Forum de FilmDeCulte

Et du coup, les participations de Penn et Morricone aux Anges de la Nuit m’a donné envie de revoir U-Turn, pour lequel ils ont collaboré avec Oliver Stone.

J’adore ce film, pour moi c’est le After Hours de Stone, un gros cauchemar déglingué, c’est limite du Tex Avery, tellement Sean Pean s’en prend plein la tronche (). Le casting fait plaisir, avec la cerise : Jennifer Lopez, en femme fatale-enfant. Pas encore J-Lo, elle est ici parfaite, d’espiéglerie et de chaudasserie.

Sans doute une récréation dans le parcours du réalisateur, ça reste néanmoins pour moi ce qu’il a plus faire de plus ludique et attachant, depuis des lustres.

5/6

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Film que j'ai vu qu'une seule fois y a genre 9 ou 10 ans. J'avais pas accroché au délire trop cartoonesque en vain (alors que j'adore le cartoon NBK).

Je vais lui redonner sa chance.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Idem. J'avais bien aimé l'intention, l'idée d'un perso qui s'engage pas à pas dans une situation sans issue. Mais le traitement m'avait semblé poussif à l'époque.

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Tennis de Table Bordeaux

Découvert il y a peu, pas très emballé non plus.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

topic minimaliste ahah

moi j'adore ce film, que je n'avais pas vu depuis l'époque quasiment ?! mais je me suis rendu compte que ça m'avait bien marqué quand même.

ça sent très fort son époque.
on sent le roman 10/18 adapté, et pour quelques raccourcis un peu abrupts en contrepartie on a un récit plus solide qu'un scénario lambda.
c'est aussi dans la lignée des tarantino et des frères coen, ces histoires mafieuses 100% masculines à l'hétérosexualité débordante.
y a les chouettes castings de l'époque, plein de bons acteurs dans chaque rôle, avec un bébé joaquin phoenix, et jon voight, nick nolte, sean penn qui envoyait du lourd... dans chaque scène c'est un régal.

puis y a ce portrait de l'amérique "profonde" à la fois violent et tellement grand guignol que ça désamorce.
et d'habitude je n'aime pas les films où tout le monde est horrible, mais j'aime les films en chemin de croix pour les personnages - ça me fait toujours rire. et c'est ici enrichi par l'idée qu'absolument chaque bout de décision qu'il prend vire systématiquement à la catastrophe et chaque initiative floppe (même quand il "réussit" quelque chose - baiser jenifer lopez - elle l'empêche de jouir...), et j'ai trouvé ça drôle et efficace comme fil pour un roman noir.

et puis, et puis, et puis, il y a la réalisation. fou. je trouve que tout le monde filme pareil de nos jours, et là cette explosion d'idées, de créativité, de personnalité dans chaque plan et chaque décision de mise en scène, woof. c'est évidemment au prix d'une consommation déraisonnable de cocaine, et d'imaginer la part du budget consacrée à juste lui laisser faire ce qu'il veut avec sa caméra c'est dingo, mais c'est un régal de chaque instant. tout n'est pas réussi mais ça n'est même pas vain : ça créé activement le monde, c'est sur la tonalité qui rend le degré du film compréhensible sans être formulé, ça traduit la perspective du personnage, c'est juste brillant, il était exceptionnel à cette époque.

et puis j'ai vraiment bien rigolé tout du long.

L'un des deux seuls films que j'aime pas de l'âge d'or d'Oliver.

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pourquoi ?

Depuis la mort de Morricone, je me dis qu'il faut que je le revois (une vision au ciné). Depuis, sa sortie BR genre 1 ou 2 ans aussi. Enfin pas le temps mais c'est exactement ce que j'attends d'une révision. Un de ces jours.
Frustré, déçu ou quoi, ok, mais vraiment ne pas aimer ? Alors, c'est sans doute très mineur mais je ne crois quand même pas que ce soit un mauvais film

la musique est super aussi, avec la partie playlist qu'ils aimaient bien à l'époque qui est très sympa et le score de morricone qui est très bien et avec une ambiance originale aussi.

En vrai, faudrait que je le revoie mais je n'avais pas aimé en salles et je n'avais pas aimé 7 ans après quand je l'ai revu alors que j'étais devenu stonophile.
Déjà, c'est un type de récit qui me rebute, le coup du mec qui s'enfonce de malheur en malheur et qui en est plus ou moins coupable, ça ne me parle pas, ne m'amuse pas (j'abhorre Uncut Gems), et je crois que l'aspect vulgos/caricatural ne me faisait pas rire ni réfléchir (paradoxalement, ça me convainc davantage dans Natural Born Killers).
J'en retiens quelques effets de style typique (genre l'espèce de flashback/vue de l'esprit de lui qui joue au tennis) mais pas grand chose d'autre.

Mais je pourrais le revoir, ça reste un Stone. Je serai ravi de retourner ma veste comme un gros vendu.

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