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MessagePosté: 02 Oct 2024, 11:47 
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When you have to shoot, shoot don't talk

Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film vu des dizaines de fois gamin et ado, et que j'ai découvert sur grand écran pour la première fois hier (première fois également en version autre que VF -en l'occurrence en anglais, avec la voie de clint beaucoup plus dans les graves- et en version longue). C'est tout de même l'occasion de corriger l'absence de topic.

Les ajouts de la version longue n'apportent rien d'indispensable (il y a tout de même une scène de transition qui apporte un peu de fluidité à l'arrivée de Tuco dans le monastère de son frère, qui m'avait toujours un peu choqué par son tombage de cheveu dans la soupe en l'état), et la qualité sonore de la salle était pas forcément dingue, mais ca a été un plaisir de tous les instants de redécouvrir ce film qui déborde de moments iconiques et picaresques, où l'humour côtoie des visions extrêmement crues de l'humanité, bref c'est évidemment totalement culte.

Noël Simsolo a présenté le film (mais j'ai raté la conférence complète avant), quelqu'un sait ce que vaut son bouquin sur Leone ?


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MessagePosté: 02 Oct 2024, 12:01 
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Vu quelques fois enfant et ado je pense, mais je dois absolument le revoir avec mes yeux de cinéphile...! Ca fait des années que je fais traîner, j'ai peur d'être déçu. Alors qu'en fait c'est sûr que je vais adorer, je place les Il était une fois dans mon top 100 (voire top 20).


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MessagePosté: 02 Oct 2024, 13:14 
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MessagePosté: 10 Oct 2024, 21:26 
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Jerónimo a écrit:
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film vu des dizaines de fois gamin et ado, et que j'ai découvert sur grand écran pour la première fois hier (première fois également en version autre que VF -en l'occurrence en anglais, avec la voie de clint beaucoup plus dans les graves- et en version longue). C'est tout de même l'occasion de corriger l'absence de topic.

Les ajouts de la version longue n'apportent rien d'indispensable (il y a tout de même une scène de transition qui apporte un peu de fluidité à l'arrivée de Tuco dans le monastère de son frère, qui m'avait toujours un peu choqué par son tombage de cheveu dans la soupe en l'état), et la qualité sonore de la salle était pas forcément dingue, mais ca a été un plaisir de tous les instants de redécouvrir ce film qui déborde de moments iconiques et picaresques, où l'humour côtoie des visions extrêmement crues de l'humanité, bref c'est évidemment totalement culte.

Noël Simsolo a présenté le film (mais j'ai raté la conférence complète avant), quelqu'un sait ce que vaut son bouquin sur Leone ?
Vu ya 10-15 ans cette version longue au cinéma, qui passe carrément tant ça n'alourdit pas le film. Notamment Tuco avec son frère. Plus dispensable mais plaisante, encore pour Tuco, avec la bande.
Mais scènes en mode "négatifs pourris pas restaurés", ce qui sort toujours du film.
C'était pareil, là ?
Moi, c'était en italien. Alors c'est sympa pour l'exotisme mais un western en italien... Vu le boulot sur ses post-synchros pensées et pesées et le style que ça se donne, je n'adhère qu'à l'anglais et à la langue maternelle pour les Leones fantasmant l'Amérique (n'étant pas italien, le français est très bien).

Tenté par la réédition des Conversations avec Simsolo mais l'impression de l'avoir déjà lu tant il est cité dans les articles sur le maestro.

Sinon, film qui vaut largement un ecstasy, sans avoir l'air teubê.
Reste que l'avoir vu avec une amie m'a fait prendre conscience que c'est quand même un film de mecs (ya qu'une nana qui se fait salement corrigée; Leone corrigera ça avec la magnifique Sophia Loren plus tard) et ça m'a fait alors prendre conscience que c'est pas un film ultime non plus.
en même temps, elle avait pas capté le côté critique de la guerre... ces gonzesses...


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MessagePosté: 13 Oct 2024, 08:03 
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Bêtcépouhr Lahvi a écrit:
Mais scènes en mode "négatifs pourris pas restaurés", ce qui sort toujours du film.
C'était pareil, là ?


Oui les ajouts sont vraiment flags tant sur la qualité de l'image que celle du son


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MessagePosté: 25 Mar 2025, 09:43 
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Ce film marque non seulement l’œuvre d'un metteur en scène arrivé à son apogée, d'un pur point de vue technique, mais également le point d'orgue de sa démarche artistique, poussant l'approche iconographique à son paroxysme. Le précédent entendait déjà revisiter les archétypes pour les griser, celui-ci assume carrément de prendre comme titres les archétypes en question et de brouiller les pistes sur la véritable nature de chacun et ce malgré ses arrêts sur image de cartoon qui les définissent tels Bip-Bip & Coyote. Blondin est quand même un enculé, Tuco a un passé qui l'explique, Sentenza...bon, peut-être que Sentenza est juste une pourriture.

L'entreprise de subversion du genre entamée sur les précédents atteint son pinacle dans cette histoire de trois individualistes, pour ne pas dire fils de pute égoïstes, qui se retrouvent embarqués dans la Guerre qu'ils néantisaient jusqu'alors, en restant parfaitement opportunistes même quand ils portent l'uniforme. L'écriture est remarquable dans sa structure à la fois lâche et romanesque, guidée par une intrigue que par les personnages, eux-mêmes des boules de paille soufflées à travers l'ouest par le vent des rencontres fortuites et des trahisons. Nos protagonistes ne sont pas des héros mais leur parcours demeure régi par le Destin, leur chemin de petites merdes cupides croise l'Histoire des États-Unis en formation, et l'insignifiant côtoie ainsi le mythique, liant les deux (les deux camps peuvent être sanguinaires et ce pays est bâti sur la cupidité).

Et cette fin qui fait du film un prequel des deux précédents tout en soulignant le caractère cyclique (à chaque fois, le mec finit avec un pactole mais recommence désargenté).

Mais au-delà de toutes ces considérations thématiques (qui te dépassent quand t'es plus jeune), c'est drôle! C'est tendu! C'est badass! J'avais oublié comme c'était la matrice de toutes ces scènes de tension que j'adore chez Tarantino (Sentenza en proto-Hans Landaaaaa). J'adore la composition du Scope (l'arrivée de Sentenza dans la maison avec ses arches au début, le famille qui apparaît des côtés du cadre, plus tard la main qui descend dans le cadre vers le flingue). Je kiffe que ce soit encore un film qui pourrait être quasi-muet (l'intro, la traque de Blondin par Tuco, sa torture, etc.) et en même temps, j'adore ses répliques (les insultes de Tuco, le "proverbe" récurrent). J'adore le gros pif de Wallach, les dents de vampire de Van Cleef, les yeux tantôt rieurs tantôt perçants d'Eastwood.

Iconique de bout en bout.

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