Forum de FilmDeCulte

Parce que c'est impossible. La plupart des livres sont impossibles à classer dans des catégories ou des genres - le cinéma "de genre" est très fort au sein du cinéma alors que la littérature "de genre" n'est qu'une portion congrue de la littérature, et récente qui plus est.
Il existe évidemment des catégories malgré tout mais rien de clairement défini et consensuel, et rien qui serait pertinent pour une exploitation commerciale. Sans parler du fait que le cinéma a un siècle, et la littérature à peu près 30. Il y aurait sans doute moyen d'affiner, mais parvenir un jour à une répartition par genre est plus qu'improbable.

Par contre ca doit faire longtemps que t'as pas mis les pieds dans une librairie, parce qu'aujourd'hui la plupart des livres ont un résumé ou une présentation en quatrième de couverture. Il n'y a que quelques éditeurs de poches qui ont gardé la mauvaise habitude de mettre un extrait mal choisi.

Du reste, la plupart des magasins ne classent pas non plus leur dvds par genre.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

J'étais sûr d'une réponse comme celle-ci. Il n'empêche que j'ai lu, dans ma vie, et autres que du polar et de la sf, clairement des romans dramatiques, d'autres comiques, etc etc. Le ciné aussi mélange les genres (et ne parlons pas de la zique), on essaie quand même de classer un peu, c'est pratique pour le néophyte.

Oui ça fait à peu près 20 ans que je suis pas entré dans une librairie. Non mais sans dec, même quand il y a un truc concernant l'histoire, c'est genre le résumé des 2 premiers paragraphes quoi. Jamais un semblant de savoir à quoi s'attendre. Genre chuis censé le savoir avant. Fatiguant.

Ça doit faire longtemps que t'as pas mis les pieds dans un magasin de dvd.............

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Netflix les gars, Netflix.

Ce n'est pas du tout une question de mélange des genres, les romans échappent aux classifications avant tout mélange, pour la plupart des romans - et en priorité les grands livres -, une catégorisation n'a aucun sens, car ils ne relèvent pas de ce mode de création, contrairement au cinéma qui est un art récent qui a un fondement commercial et industriel, dont le processus de fabrication et de distribution s'inscrit de manière récurrente dans une pensée du "genre" et use de nombreux codes identifiables et du marketing avant même l'imagination des films - ce qui n'empêche pas les films qui échappent à ce mode de production, mais met en place un équilibre tout à fait différent de celui de la littérature. Il y a aussi des codes en littérature, mais ils sont dilués dans l'histoire de l'art et niés par la pratique qui est beaucoup plus libre que la pratique du cinéaste. Quel est le genre de Ulysse de Joyce? De la recherche de Proust? De "Sous le soleil de Satan" de Bernanos? Du procès de Kafka? De tout Dostoïevsky? Ce ne sont pas des "mélanges de genre", ils n'appartiennent purement et simplement à aucun genre.
Les romans de genre (au sens où le genre est immédiatement identifiable) sont une minorité, contrairement au cinéma, et encore plus à la musique moderne qui fait peut être dans le mélange de genre, mais prend quasi-systématiquement comme point de départ des codes extrêmement clairs et faciles à mettre en catégories - ce qui est la raison même pour qu'on puisse facilement parler de mélange des genres pour de nombreux groupes. A partir de là, à moins de créer une catégorie "drame" extrêmement vague qui regrouperait à peu près 80% des romans des deux derniers siècles et qui ne servirait à rien, ou bien d'oser une classification radicale et très discutable dans laquelle il y aurait parfois trois livres dans une catégorie, on ne peut parvenir à rien du tout.

Après, on a peut être vraiment pas les mêmes lectures mais si je prends les dix derniers "romans" que j'ai lu, je dois pouvoir associer un genre à deux d'entre eux, et encore en forçant et au risque de donner une mauvaise image des livres...

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

- Vous consacrez combien d'heure par semaine à la lecture ?
Impossible de le savoir, ça depend d'une semaine à l'autre, d'un mois à l'autre.


- Vous lisez où ?
Au lit, sur le canapé, dans les trains...


- Vous lisez quoi ?
Je relis beaucoup, en fait; j'aime bien lire plusieurs fois le même bouquin.. des classiques, mais pas toujours; trés varié (théâtre - ça va vite à lire -, poésie archaïque genre Hésiode -mes passages préférés en tout cas -, du d'Ormesson - il écrit trés bien-, des bouquins de psy, genre "Autobiographie d'un épouvantail", des bouquins modernes "écriture de soi" comme "L'Homme qui voulait être heureux", un Annie Ernaux mais c'est insupportable....Là je reprends Levi-Strauss (au moins un peu) vu les circonstances. Découverte récente: Erri de Luca, écrivain italien à part.

- Comment vous faites vos choix de lectures ?
Le hasard; ce que m'indiquent des copains/copines; parfois l'actualité, mais c'est plutôt rare.

- C'est quoi le truc qui vous a rendu "accro" à la lecture ?
Le silence. L'absence. La solitude. Le goût des idées. Le sentiment de dépasser la mort, celle de l'auteur au moins.

- Êtes-vous des Bibliophiles (amoureux de l'objet livre) ?
Pas du livre d'art en soi (reliure cuir etc)


- Vivez-vous entouré de vos précieux livres ?
Pourrais pas vivre sans.

- Combien de bibliotheques chez vous ?
Quatre, plus des bouquins qui traînent.

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Preso en la carcel del amor oscura

Je note, ce qui me permettra en plus de découvrir cet auteur.

Dans le genre comique, il y a Jonathan Tropper qui me fait bien marrer, ainsi que L'attrape cœur de Salinger. Coupland est pas mal aussi (Toutes les familles sont psychotiques). La Conjuration des imbéciles est un vrai plaisir à ce niveau également (même si beaucoup plus "dur" à lire).
Mais il est vrai que se marrer en littérature est assez rare (ou je ne suis pas tombé sur les bons).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Un privé à Babylone de Richard Brautigan, c'est très drôle.

"Je ne sais pas comment les gens font pour vivre comme moi. Mon appartement est si sale qu'il n' y a pas longtemps j'ai remplacé toutes les ampoules de soixante-quinze watts par des ampoules de vingt-cinq pour ne plus être obligé de voir tout ça".

J'aurais dû créer un fil "les romans marrants", cette page va malheureusement rester enfouie dans ce topic alors qu'elle est plutôt pratique......

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Netflix les gars, Netflix.

Je viens de penser à un autre roman qui m'avait beaucoup fait rire: Portnoy et son complexe de Philip Roth.

"Mon premier morceau, je me l'étais farci dans l'intimité de ma propre maison, entouré autour de ma bite dans la salle de bains à trois heures et demie – et je me l'étais farci à nouveau au bout d'une fourchette à cinq heures et demie en compagnie des autres membres de cette pauvre et innocente famille qu'est la mienne.
Et voilà. Maintenant vous connaissez la pire action que j'aie jamais commise. J'ai baisé le dîner de ma propre famille".

Énorme livre ! Effectivement à mourir de rire.
(Au passage, je continue ma petite exploration de Roth, et c'est vraiment bien)

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah oui, je suis d'accord, Roth c'est quand même l'un des meilleurs écrivains américains contemporains.

Mortel, vraiment mortel comme bouquin.

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Pourquoi j'ai mangé mon père, de Roy Lewis, c'est hilarant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ah oui, je confirme, et tout à fait correct paléontologiquement !

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Oui... Extrêmement "documenté" et c'est à se pisser dessus *façon de parler hein*.

Pour ceux qui ne connaissent pas: c'est un roman qui se passe lors de la pré-pré-pré-histoire (les Hommes ne sont pas encore tout à fait des Hommes), sauf que les personnages parlent et pensent comme vous et moi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

La Douce de Dostoievski. Ca m'a tué tellement c'est beau.

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