Forum de FilmDeCulte

C'est dans mes objectifs. Un jour cette ville sera mienne.

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Moi j'irai de toute façon.

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Rhoo, si la copie est bien neuve, et que tu te mets dans les premiers rangs, ça peut aller quand même !

Ah ben ça la question ne se pose même pas.

Ouh punaise j'ai bien fait de le rattraper, celui-là.

J'ai trouvé ça exemplaire. 2h37 ne sont jamais passées aussi vite. Tout est parfait : alliance du scénar et de la mise en scène pour une narration ultra fluide. Ridley Scott calme tout le monde sur ce coup là. Puis voilà, Denzel écrase tout, et Crowe, dans un registre différent, balance pas mal. Je trouve qu'en tout point, mise en scène, reconstitution, jeu d'acteurs, spectacle, c'est le genre de films qui prouve que le cinéma américain domine. On comprend pourquoi. Bon, Ridley Scott est anglais, c'est vrai. Mais passons. D'ailleurs merci Ridley pour ce dernier plan. Parfait jusqu'au bout.

5/6

La grosse deception de l'année pour ma part.
Trop propre, trop previsible et surtout du deja vu tout le long du film. J'ai eu l'impression d'être devant un film que j'avais deja visionné une centaines de fois. C'est pourtant pas le casting tres bon et le montage de Scalia vraiment reussi qui m'on donnait cette impression...
Le film n'est pas mauvais, mais il est loiin d'être indispensable donc un petit 4/6...
Je vous cache pas ma deception en tout cas... A revisionner en tout cas.

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Why there is so much trouble in this world?

Alors berlue je pense parce que pour moi (enfin, pas que pour moi), il y avait bien inscrit "LaChanel est retournée en Caroline-du-sud" (je me suis dit "ah tiens, y'a des tirets" avec l'esprit vif qui me caractérise même avachi sur un siège pourri de l'Orient-Express).

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Doll, it's a heartbreaking affair

Je confirme.

Sinon je trouve la première heure assez interminable et imbouffable, avec un peu ce que je craignais en terme de "mais j'ai déjà vu ça 712 fois et ça va durer 2h40 comme ça OULAH". Puis ça prend son rythme et c'est meilleur.

Alors ça bouffe à tous les rateliers, certains bouts m'ont évoqué Coppola (bon, pas dur), d'autres Mann, d'autres Scorsese, et comme dit plus haut, ça peine à avoir une gueule à lui. Mais l'attirail est efficace: solide mise en scène, magnifique photo de Savides, montage bien en place, et puis surtout Washington et Crowe sont excellents dans leurs registres opposés et complémentaires d'Auguste et de clown blanc (avec léger surrégime de Denzel m'enfin qui n'en reprendrait pas). Je pense qu'avec deux acteurs chiants, j'aurais lâché l'affaire. Brolin est bien aussi. Et la Miss Porto Rico fait très "on a voulu Emmy Rossum mais elle enregistrait son album de Noël donc bienvenido Graziella".

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

voilà !
Exactement tout pareil, j'ai été plus impresionné par Crowe que par Washington et j'ai également été déçu par la fin, qui va beaucoup trop vite à mon sens. L'exemple le plus significatif pour moi est le sort réservé à Brolin.
Sinon je m'attendais à un film beaucoup moins sobre, je pensais voir un film beaucoup plus dur et violent mais Scott fait dans le sobre, ce qui le différencie à mon sens d'un Scorcese, j'ai beaucoup pensé aux Affranchis pendant ces 2h40.
Sinon j'ai noté un détail à la con :

J'ai adoré, 5/6

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On a frôlé la fissure anale...

Ridley Scott n'est pas un copiste, c'est un suiveur arriviste, et c'est au fond, ce qui l'a toujours empêché d'être reconnu par la critique et le public comme un grand cinéaste. Un grand technicien, un businessman talentueux, un réalisateur charismatique, mais pas un grand cinéaste. Pourtant il reste l'auteur de (nombreux) grands films, parfois visionnaires, souvent dans la lignée de. Tout à tour finisseur d'un genre, fossoyeur, ou alors initiateur, résurrecteur. Souvent des films de genre, des films majeurs, en alternance avec des curiosités de mauvais goût, plus modestes. Perso, je suis fan. Pas son plus grand fan, mais je le suis devenu peu à peu, en découvrant ses derniers rejetons, et en me replongeant sur ses premiers fistons. Alien, Blade Runner, Black Hawk Down, trois oeuvres que je vénère et qui forment désormais un quatuor solide avec ce American Gangster.

Tout ça pour dire que j'ai adoré le film. Assister à cette maîtrise de mise en scène, cette photographie irréelle de Savides, ce scénario bétonné de Zaillian et ces deux monstres de comédiens... wow. C'est dense, c'est prenant, c'est puissant. L'un des rares films avec le James Gray que je regrette d'avoir manqué en salle (heureusement que je me suis bougé pour le Coen, Miami Vice et Zodiac).

5,5/6

Il faudrait qu'un ciné fasse une journée avec les cinq films que tu viens de citer, à la suite, claque après claque. Tu ressors démonté.

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Je n'arrive pas à me remettre de la photo de Savides... la dernière fois que c'est arrivé, c'était... Zodiac par Savides. Son prochain c'est le Gus Van Sant. Je crois que je vais bouger mes fesses...

Oui la photo de ce mec c'est énorme, le gars qui comprend parfaitement les films, ce n'est pas un "simple" technicien. J'ignorais qu'il allait bosser sur le prochain Gus, tu viens de m'illuminer ma journée là.

Et oui il faut que tu te bouges les fesses.

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Ca devrait aller, j'habite à 100 mètres du MK2 Quai de Seine / Quai de Loire.