Forum de FilmDeCulte

Pas en notre propre absence quand même, ça c'est le domaine du rêve.

Mais c'est là où ça commence à un peu trop se regarder le nombril pour moi, comme film.

Et +1

Oui je me suis posé la question. Mais je crois qu'il y a les deux points de vue qui cohabitent, celui du personnage adulte qui recrée ce voyage, et plus largement celui de la réalisatrice qui met en scène ce qu'elle pense être la détresse du père.

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CroqAnimement votre

Oui c'est sans doute aussi simple que cela - avec comme troisième couche les images "document" du caméscope..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, et il y a donc un rapport ?

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Tout ce que je déteste dans la critique de Libé, le jugement hautain de ce qui ont aimé.

Bordel, que je hais ça.

Non Falcon Lake est bien moins poseur qu’Aftersun.

Je n'ai pas vu Aftersun mais Falcon Lake n'est pas du tout poseur

Je trouve pas non plus. Films forts différents d’ailleurs. (J’ai beaucoup aimé les deux)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Libé ou les Cahiers sont très amateurs de cette classification disqualifiante, ils sont pourtant les premiers à régulièrement se complaire dans la défense d'un petit cinéma auteurisant insignifiant et tout fait pour eux.

Ok j'ai rien dit sur Falcon Lake mais de loin c'est l'idée que ça me faisait.

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CroqAnimement votre

Mon expérience du film a été complètement biaisé par ce couillon de Déjà Vu qui a spoilé le film en shoutbox.
Avant son message, je ne savais pas qu'il serait question de
Du coup, pour moi, il n'y avait aucune ambigüité. Cela m'a inévitablement apporté une lisibilité supplémentaire pour tout ce qui concerne les scènes avec la fille adulte, que je ne trouve pas tip top d'ailleurs. Je suis plutôt amateur d'illustrations oniriques mais je suis pas fan du choix ici.

En fait, j'ai adoré le premier plan. Ces images d'archives qui soudainement s'arrêtent, révélant qu'on regardait un écran dans lequel, soudainement, lorsqu'elle bouge, on devine une silhouette anonyme. Comme un fantôme mais paradoxalement du futur. J'ai trouvé ça très beau. Et c'est pourquoi je trouve d'autant plus dommage les autres aperçus du présent.

Après, si je trouve que le film se regarde tout seul, que tout ce qui touche au coming of age est traité avec justesse sans donner l'air d'en être un malgré les scènes éculées, je suis moins convaincu par l'alternance avec les séquences mettant en scène la dépression du père. Le film réussit à retranscrire comme l'on peut être aveugle au désarroi d'une personne, qui apparaît solaire autrement, ne pas comprendre, mais je trouve que le projet du film est plus intéressant que le film en soi, si je puis dire. La démarche de Charlotte Wells me parle mais de façon exclusivement extra-diégétique. Elle ne parvient pas à l'incarner au travers de son alter ego filmique.

Mais de manière générale, j'ai trouvé que la mise en scène témoignait d'une vraie sensibilité, d'une vraie personnalité, que ce soit les débuts de scène délibérément abruptes, où l'on arrive à chaque fois en cours de bruit pas agréable, ou dans les décadrages.

Je suis curieux de la suite de sa carrière maintenant qu'elle semble avoir exorcisé ça (et de ce que j'ai compris, ces 3 courts sont aussi des oeuvres quasi-autobiographiques).

Et sinon, Mescal mérite les louanges mais Frankie Coiro aussi.

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Désolé évidemment « mais » cela veut aussi dire que tu y avais échappé dans la promo du film qui n’en fait pas trop mystère, ou plutôt dont le mystère peut rapidement s’élucider. Si tu avais lu Mime van Osen, tu aurais été déçu que le film ne porte pas sur les Polaroid.

Je sors d'Aftersun et là je serai moins affirmatif que pour Falcon Lake. Mais je vais laisser passer du temps avant de me faire un avis définitif sur ce film.