil. On tente de tuer ton père sous tes yeux et toi tu te contente simplement de le repousser, surtout après avoir entendu tout ce qu'il a dit auparavant ? On le savait qu'il essaierait d'achever Léo, non ? C'était pas une surprise
.
Rien n'est dit sur la relation spéciale qu'il entretient avec les indiens, rien n'est suggéré, justifié... C'est très frustrant.
Une fois la scène d'ouverture terminée, le film se mue en long et pénible survival mystico-malickien (la beauté et la grâce en moins) peu crédible et pas super intéressant non plus, faut le dire.
La performance de Di Caprio est très en dessous de ce qu'il nous livre d'habitude, tant ce qui lui a été proposé est caricatural, grossier et excessif. Ce serait dommage qu'il ait l'oscars pour ce film-là.

Je sauve la scène du début et le combat final, mais le film est très décevant. Vraiment.

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MessagePosté: 27 Fév 2016, 04:48 
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Saint-Juste a écrit:
La photo n'a rien d'extraordinaire, les plans larges sont plats et ne dégagent rien du tout, la plupart des plans sont d'ailleurs souvent basiques, si ce n'est la steadycam au début.
Le perso joué par Hardy est mal construit, on ne comprend rien à ses motivations. L'acteur se contente de nous repondre son pseudo accent américain bidon de "Des hommes sans lois", va savoir pourquoi.

Bon courage pour t'expliquer, ça ne va pas être facile.


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MessagePosté: 27 Fév 2016, 11:41 
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Pas besoin de m'expliquer.
J'ai pas spécialement été sensible au film, c'est tout.
Bon sinon, moi j'attends les Baloches. Vu le teaser, ça devrait être marrant.

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MessagePosté: 27 Fév 2016, 11:43 
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C'est marrant: ce que tu reproches au film n'est pas dans le livre: je trouve comme toi le gamin complètement inutile


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MessagePosté: 27 Fév 2016, 11:47 
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Saint-Juste a écrit:
Pas besoin de m'expliquer.
J'ai pas spécialement été sensible au film, c'est tout.
Bon sinon, moi j'attends les Baloches. Vu le teaser, ça devrait être marrant.

Vu que Qui-Gon va mettre Mecs Meufs en ligne le 8 mars, on va attendre un peu. Mais ça arrive!

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MessagePosté: 27 Fév 2016, 12:54 
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Disons-le tout net, j'ai trouvé le film absolument extraordinaire. A l'image de Gravity, le film m'a constamment ébloui, surpris, enchanté, interpellé. Je me suis fait cette réflexion que ce fut une des rares séances de ma vie où je crois n'avoir pas une seule fois détourné le regard de l'écran tant tout ce qui s'y passe m'a passionné et que le "fil" n'a jamais été coupé.

C'est un film fait pour moi. Je dirais même que c'est typiquement le film que j'aurais rêvé réaliser tant il correspond à une certaine vision du cinéma qui est la mienne. Survival/film d'aventure jusqu'au boutiste, violent, poétique, excessif, halluciné et cosmique il représente pour moi une forme d'idéal. D'une part parce que le survival est un genre que j'affectionne particulièrement et qu'il est ici poussé à son extrémité et d'autre part parce que le film touche à quelque chose d'essentiel dans notre rapport au monde, aussi prosaïque que mystique tout en étant plus simplement un spectacle (dans le sens le plus noble du terme) inoubliable.

Cette mise en scène ultra ample d'Inarritu joue beaucoup de la figure du cercle en tournant lentement autour des paysages pour venir inclure les personnages au premier plan. Une manière pour moi de les intégrer totalement dans la rotondité du monde dans une spacialisation sur trois niveaux. L'homme au premier plan, l'animal au second, la nature (et plus globalement les éléments) au troisième. Mais Inarritu ne hiérarchise pas, ne met pas l'homme devant le reste. Au contraire presque par effet d'inversion cet homme au premier plan, dont le corps et le visage occupe le plan n'est que la proie des deux autres et pire, il est montré comme outil de destruction sauvage et inconscient de ce qui l'entoure. Cette façon d'essayer de capter ce qui fait le monde m'a paru assez unique dans cette tentative d'immersion où il nous est donné à ressentir et dans cette manière de construire une profondeur aussi littérale (l'importance de la profondeur de champ, tantôt extrêmement limité, tantôt très ouverte) que métaphorique. Un des moments que je préfère du film c'est quand soudain l'avalanche n'est plus un élément dramatique prêt à emporter le personnage, plus une péripétie mais uniquement un phénomène naturel. Cette pause fugace que fait le personnage de Di Caprio pour la regarder m'a bouleversé. Comme l'aveu de la propre vacuité de cette tragédie humaine face à l'immensité du reste. Cela se ressent aussi à travers le rapport à l'animal que j'ai trouvé passionnant. Outre le fait qu'un animal soit responsable du cours du récit, c'est cette manière d'en faire finalement un élément plus que fondamental, qui nourrit, qui transporte et qui finit par littéralement porter en lui la vie. Un autre moment que je trouve sublime c'est quand le chasseur prend un bâton et vise par jeu et par habitude, un groupe d'élan qui traverse une rivière.

Et là je ne parle même pas du spectacle en lui-même, de ces scènes folles et incroyables (le réveil par les indiens), je ne parle même pas de toute la mystique du film (cette référence à Jodorowsky ça m'a achevé) dans des scènes sublimes (celle de l'église, les découvertes de peintures rupestres à la lumière de la torche). Je ne parle pas des acteurs (Tom Hardy génialissime, DiCaprio évidemment parfait, tout dans le corps avec finalement une forme de sobriété qui sied parfaitement au personnage). Je ne parle pas de cette fin déchirante dans ce qu'elle raconte
la femme qui apparaît à DiCaprio comme le Dieu dont parlait Hardy plus tôt.
Je ne parle pas du thème mélancolique bouleversant de Ryuichi Sakamoto. Je ne parle du boulot monstreux de Lubezki (ce moment où ils partent chercher Glass, les torches dans la brume waouh) etc...

Il faut un peu oublier toutes ces conneries autour du film qui ont un peu phagocyté sa réception. Que ce soit tous ces articles sur le tournage cauchemardesque, que ce soit la sempiternelle blague de Di Caprio et de son oscar, que ce soit une promo intensive tout cela a fini par occulter finalement ce qu'est plus prosaïquement le film. Une série B emmenée aux limites du cinéma par un cinéaste à l'ambition folle. Étrangement Gravity était du même bois mais n'a pas souffert les mêmes reproches. Quand je lis par exemple chez Libé "The Revenant ne paraît ainsi plus tout à fait un film, mais surtout une bande démo" j'ai du mal à comprendre de quoi on parle. Comme l'impression que ce film est considérée comme une blague par une intelligentsia qui a décidé d'en faire son souffre douleur. Jusqu'à l'absurde même, en témoigne la critique on ne peut plus à côté de la plaque de Goldberg qui n'a visiblement rien compris au film en le qualifiant (et c'est bien le seul) de nauséabond et bigot. Heureusement que tout cela finira par s'éteindre et que le film restera parce qu'il ne mérite pas ça ou du moins pas un dénigrement aussi bête et méchant. Pour ma part j'espère tellement qu'il aura l'oscar du meilleur film, ce serait quand même vraiment étonnant et fort qu'un film si nihiliste, violent et désespéré séduise une académie connue pour son académisme consensuel.

Il y a bien une baisse de rythme dans la seconde partie (une forme de répétition qui finit presque par lasser même si je comprends sa logique et que l'on retrouve le parcours de martyr qu'affectionne tant Inarritu cf. Biutiful mais c'est tellement rien par rapport au voyage que le film propose. Par rapport à l'expérience générale, ce ravissement esthétique aussi brutal que subtil. Je dois le revoir pour en avoir le cœur net mais il se pourrait bien que The Revenant devienne tout simplement l'un de mes nombreux films de chevet.

6/6

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MessagePosté: 27 Fév 2016, 15:03 
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Spoilers.

Art Core a écrit:
Étrangement Gravity était du même bois mais n'a pas souffert les mêmes reproches.


Tout à fait.
Je trouve qu'on assiste a un vrai délit de sale gueule envers Iñárritu, comme si on cherchait à lui faire payer le succès de Birdman ... Je ne suis vraiment pas un grand fan de son cinéma, et j'ai beaucoup de choses à dire sur ce nouveau film, mais je ne vois pas trop la raison pour laquelle un type comme Guillaume Orignac de Chronic'Art fout 4/5 à Gravity et 0/5 à The Revenant.
Pour rappel, il disait ceci au moment de la sortie de Gravity :

Citation:
Il faut dire que le film est bien cet étourdissant spectacle qui laisse peu de place au commentaire. Ne reste qu’à convoquer doctement les références qu’il s’amuse à égrener ou bien verser complaisamment dans l’exégèse. « Gravity » est de ce point de vue incroyablement généreux pour les chasseurs de rébus à lunettes et poils longs : ses plans font clignoter en tout sens une trame symbolique censée ravir les amateurs de grimoire gnostique et autres codex à perlimpinpin, qui aiment tant tirer la langue sur Lost ou les films des Wachowski. Mais, en dehors d’un commentaire textuel offrant sa plus-value culturelle à ce pur objet de spectacle, que reste-t-il à dire sur ce film qui ne soit pas une longue paraphrase ? Simplement cela : que le film vaut comme symptôme de tout un pan du cinéma contemporain dont il opère la synthèse éblouissante.


Il aurait pu redire ça pour The Revenant, mais non il a préféré parler d' "imagerie publicitaire", de films à oscars (sa critique commence et finit par ça, pourquoi ? En quoi cela aide-t-il à juger le film ?), etc. "L'infini plan-séquence" tant loué dans Gravity devient ici quelque chose d'atroce.

Citation:
Tout n’est plus que l’énorme coulée d’une seule et même image mouvante, un infini plan séquence qui, bardé de sa prétention à immerger le spectateur dans son réel de synthèse, suppose que la vie n’est qu’une modulation unitaire, impossible à cliver. Les hommes n’y sont plus que des programmes narratifs, figés dans leur conception.


La virtuosité des uns devient l'esbrouffe des autres ...

En ce qui me concerne, j'ai presque envie d'inverser ces critiques. J'ai trouvé "The Revenant" bien moins esbroufeur que "Gravity", qui avait la sale manie d'organiser le mouvement des corps dans l'espace juste pour faire plaisir à la caméra. Tout était beaucoup trop chorégraphié pour moi. Quand quelque chose devait apparaître dans le coin supérieur droit de l'écran pour finaliser un plan sublime, Cuaron y faisait tomber un bout de métal ou autre. C'est quelque chose que j'avais trouvé agaçant et fatiguant passé les 5 premières minutes.
Inarritu laisse ici semble-t-il un peu plus de liberté de mouvement aux acteurs, la caméra s'attachant ensuite à les suivre dans leurs mouvements. C'est certainement une liberté illusoire, le film étant probablement chorégraphié et story-boardé jusqu'à la lie, mais c'est quelque chose que j'ai réellement ressenti, qui m'a fait voir à l'écran des hommes et non des pantins. En cela, le film se rapproche plus pour moi d'un autre film de Cuaron, son chef d'oeuvre : "Les fils de l'homme". La scène de l'attaque au début de The Revenant m'a beaucoup fait penser à la scène de guerilla finale du film de Cuaron. Même maîtrise mais même sensation de chaos, de caméra qui se contente d'enregistrer ce qui se produit. Très impressionnant.

Pour tout ça, le film m'intéresse déjà plus que Gravity.
Ensuite, j'ai été surpris de trouver un film moins mystico-trip-machin que prévu. C'est bien trop long et l'heure centrale m'a ennuyé, mais j'ai plutôt accroché à cette histoire de vengeance, assez bien tenue. D'habitude, survivals ont souvent tendance à trop coller aux basques du personnage principal et à ne décrire qu'un combat contre lui-même. Ici, la présence d'un vrai méchant, très bien incarné par Tom Hardy, rend le film plutôt accrocheur pour un non-fan de survival comme moi. J'aurais ceci dit préféré que ce personnage marque une vraie différence avec le personnage principal. On a plutôt ici affaire à un revenant de plus. Tous les personnages du film sont des morts-vivants, chaque mort cherchant à tuer encore plus son voisin, à le faire mourir une seconde fois. Cela rend la quête de la vengeance assez peu pregnante. Si on avait en parallèle du calvaire enduré par Glass assisté à la "victoire" de Fitzgerald, pourquoi pas en le plaçant dans un autre environnement, civilisé, à mille lieues de ces contrées hostiles, tout aurait été moins linéaire, moins monocorde, plus puissant. L'unité de lieu et de temps sert le film au départ mais finit par l'empêcher de décoller. Tout ce que cherche à raconter Inarritu est en permanence annihilé par ce choix de rester au plus près des personnages et dans ces environnements répétitifs. Prisonnier de son concept, le film ne touche jamais l'universalité qu'il prétend, dans les discussions assez lourdingues sur la religion, Dieu, etc. Les indiens patissent aussi de ces choix, jamais aussi convaincants que lorsqu'ils ne sont que des spectres ou des monstres.

Pour autant, malgré tous ces défauts flagrants et l'inaptitude à se hisser au niveau du film qu'il voudrait être, j'ai trouvé que le film ne méritait pas toutes ces critiques méprisantes ... Ce n'est pas cynique, pas "petit malin", pas si auto indulgent que ça, pas si interminable, pas si plombant, pas si lourd ... Si je n'aime pas tellement le film, c'est juste que ça fonctionne mal pour moi, pour toutes les raisons sus-citées ... mais c'est tout. Eprouver de la haine ou du mépris envers Inarritu pour un film pareil m'apparait comme totalement déplacé.

3/6


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MessagePosté: 27 Fév 2016, 16:16 
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Marlo a écrit:
Ce n'est pas cynique, pas "petit malin", pas si auto indulgent que ça, pas si interminable, pas si plombant, pas si lourd ... Si je n'aime pas tellement le film, c'est juste que ça fonctionne mal pour moi, pour toutes les raisons sus-citées ... mais c'est tout. Eprouver de la haine ou du mépris envers Inarritu pour un film pareil m'apparait comme totalement déplacé.


Franchement, je n'ai aucune haine envers ce film. Je trouve juste qu'il y'a plein de choses qui ne fonctionnent pas ou qui sont à côté de la plaque
Le capitaine qui est limite plus énervé que Glass après la découverte de la trahison du "méchant". Le fait qu'Hardy ne liquide pas le gosse par exemple... Pourquoi lui laisser la vie sauve ? Y'avait plus de balles dans le 1er fusil, certes, mais il en restait pas dans le second ? Les flashs back râtés, la buée malvenue et amenée de façon maladroite. La perf bas du front de Dicaprio.

Soyons honnêtes pour une fois, les marketeux nous ont, une fois encore, bien entubés, et à sec. La bande-annonce laissait clairement entendre que la séquence magistrale du début serait TOUT le film, qu'on vivrait une expérience viscérale, unique, que ce serait un survival tout en mouvement etc... Et qu'est-ce qu'on a, au final ?
Pour le coup, j'ai vraiment préféré Gravity, plus honnête et plus cohérent dans ce qu'il promettait.

Inarritu est pas si génial que ça, va falloir se remettre de Birdman, les gars.

2,5/6

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MessagePosté: 27 Fév 2016, 16:24 
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Je crois qu'il y a que toi qui t'es fait entuber coco.

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MessagePosté: 27 Fév 2016, 16:28 
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Film Freak a écrit:
Je crois qu'il y a que toi qui t'es fait entuber coco.


Quand on aime trop ça, on finit par ne plus s'en rendre compte.
Sans rancune, biatch :wink:

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