Forum de FilmDeCulte

En 1817, des bruits étranges et des manifestations surnaturelles envahissent la ferme de la famille Bell. L'Esprit qui hante la demeure agresse Betsy, la fille adorée de la famille : elle semble possédée dès que résonnent les douze coups de minuit.

Un grand film de portes: je pense que si le chef déco les avait toutes virées avant de tourner, American Haunting aurait gagné 20 bonnes minutes. Le postulat, qui vogue de façon assez opportuniste sur le solide succès d'Emily Rose, est plutôt stimulant pour l'amateur de B: transposer l'exorcisme de chambre chez Ichabod Crane, histoire de changer la donne urbaine de Friedkin ou d'Emily Rose donc. Et d'ajouter par dessus un casting bien classe (Donald Sutherland et surtout Sissy Spacek).

C'est très foiré. En même temps, espérer mieux du réal de Dongeons & Dragons c'était un peu la jouer Richard Sanderson. Solomon n'a aucune idée de la façon dont la tension peut-être mise en scène, et comme il se passe peu de choses, et qu'on se repose essentiellement sur l'atmosphère, bah quand il n'y a aucune atmosphère et que donc il ne se passe rien, on se fait bien chier. Le film est INCROYABLEMENT répétitif, j'ai l'impression d'avoir vu 60 fois la même séquence avec montée de marches, arrivée dans la chambre, manifestation surnaturelle, ouf on souffle, et rebelote. Un ultimate dodo time anesthésié par sa propre austérité pas vampirisée du tout par l'actrice principale, la rousse du Parfum, bien nulle et qui a l'air aussi possédée que Valérie Maurice lors de ses Points Route.

1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

"Car quoi de plus raté qu’un film de fantômes ou de maison hantée qui ne fait pas peur et n’arrive même jamais à faire sursauter (à l’exception peut-être du visage cadavérique de Sissy Spacek)?"

Ah bah félicitations, la classe filmdecultienne ça!

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Télérama, dans sa mini-critique du récap pour les salles et horaires, fait presque aussi bien : “Mais la jeune Betsy, habitée par le Mal, a beau s'arracher les cheveux toute seule, on reste étranger à son cas désespéré. Et à un prétendu film d'épouvante où le seul ressort horrifique consiste à faire grincer les portes et claquer les fenêtres en permanence.”
Ça donne envie, et ça ne veut rien dire (oui oui oui...).

Ah moi c'était sur la remarque sur Sissy Spacek que je réagissais, le reste est très vrai sinon.

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Oh, ok. En même temps, Sissy ça fait longtemps qu'elle est adepte du look momie...

Bah elle a un visage très particulier depuis toujours, déjà dans Carrie. Moi je trouve que c'est un des trucs qui en fait une actrice assez fascinante, ces traits très particuliers, son nez, ses pommettes, la façon dont son regard ressort...

Et puis pas de "momie" pour Sissy, on la respecte Sissy.

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Moi elle m'a toujours beaucoup fait peur, même dans des roles de gentilles... Après, elle se momifie un peu (comme d'autres actrices très bien dans les mêmes âges...), non?

Bah, elle vieillit (pas spécialement mal je trouve)...c'est le dure loi de l'actrice hollywoodienne: tu te fais lifter/botoxer, tu es une salope ridicule monstrueuse, tu te fais pas lifter/botoxer, tu es une vieille momie répugnante, alors qu'on fait toujours semblant de trouver Robert Redford sexy.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Alors oui en effet, personnellement je mets Redford dans le même panier que Sissy.
Bon après c'est son visage qui m'effraie à la base, donc lifting/botox ou non, ça aurait le même effet sur moi...

Sauf que Redford a COMPLEMENT loupé son lifting. On y revient.

Sinon la rousse nulle de American Haunting et du Parfum c'est aussi la Wendy du Peter Pan de PJ Hogan où elle était déjà assez tarte je crois. Bien bien bien.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ah, papy Bob a embauché un mauvais chirurgien? C'est ballot, qque part, il aurait peut-être mieux vieilli sans.



C'est pas celle du Parfum aussi? (pas vu le film mais la BA 3 fois hier...)

Sisi c'est écrit 2 fois au-dessus.

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J'ai pas mes lunettes, c'est pour ça... (ou pas) ^^

Heureusement les foules se sont pas précipitées pour voir ça, car non seulement c'est en effet nul et répétitif (les exacts mêmes plans sont réutilisés plusieurs fois, et bonjour les clichés foirés), mais en plus la conclusion et, pire, la partie "de nos jours" (on peut pas vraiment parler de twist) sont tout simplement honteuses (mais alors pas à moitié); reste un pitch sympa (le temps et le lieu...), 1/6

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Janet