Forum de FilmDeCulte

après impitoyable / un monde parfait / sur la route de madison, clint ouvre une nouvelle ère sans transition et sans état d’âme. c’est tiré d’un livre paru 3 ans avant, et c’est dur de voir autre chose. c’est vraiment, dans son âme, un petit thriller américain sorti d’usine à lire à la plage ou dans le train. la bio de son auteur est assez éloquente pour ça : 50 livres parus en 25 ans (!), de l’exploitation pure et dure, rien d’autre d’adapté mais des scénarios écrits pour la série de téléfilms « hallmark murder mysteries »…
alors c’est vraiment triomphalement ce que c’est et avec aucune intention de donner des gages à quoi que ce soit d'autre, avec quand même l’élégance basique de la mise en scène, le charisme de clint, le charme des années 90 et de son casting (gene hackman en président méchant, ed harris en détective mais aussi le futur président palmer de 24 et le futur patriarche de six feet under).
mais on en revient au texte d’origine, parce que les problèmes du film viennent de là. déjà, le pitch ludicrous-mais-potentiellement-rigolo ne tient absolument pas ses promesses : que le mec soit président n’a aucun intérêt ni aucun impact pendant 75% du récit - c’est juste une enquête policière assez lambda -, et quand ça finit par en avoir c’est assez mal exploité et pourrait être n’importe quel homme riche et puissant à la place. l’enquête elle-même n’est pas très futée ni imaginative, ce qui se révèle sans ambiguïté pendant la résolution qui évoque vraiment un mec qui ne sait comment s’en sortir et va vraiment dans le n’importe quoi et la facilité. si on ajoute à ça les changements apportés par clint pour ne pas faire mourir les personnages et tout, c’est extrêmement anti-climatic.

c’est assez marrant de penser que ça a fait 1 million d’entrées, après un passage à cannes et des critiques élogieuses : la france était vraiment la pute à 10 balles de clint (et l’est toujours, vu l’accueil du juré n°2). et de fait, le film vit et meurt par clint : d’un côté il élève le film grace à son indéniable savoir-faire, d’un autre son indéniable savoir faire met en relief, par contraste, le fait que l’intrigue est vraiment faible et que quitte à choisir un thriller d’exploitation random devait y en avoir de meilleurs à la librairie de l’aéroport, dommage que l’exec qui est tombé dessus se soit laissé avoir par le high concept au final à peine exploité.

À 14 ans, j'avais trouvé ça correct mais jamais revu et il ne m'en reste rien et je suis sûr que je serais mille fois moins clément si je le voyais aujourd'hui, contrairement aux vendus.

Et sinon, Gene Hackman n'a-t-il pas joué exactement le même rôle dans Sens unique 10 ans avant?

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c'est sur ma liste du mois d'avril donc je te dirai précisément à ce moment-là !

Les pleins pouvoirs, Jugé Coupable, Créances de Sang je crois avoir vu les trois je n'en ai littéralement aucun souvenir.

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CroqAnimement votre

Pente descendante. Mais Les Pleins pouvoirs, je trouve ça déjà un peu mieux, effectivement plus classe.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Plus revu depuis sa sortie (damn, 18 ans) mais j'avais trouvé ça très classe et assez fort - même si tout juste pas au niveau de ses meilleurs films.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Trouvé moyen à l’époque, une sorte de « Sens Unique » en moins bien. Jamais revu.

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There is no such thing in life as normal