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MessagePosté: 27 Déc 2013, 22:15 
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Le Loup de Wall Street sent un peu la redite. On revisite fréquemment les mêmes étapes vues dans les précédents chefs-d’œuvre de l'auteur - la femme, les femmes, le pote dangereux, le deal foireux, etc. - et la surprise n'est plus vraiment au rendez-vous.


C'est ce qui m'a le plus gêné dans ce film, notamment dans la dernière partie où cela devient assez pénible
les problèmes du couple, le fait qu'il accepte de devenir une balance, l'addiction à la drogue, etc...

Sinon le film reste quand même efficace dans l'ensemble malgré quelques longueurs, bénéficiant d'un casting impeccable notamment Di Caprio, Jonah Hill ou encore Rob "Mad Max" Reiner.
3,5/6


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MessagePosté: 28 Déc 2013, 17:01 
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Carrément enthousiasmé par ce film qui me rappelle les grands morceaux de bravoue Pops des années 1990, avec la classe d'une mise en scène démesurée où Scorsese s'autorise à peu près tout, et d'un Di Caprio absolument sensationnel. Le rythme effréné et la grandiloquence de l'imagerie, de la bande son, des situations qui frôlent un peu plus les limites de l'absurde et du potache à chaque scène épousent super bien la folie furieuse de Wall Street et de ce personnage complétement perdu, enfermé dans un engrenage où il devient impossible de faire marche arrière, et qui le condamne à foncer à 100 à l'heure dans la réalité soudaine de sa vie pathétique, déprimante et nourrie d'illusions.

3 heures qui passent à la vitesse de la lumière, le souffle coupé, un peu à la maière d'un Casino ou d'un Oliver Stone de la même époque, et voir qu'il est encore capable de sortir des films de cette veine, ça force le respect.

5/6


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MessagePosté: 28 Déc 2013, 17:32 
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Pareil que Mickey, absolument soufflé et conquis par ce Scorcese virevoltant et barré, porté par des dialogues et des situations ubuesques, ainsi que par un Di Caprio proprement gigantesque. A cet âge sortir un film d'une telle énergie et d'une telle démesure dans l'absurde est impressionnant.


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MessagePosté: 28 Déc 2013, 17:41 
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Je rejoins les deux avis ci-dessus. J'ai été bluffé, enthousiasmé et emporté par ce tourbillon de scènes hallucinantes porté par un Di Caprio absolument sensationnel dans ce rôle de crétin génial et ambitieux.

Le dernier acte traîne un peu en longueur, mais je boude pas mon plaisir même si je reconnais que la formule est rodée après Les Affranchis et Casino. Après c'est quand même le Scorsese le plus hilarant. C'est ce qui m'avait surpris quand j'ai découvert le trailer, et c'est bel et bien là. Et au final (c'est peut être pas le but d'ailleurs) c'est cet aspect là que je retiens le plus : le film le plus drôle de l'année.

Gros 5/6

Je me suis fait la même réflexion que Baptiste à la sortie du film, j'ai trouvé ça incroyable qu'à 71 ans Scorsese sorte un truc aussi barré

Toute la scène avec la drogue des années 80 qui a un effet à retardement m'a fait pleurer de rire, j'aurais jamais cru voir une scène pareille chez Scorsese


EDIT : ben tiens, après une nuit de repos la scène que je retiens le plus est celle de la première fête dans les bureaux de Belfort. C'est le bordel le plus total, ça part dans tous les sens, et une membre de l'équipe accepte de se raser la tête en échange de 10 000 $. Elle se fait raser à l'arrache, c'est le bordel de partout. Le montage frénétique alterne entre les plans de teuf et la tête de la meuf, mi-euphorique, mi-terrorisée pendant qu'on la tond. Scène qui fout un gros pincement au cœur entre la folie jouissive de l'ensemble et la folie malsaine qui commence à pointer le bout de son nez. C'est con mais je trouve cette scène hyper forte

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"PACIFIC RIM" Massinfect


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MessagePosté: 28 Déc 2013, 17:52 
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MrHobbes a écrit:

Je me suis fait la même réflexion que Baptiste à la sortie du film, j'ai trouvé ça incroyable qu'à 71 ans Scorsese sorte un truc aussi barré


Pareil, surtout que quasiment au même moment tu vois de Palma sortir Passion.


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MessagePosté: 28 Déc 2013, 20:01 
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La meuf qui enlève les qelques mèches restantes de son crâne rasé en coontemplant ses billets verts c'est une image bien sordide de l'obsession pour l'argent.

De toute façon, le film grouille d'idées. C'est dans chaque scène et chaque vignette qu'on se régale et pas tant que ça sur la trajectoire du personnage et la construction du film, brillante mais déjà vue chez Scorcese.


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MessagePosté: 28 Déc 2013, 21:22 
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Le truc c'est que pour moi, dans un tel registre distancié, sardonique, on a amplement fait le tour au bout d'une heure et demi. La suite, en plus d'épuiser sur la durée, amoindrit la bonne impression de départ.
C'est pas un opéra tragique quoi, juste une satire à ralonge. Le film aurait à mon sens beaucoup gagné à jouer le pointillisme à la Social Network plutôt que de se répandre et se complaire dans la répétition. Même certaines séquence posées, plutôt intéressantes sur le papier mais mal calées entre deux "coups de mitraillettes", perdent de leur impact (par exemple le dialogue entre Jordan et sa belle doche). C'était pourtant la formule magique d'un Casino dont les fils rouges, plus ténus, s'entremêlaient sans jamais sacrifier l'empathie. On rétorquera que c'est précisément la différence majeure des deux films, cette empathie disparue, mais je demande alors : pourquoi jouer sur la gémellité des structures, comme si l'on mariait mathématiquement des ingrédients peu compatibles en bouche.
J'ai aimé des morceaux choisis mais me désole donc que Scorsese et DiCaprio aient opté pour cette structure selon moi inappropriée, lourde, avançant par à coups quand le projet appellait une fluidité parfaite au risque de s'effondrer sur lui-même.
Je ne jette donc pas le bébé avec l'eau du bain mais je trouve les parties plus intéressantes que la somme, et en cela la déception à la hauteur des ambitions.

2,5-3/6


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MessagePosté: 29 Déc 2013, 00:35 
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Baptiste a écrit:
La meuf qui enlève les qelques mèches restantes de son crâne rasé en coontemplant ses billets verts c'est une image bien sordide de l'obsession pour l'argent.


J'ai trouvé que c'était une image tellement juste et forte de l'être humain.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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MessagePosté: 29 Déc 2013, 01:40 
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Je ne vois pas d'allusions à Dujardin dans vos messages, c'était juste une apparition ?


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MessagePosté: 29 Déc 2013, 01:44 
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Non il a bien un second rôle (tardif), c'est plus qu'un caméo. C'est sympa, il fait du Dujardin et le voir parler anglais est assez marrant (il a droit à 2-3 scènes cools) mais ça fait pas partie des trucs que je retiens du film, il est un peu en dessous du reste du cast je trouve

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"PACIFIC RIM" Massinfect


Dernière édition par MrHobbes le 29 Déc 2013, 02:18, édité 1 fois.

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MessagePosté: 29 Déc 2013, 01:57 
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Ok de toute façon je m'attendais pas à un grand rôle, vos avis m'encourage à le voir ça rassure d'entendre qu'un réalisateur aussi vieux avec une filmo si importante réussit encore à faire des films jouissifs et absurde.


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MessagePosté: 29 Déc 2013, 02:28 
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Roger Moore a écrit:
Je ne vois pas d'allusions à Dujardin dans vos messages, c'était juste une apparition ?

#chauvinisme

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MessagePosté: 29 Déc 2013, 02:58 
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Non pas particulièrement c'était juste de la curiosité...


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MessagePosté: 29 Déc 2013, 03:01 
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Oui mais justement. :evil:


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MessagePosté: 29 Déc 2013, 03:05 
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Et regarder Playtime à 3h du mat c'est pas du chauvinisme ? haha


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