Forum de FilmDeCulte

BA de la journée, je vous évite d'aller voir une daube :


En jetant un rapide coup d'œil sur la filmographie du réalisateur Stephen Hopkins (Blown Away, Lost In Space, Under Suspicion) on était en droit de ne rien espérer de bon de son dernier film “The Reaping”. Oscillant entre série B et blockbuster de seconde zone, Stephen Hopkins parait être un réalisateur sans personnalité et sans âme, tout au plus un habile faiseur. Cela dit avec sa participation pour 12 épisodes aux coté de Jack Bauer en tant que réalisateur pour la série 24, on pouvait aussi s'attendre à un film carré et maîtrisé.

Dans “The Reaping” Hilary Swank incarne Katherine Winter une ancienne missionnaire ayant perdu la foi suite au destin tragique de sa famille en Afrique. Devenue experte en démythification d'événements paranormaux, Katherine se laisse convaincre d'aller enquêter sur d'étranges phénomènes se déroulant dans une petite ville de Louisiane... en effet, si on en juge la couleur rouge sang de la rivière locale, il semblerait que le coin soit en proie à un phénomène qui rappelle les 10 plaies de l'Égypte.



Le scénario n'est qu'un prétexte à un enchaînement de scènes d'épouvante et d'angoisse et aligne tous les poncifs du genre. Rien détonnant à cela quand on s'aperçoit que les deux scénaristes ont précédemment travaillé sur “House of Wax”, aussi une production Dark Castle Entertainment (Gothica, Ghost Ship, Thirteen Ghost... ça donne une idée du niveau). Pourtant avec un sujet comme ça il y avait sûrement matière à faire un film plus profond ou du moins plus ambitieux, d'autant que le film n'hésite pas à piocher dans la thématique d'un genre déjà bien fourni : on pense évidemment au film “Damien” ou encore à Stephen King. Rien n'y fait, niveau épouvante c'est très léger et niveau angoisse c'est très artificiel à l'image de ces corps et personnages fantomatiques qui apparaissent dans le champ accompagnés d'un montage sonore brutal : vu, revu et re-revu. De plus les personnages, qui se comptent sur les doigts d'une main, n'existent pas alors que la petite fille, une espèce de sous Dakota Fanning, est ridicule. Enfin, chose rare pour ce genre de production : il n'y a aucun humour, ni second degré.

Finalement on se demande ce que vient faire Hilary Swank dans cette galère avec ses deux Oscars sur les bras... peut-être cherchait elle un film pour décompresser ? Peut-être aura elle été intéressée sur le papier par ce village et cette ambiance très "Kingienne" ou encore par le coté biblique avec le châtiment de dieu ? Rappelons que les 10 plaies d'Égypte sont le châtiment infligé par Dieu à pharaon et son peuple pour avoir refusé de libérer le peuple juif de l'esclavage. Le titre “The Reaping” (en français, "la moisson" ou “la récolte") fait d'ailleurs directement référence à un thème biblique très présent : on récolte ce que l'on sème.

On retiendra du film quelques bonnes idées voir quelques plans ou encore une ambiance qui peut rappeler à de trop rares moments le jeux “Resident Evil 4” avec ce mélange de cauchemar et de réalité et ces villageois.

Un film à éviter donc.

À noter que le titre québécois est "La moisson", ou "les moissons" je sais plus, mais bref au moins le sens du titre original est gardé, même si "les châtiments" va aussi il n'y plus cette notion de récolte ou moisson et donc de semance. Le titre français du coup perd son sens.

Entièrement d'accord

Hilary Swank interprète ici une catholique en mal de foi.
Les aléas de sa vie, la mort de son mari et de sa fille lui ont fait perdre toute croyance.
Elle est même tombée dans l’excès inverse.
Elle parcourt la planète avec son assistant (Idris Elba) pour démystifier les miracles.
Bases scientifiques à l’appui, elle démontre que ce n’est que mystifications, le plus souvent causées par des accidents naturels que de réelles saintes interventions ou apparitions.
Inévitablement, au vu d’un tel scénario, il faut s’attendre à … Jusqu’au jour où…
Ce coup du sort qui va remettre en question toute sa sérénité et sa sécurité de scientifique se révélera être les traits de David Morrissey qui vient lui parler de sa petite ville où on lieu de bien étranges évènements.
Des faits qui font furieusement penser aux dix plaies d’Égypte : lac de sang, poux, ulcères, mort des troupeaux, pluie de grenouilles, ténèbres, sauterelles, …
Aucune ne manquera.
Les Châtiments (titre français) livre toute une population aux griffes acérées d’une gamine, AnnaSophia Robb.
Coupable ou innocente, victime ou bourreau, ange ou démon, telle est la question qui maintiendra le suspense quasi jusqu’au bout.

Entre occultisme et satanisme, The reaping nous fait osciller pour ne livrer sa solution qu’à la fin.

Même s’il est basé sur un thème biblique encore peu utilisé jusqu’à présent, il reste un peu trop conventionnel et ne sort guère des balises classiques du genre.

Par trop prévisible pour les inconditionnels fanatiques et malgré la superbe présence de la jeune AnnaSophia Robb, le film, pour acceptable qu’il soit ne sera pas un des nouveaux incontournables du genre.

1,5 / 6




Les auteurs comptaient sur un final twist ingénieux pour faire passer une heure trente de scènes bateau. Problème : le rebondissement final n'est pas spécialement malin. Donc, on se tape pour rien cette collection de clichés.

Ce que j'aurais bien aimé

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Tennis de Table Bordeaux

Et oui 2007 ça sera plus d'autres choses et moins de ciné, en tout cas plus de tri pour moins y perdre de temps. Du coup, on va voir Les Châtiments! Voilà c'est une méthode qui, manifestement, marche à donf.

C'est totalement raté. On est dans de l'horreur du type "jarres de Fort Boyard", c'est à dire qu'on a un pantin qui va chercher, jeter un oeil, introduire un bras sur/dans quelque chose de sombre/dégueu/sous quelque chose, et ça se termine toujours pas une main pétaradante sur l'épaule ou un giga courant d'air. Ca devient un automatisme presque chorégraphique, ici desservi par tout.

Le scénario qui te promet de la plaie biblique dans la gueule mais qui n'exploite rien, et puis ça manque d'ampleur comme tempête biblique, c'est un peu de la plaie discount. Ca te souligne tout par 36 flash-backs des fois que tu sois un chouille polio. De toute façon Hopkins fait là-dessus un boulot totalement dégueulasse et incohérent, filmant son horreur comme une série policière avec sa caméra à l'épaule toute nerveuse qui ne rime jamais à rien.

La fillette confirme ce que disais à propos de Terabithia, ici c'est vraiment "on n'a pas de budget, donc on prend une Dakota moins chère" mais plus jolie. Au moins c'est plus cohérent de l'engager pour un perso qui "angoisse les gens" avec des "yeux de Satan".

Sinon c'est nul et con mais ma faiblesse qui me perdra pour les sataneries à plaies font que mon ennui n'est pas maximal.

Donc 1/6 pour Hilary impliquée en veuve cartésienne qui n'a pas de pot.

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Doll, it's a heartbreaking affair

en tout cas entre Hilary qui fait ça et Halle qui fait Dangereuse séduction, ça relativise bien les Oscars

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Janet

Halle Berry c'était de toute façon à relativiser le soir même vu qu'elle le méritait pas spécialement. Elle est bien dedans mais c'est plus pour l'événement que pour autre chose. Sinon au départ Les Châtiments devait être réalisé par James Cox, le réal de Wonderland...

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Doll, it's a heartbreaking affair

la b-a pue méchamment du fion, j'en reviens même pas que vous soyez si nombreux à vous y être égarés...

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Moi je ne vois plus de BA...

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Doll, it's a heartbreaking affair

rahlala, c'est ça les critiques, qui voient plus que les films en projo de presse, sans avant-séance... snob!

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Ah même en salles je regarde plus! Je vois les films en étant pur comme l'enfant qui vient de naitre. Et puis le film fantastique même pourri est mon plaisir coupable toujours porté par un espoir de bonne surprise (genre grand l'espoir).

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Doll, it's a heartbreaking affair

ça te perdra

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moi on m'a payé pour y aller...

je ne vois pas les BA

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Tennis de Table Bordeaux

Et cet homme habite Gagny ... ça casse tout ...

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Toute façon, dés que t'as un Oscar chez les meufs..tu fais de la merde. ça se vérifie bien pour Charlize theron avec Aeon Flux, pour Halle Berry avec TOUT ce qu'elle fait. Et maintenant Hillary qui fait sa bouse de prof, et ça....

Je comprends pas, au moment tu as enfin ta statuette et ta crédibilité, Tu fais de la merde....