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MessagePosté: 11 Mai 2009, 02:16 
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Successful superfucker
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Mexique, 1913... Enrôlé par Sean, dans le braquage d'une banque plus riche en prisonniers qu'en or, Juan, un "peone", est pris dans une révolution dont il deviendra, bien malgré lui, un héros...

Film de commande destiné à Peckinpah et mal aimé par Leone, ce brûlot lyrique qui s'éloigne du western pour toucher plus à un certain lyrisme Morriconien sur la sauvagerie de l'Ouest, chargeant à bloc la désillusion des idéaux politiques qui n'aboutissent qu'à de nouvelles dictatures ou encore la manipulation des élites, ce Fistful of dynamite en VO vaut particulièrement pour son duo entre James Coburn et Rod Steiger, tous deux savoureux de truculence charnue.
5/6


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MessagePosté: 11 Mai 2009, 16:32 
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Titilleur
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Des Il était une fois... ce cru est sans doute le moins bon. Il ne faut néanmoins pas comme tu l'as dit passer à côté du duo Steiger/Coburn.

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zdc


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MessagePosté: 11 Mai 2009, 17:23 
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Je n'ai pas pu voir plus d'un quart d'heure, je ne suis définitivement pas un vrai fan de Leone.

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"Whoever appeals to the law against his fellow man is either a fool or a coward. Whoever cannot take care of himself without that law is both. For a wounded man shall say to his assailant, "If I live I will kill you, if I die you are forgiven". Such is the Rule of Honor."


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MessagePosté: 11 Mai 2009, 19:20 
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Localisation: bah un cimetière, tiens...
Y a pas une église qu'en prend pour son grade à un moment?

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs


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MessagePosté: 11 Mai 2009, 19:51 
J'adore.

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MessagePosté: 23 Oct 2009, 00:37 
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Découvert pour la première fois ce soir en copie restaurée au Max Linder.

Semi-déception. Semi, parce que j'en attendais pas un truc de ouf vu qu'à ce que j'en savais, le film ne jouissais pas d'un statut similaire à ceux qui l'entourent dans la filmo de Leone, mais déception quand même face à ce film bourré de trucs géniaux, qu'il s'agisse de détails (les joujoux de Coburn, flacons, bâtons, mèches courtes ou l'oeuf de Günther Ruiz, etc.), d'acteurs parfaits (les longs yeux bleus de Coburn, sa moustache, ses fringues ou la bonhommie leonienne de Steiger), de thèmes (le film qui pousse plus loin que Le Bon, la brute et le truand l'alliance de la trame westernienne avec le conflit politique, les flashbacks crypto-gays qui viennent renforcer le parcours du héros) et toujours d'iconographie à foison (les présentations de persos, les explosions, la musique de Morricone, toujours dans la place malgré ses "shom shom" apriori impossibles et qui pourtant marchent!) MAIS handicappé par tout un tas de bémols, dont surtout d'incroyables longueurs (ça met globalement UNE HEURE à démarrer, y a tout un tas de séquences qui auraient pu être tronquées ou carrément coupées et le film ne semble jamais vouloir se terminer et rencontre plusieurs points de conclusion possibles dans le dernier tiers) et une mise en scène parfois bien trop grossière (la succession de très gros plans sur les bouches des bourges au début mais surtout le premier et le dernier flashbacks, avec leurs ralenti outranciers sur des scènes pas possibles et quasi-parodiques de gens hilares qui conduisent et s'embrassent ou courrent comme des gogols et s'embrassent et ça dure et ça dure...).

Volontairement drôles ou pas, ces séquences sont vraiment maladroites et gâchent un peu l'effet (là où le flashback central dans le pub est absolument grandiose d'intensité dilatée) surtout en concluant le film là-dessus...

En fait, je trouve que c'est celui de ses films où Leone maîtrise le moins le jeu sur la lenteur, l'étirement des séquences, le rythme et la structure de l'intrigue et ses persos, etc.
Le film gagne fort heureusement en consistance au fur et à mesure qu'il avance mais y a des trucs qui viennent casser le délire que je trouve dommage.

4/6

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MessagePosté: 27 Oct 2009, 03:18 
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Freak Flim a écrit:
et une mise en scène parfois bien trop grossière (la succession de très gros plans sur les bouches des bourges

Ça alimente très bien l'idée que Juan considère les riches comme des porcs. La mise en scène est à l'image de la signification, du coup je ne vois pas en quoi c'est grossier, c'est juste adéquat.

Citation:
avec leurs ralenti outranciers sur des scènes pas possibles et quasi-parodiques de gens hilares qui conduisent et s'embrassent ou courent comme des gogols et s'embrassent et ça dure et ça dure...).

C'est certain qu'il faut pas être impatient et qu'il faut se laisser porter par le temps du film, surtout quand il y a contraste frappant du point de vue de la vitesse avec la scène qui le précède directement, comme sur le dernier flashback. Ce que tu décris là, c'est un décrochement du temps du film justement ; normal que tu t'ennuies par la suite.
Mais pour en revenir au contraste de rythme et de ton, sur le dernier flashback, la scène à laquelle j'ai pensé est celle d'Orgazmo, quand Joe Band est chevauché par T-Rex (vision d'horreur) et qu'il s'extrait de cette situation en se rappelant un souvenir avec sa dulcinée ; on les voit courir au ralentis, se rouler dans l'herbe etc., sur une musique (je me rappelle plus très bien) qui doit être cucu (à moins que ça soit une musique d'Ennio, la seule utilisée dans un film entier avec Belmondo…). Voilà c'est tout, juste pour le plaisir de la comparaison, ça fait toujours plaisir :D

[Pipi dans un violon]
Mais sinon les notes ça sert qu'à noter les enfants à l'école, non ?
[Pipi dans un violon]


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MessagePosté: 27 Oct 2009, 08:49 
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Julien31 a écrit:
Freak Flim a écrit:
et une mise en scène parfois bien trop grossière (la succession de très gros plans sur les bouches des bourges

Ça alimente très bien l'idée que Juan considère les riches comme des porcs.

Merci j'avais compris.

Citation:
La mise en scène est à l'image de la signification, du coup je ne vois pas en quoi c'est grossier, c'est juste adéquat.

Tu peux véhiculer un sens à travers ta mise en scène de différentes manières, subtile ou grossière ou entre les deux.
Ici c'est grossier je trouve.

Citation:
[Pipi dans un violon]
Mais sinon les notes ça sert qu'à noter les enfants à l'école, non ?
[Pipi dans un violon]

Non.

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MessagePosté: 27 Oct 2009, 23:29 
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Film Freak a écrit:
Citation:
La mise en scène est à l'image de la signification, du coup je ne vois pas en quoi c'est grossier, c'est juste adéquat.

Tu peux véhiculer un sens à travers ta mise en scène de différentes manières, subtile ou grossière ou entre les deux.
Ici c'est grossier je trouve.

Question de goût et de sensibilité, on va pas épiloguer sur ça.

Film Freak a écrit:
Citation:
[Pipi dans un violon]
Mais sinon les notes ça sert qu'à noter les enfants à l'école, non ?
[Pipi dans un violon]

Non.

Réaction épidermique à toute tentative de quantifier la qualité. Ça n'a pas de sens, quand on y réfléchit un peu. La subtilité échappe à beaucoup, c'est pas grave.


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MessagePosté: 27 Oct 2009, 23:31 
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Julien31 a écrit:
La subtilité échappe à beaucoup, c'est pas grave.

A commencer par Sergio.

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MessagePosté: 27 Oct 2009, 23:44 
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Julien 31 a écrit:
Mais sinon les notes ça sert qu'à noter les enfants à l'école, non ?


Et ce ne sont pas les enfants que l'on note mais leurs évaluations...


Dernière édition par Azuma le 28 Oct 2009, 09:44, édité 1 fois.

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MessagePosté: 27 Oct 2009, 23:49 
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Quote mieux, azuma, stp.

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MessagePosté: 28 Oct 2009, 02:02 
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Film Freak a écrit:
Julien31 a écrit:
La subtilité échappe à beaucoup, c'est pas grave.

A commencer par Sergio.

Sergio est mort, il n'a plus rien à apprendre, lui.

Azuma a écrit:
Julien31 a écrit:
Mais sinon les notes ça sert qu'à noter les enfants à l'école, non ?


Et ce ne sont pas les enfants que l'on note mais leurs évaluations...

Plus exactement, on note les enfants sur des évaluations.
Mais on est toujours dans la même optique de quantifier l'inquantifiable. De mesurer ce qui n'a pas d'étendu. Mais il faut bien quadriller ce qu'on coercise.


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MessagePosté: 28 Oct 2009, 09:49 
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Film Freak a écrit:
Quote mieux, azuma, stp.


Désolé, c'est rectifié.

Pour Julien, je ne suis pas d'accord avec (pour la notion d'évaluation). Je ne veux pas parler pour d'autres, mais je ne note jamais des enfants ; uniquement leur production dans des évaluations ciblées, liées à un ensemble de méthodes et de savoir à maîtriser à un moment X. La note, pas du tout essentielle en elle-même, permet juste de repérer quelles sont les méthodes et les savoir qui ne sont pas encore acquis. Je pense cependant que la note a de gros effets pervers mais c'est une conséquence pas le postulat de départ.

Ici, pour des films, avec un réalisateur qui ne nous lira jamais, c'est juste une méthode rapide de savoir comment un film est apprécié.


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MessagePosté: 28 Oct 2009, 16:45 
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Azuma a écrit:
Film Freak a écrit:
Quote mieux, azuma, stp.


Désolé, c'est rectifié.

Merci Azuma, tu as rendu toute son intégrité au cyber-égo de Film Freak.

Azuma a écrit:
Pour Julien, je ne suis pas d'accord avec (pour la notion d'évaluation). Je ne veux pas parler pour d'autres, mais je ne note jamais des enfants ; uniquement leur production dans des évaluations ciblées, liées à un ensemble de méthodes et de savoir à maîtriser à un moment X. La note, pas du tout essentielle en elle-même, permet juste de repérer quelles sont les méthodes et les savoir qui ne sont pas encore acquis. Je pense cependant que la note a de gros effets pervers mais c'est une conséquence pas le postulat de départ.

Bien sûr qu'elle a des effets pervers. Et sa plus grande perversité est d'être contre-productive. Parce que celui qui ne cesse d'avoir de mauvaises notes en vient à intérioriser sa nullité et à se confondre avec elle ; il/elle confond donc l'évaluation et lui-même. L'évaluation étant le miroir social de son être à lui. Dans les faits d'accord, un prof ne fait jamais que corriger des évaluations et pas les individus, mais socialement (je veux dire à l'école) l'écolier existe aussi beaucoup à travers ses résultats. Et l'écolier étant un sujet, le sujet en vient à penser qu'il est nul. Donc avant toute chose, tu notes des enfants.
Et si la note ne servait qu'à "repérer quelles sont les méthodes et les savoir qui ne sont pas encore acquis" pourquoi le prof ne garderaient-il pas les notes pour lui ?
Mais c'est exactement la même chose que de noter un film ou quoi que ce soit d'autre de non-mesurable, c'est réduire sa qualité à une note. Et quand je dis qualité ça veut pas dire "Oui, le montage est plus réussi ici que là", mais qualité à entendre dans le sens d'une couleur (la qualité de telle couleur est d'être noire, par exemple).

Azuma a écrit:
Ici, pour des films, avec un réalisateur qui ne nous lira jamais, c'est juste une méthode rapide de savoir comment un film est apprécié.

Ça serait un peu long à développer et aussi je ne sais pas si j'en serai capable, mais y a justement un problème à "savoir comment un film est apprécié".


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