Forum de FilmDeCulte

Il y a la moitié des réacteurs français en maintenance donc il faut pas aller chercher la raison bien loin pour les risques de tension. Il semble évident qu'EDF a chié dans la colle et que Macron est en train de faire un u-turn sur le sujet.

Va falloir suivre un peu, là. En janvier, on sera à 40-42 réacteurs sur 56 en fonctionnement... et ça sera quand même juste.
Tu les charges comment, tes voitures ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'entends bien, si je ne rebondis ou n'embraye pas là-dessus c'est parce que je n'ai rien à en dire tout en ayant bien conscience que l'avenir est incertain (ou très certain, c'est selon). Je ne peux que parler de ma petite personne et de ma propension tout à fait ordinaire à subir ce qui m'est imposé.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Toujours pas paru et on en est là pour sa fiche article :


C'est une putain d'arlésienne.

Ah ouaiiiiiiiis.

Keep us posted.

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Lu Since The Layoffs de Iain Levison, dans la veine du Couperet de Westlake, adapté au cinéma par le réalisateur de l'Arnacoeur avec Romain Duris, film passé totalement inaperçu. Enchaîne avec ses tribulations d'un précaire, excellent, se lit très vite, l'auteur semble avoir une audience surtout en France (trois adaptations en film déjà et un scénario écrit par Kounen non-réalisée, c'est bien pour lui et en même temps dommage : il mérite mieux que le lectorat français qui dans le genre - description du monde du travail, des petites gens et des exclus sociaux - n'a pas mieux en même temps. Quel sacré paradoxe.

Il y a deux tomes en tout chez Penguin.

M.R. James, universitaire et médiéviste, écrivait des histoires de fantômes pour passer le temps et divertir ses amis, sans plus. Il a fini par devenir une des influences majeures de Lovecraft. C'est vraiment très bien. Textes courts (une vingtaine de pages en moyenne), ramassés, avec toute la sévérité sardonique que l'on peut imaginer de la part d'un auteur britannique de cette époque. La récurrence des motifs de nouvelle en nouvelle relève de la monomanie : campagne, grandes maisons, livres ou objets anciens, chronolgie du domaine, références à l'histoire locale, narrateur curieux et à l'érudition guindée. Ses fantômes sont particulièrement réussis, ainsi que la manière dont ils s'imposent, passant de la menace diffuse à l'horreur intrusive. Tous les Conjuring-like des 10/15 dernières années n'ont finalement rien apporté de plus en la matière, ils ont seulement englué la formule dans des consiérations psychologisantes et/ou émotives (cf. Mike Flanagan). Lovecraft, plus tourné vers le cosmos et la menace de l'anéantissement, en a conservé le côté obsessionnel, les narrateurs dépouillés et dépassés et l'agressivité des antagonistes. Pas d'ambiguité à la Henry James. Du lourd.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Je connaissais pas. Je note.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Jacques Tourneur ne s'y est pas trompé, son magnifique Night of the Demon est une adaptation de la nouvelle Casting the Runes. Si jamais ça te parle.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Aujourd'hui il n'est tout simplement plus référencé. Astic n'a pas dû aimer Avatar 2 (ou il va gravement augmenter son essai, au choix).

Il va s'astiquer dessus comme jamais.

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CroqAnimement votre

Ah bâtard.

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Prends ça QGJ

Le jour extérieur frappait contre les feuilles de lattier noir. Des arborescences, des monticules, des tourbillons, de vagues animaux se dessinaient dans leur épaisseur diaphane ; et la lumière arrivait, effrayante et pacifique cependant, comme elle doit être par-derrière le soleil, dans les mornes espaces des créations futures. Il s’efforçait à bannir de sa pensée toutes les formes, tous les symboles et les appellations des dieux, afin de mieux saisir l’esprit immuable que les apparences dérobaient. Quelque chose des vitalités planétaires le pénétrait, tandis qu’il sentait pour la mort et pour tous les hasards un dédain plus savant et plus intime. Quand il se releva, il était plein d’une intrépidité sereine, invulnérable à la miséricorde, à la crainte, et comme sa poitrine étouffait, il alla sur le sommet de la tour qui dominait Carthage.

C'est tellement juste que cela devient déprimant et donne envie de ne plus rien lire du tout. Et puis il convertit directement le regard précis, facile et inquiet que l'enfance porte sur la matière d'un monde neuf dans la fatigue politique (et le populisme contraint) d'un roi.

C'est Flaubert ?