Forum de FilmDeCulte

The Carreerfuckers.

Non content de réécrire le scénar d'auteurs pourris (Intolerable Cruelty avait été écrit par les scénaristes de Garde rapprochée, le film avec Tommy Lee Jones qui surveille des pomp-pom girls, et de Perpète, le film avec Eddie Murphy et Martin Lawrence en prison), voilà que les frères Coen décident de reprendre en main le remake d'un classique british qui devait être réalisé par Barry Sonnenfeld, leur ancien chef op.

Une fois de plus, ça vole haut niveau ambition.

D'autant plus que là où leur précédent ne manquait pas d'énergie, malgré la minorité de l'entreprise, ici je ne peux m'empêcher de ressentir quand même pas mal de paresse.
Honnêtement, faut dire que l'humour du film se résume globalement à laisser une grosse mémé noire râler contre le hip-hop (pardon, le "hippity-hop music") et foutre des baffes à Marlon Wayans (du casting de grand standing), avec de temps en temps des blagues sur un mec qui a la chiasse.

Oui.

Réinterpréter l'original en le situant dans cette bonne vieille Amérique sudiste offre quelques détails plutôt sympa, avec même une certaine intemporalité (une fois de plus après O Brother, Burwell s'efface derrière une compile de chansons, ici du gospel), et la galerie de personnages a quelque chose d'assez amusant (big up au Général), mais ça reste très limité. Ces personnages ne sont que des gueules et seul Tom Hanks, dans un contre-emploi assez jouissif, a vraiment quelque chose à jouer et sauve quelque peu l'ensemble.

Mais le scénario est vraiment mal fichu, avec notamment ce dernier acte qui pue la précipitation, en mode "on sait pas comment finir notre film" et croit s'en tirer sur une pirouette, assez honteuse.
Intolerable Cruelty était formellement pas stimulant mais au moins l'écriture assurait le minimum syndical. Ici, y a rien.

Je n'ai rien contre les petites récréations que peuvent se permettent des réalisateurs généralement plus intéressants mais ici non seulement il n'y a aucune ambition, mais c'est aussi fait complètement par-dessus la jambe.
Qu'on revienne me parler de The Terminal après ça...(même année, même acteur tiens)

2,5/6

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Ouais mais t'es dans le creux de la vague là!

Vraiment pas terrible ce film...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Rah mais grave, c'est tendu comme passage à vide là...

Dire qu'il y a des fans.

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Même les fans reconnaissent ce coup de mou non? (enfin je parle pour moi..)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Les fans, dont je fais partie, oui. Les vendus, non.

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Le truc c'est que moi je mets O Brother et The Barber dans le coup de mou aussi...et j'ai du mal à comprendre les 6/6 à ces films...mais ça reste plus compréhensible que les très bonnes notes refilées à Intolerable Cruelty et The Ladykillers (cela dit, j'avais mis 4/6 à ces deux films à l'époque).

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Oui, finalement, quand je regarde les notes et la moyenne de ces films sur le site de Captain N, c'est plutôt juste :
http://tops.plan-sequence.com/filmdetai ... ilmid=3487
http://tops.plan-sequence.com/filmdetai ... ilmid=5583

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Les vrais vendus sont ceux qui aiment leur segment de Paris je t'aime.

No Country est quand même un magnifique come-back en fait...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, c'est ça, c'est nettement plus compréhensible... O Brother et Barber ne font pas l'unanimité, mais ces deux-là proposaient vraiment des choses, ne fut-ce que esthétiquement...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est clairement pas le meilleur, mais c'est loin d'être le pire.


Oui, même sans être fan, y a quand même du level.
Après une série de films inconséquents voire pas ambitieux du tout, faire un truc aussi maîtrisé et mature et fort, ça fait du bien. C'est indéniablement autre chose.

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Ah clair (le pire du pire c'était le Schroeder je pense..), mais pour moi il était dans la moitié du bas. Hein, c'est les Coen qui ont fait ce truc?? Ah oui ya Steve Buscemi..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Euh non le pire du pire du pire est l'abomination de Christopher Doyle... Le Coen est inoffensif.

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CroqAnimement votre

Le Doyle, le Suwa, le Assayas...c'est ça les vrais nases.

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Ouiiiiii c'est cuilà!!! J'ai confondu. Cuilà c'était le plus affreux...

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Je me souviens à peine avoir vu ce film... J'ai le vague souvenir de Buscemi dans le métro et c'est tout.

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