Jerzy Pericolosospore a écrit:
Ah non, si tu le permets, Sartre était pétri d'admiration pour Céline, le "Voyage" en particulier. .
Où est ce que tu as vu ça? (références, si tu en as?) car ce jugement me parait trés juste mais il m'étonne s'il vient de Sartre. J'ai plutôt vu des expressions de leur haine réciproque, (mais je n'ai pas lu le pamphlet de Celine)
Citation:
alors que Céline - à ses yeux du moins - a trinqué pour tout le monde et s'est ramassé l'ignominie de la collaboration. Pour Céline, Sartre était un petit bourgeois jouant à se faire passer pour "maudit" alors que c'était lui le "maudit".
je partage ce jugement de Céline,et je peux parler de cet auteur que j'aime beaucoup.Il faut bien voir que c'est un écorché vif, qui ne supporte rien, pas même l'admiration de ses lecteurs, et se vit comme persécuté depuis toujours (sa vie s'est conformée à sa vision..curieusement; même sa thèse de médecine, sa 1ère "oeuvre", portait sur un médecin injustement décrié et mis à l'index alors qu'il avait fait des découvertes importantes) .
Je comprends que tu sois sartrien! mais je ne plonge pas dans Sartre avec autant de plaisir que dans Céline, et c'est vrai que pour moi Sartre est un tres bon auteur de théâtre, plus que de roman, et sa philosophie ne me touche pas vraiment (en raison peut être de sa négation de l'inconscient; attention, je ne suis pas philosophe de formation, faudrait retirer Bub de son miroir pour qu'il vienne mettre ses remarques ici ! )
Son influence sur toute une partie du monde intellectuel est incontestable.