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MessagePosté: 20 Juin 2008, 16:01 
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J'avais cru comprendre. D'ailleurs, je vais arrêter de venir.


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MessagePosté: 20 Juin 2008, 16:04 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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On t'a jamais aimé. Tu es banni.

Sérieux, Zaviez pas aussi l'impression que parfois les personnages avaient l'air de penser exactement l'inverse de ce qu'ils venaient de dire?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 21 Juin 2008, 00:02 
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Arnotte a écrit:
On t'a jamais aimé. Tu es banni.

Sérieux, Zaviez pas aussi l'impression que parfois les personnages avaient l'air de penser exactement l'inverse de ce qu'ils venaient de dire?


Ah si si moi j'ai eu l'impression qu'ils se forçaient tout le long du film, c'était horrible.

Pour moi c'est l'exemple type du film "parti de rien pour arriver nulle part", c'est tiède, c'est chiant, et c'est 1/6 pour le gadin d'Amalric et l'admirable porté de chemise et de pull de Poupaud.


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MessagePosté: 21 Juin 2008, 08:20 
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Robot in Disguise
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Oh quand même mon bon Xcapist... C'est quand même TOUT sauf "tiède"!

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 21 Juin 2008, 10:54 
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Inscription: 13 Juil 2006, 12:37
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Localisation: Hotel Yorba
Disons que je ne vois que la pause et jamais la moindre sincérité.
Donc ça ne me fait ni chaud ni froid.
Donc tiède. :P


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MessagePosté: 21 Juin 2008, 19:17 
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Stella a écrit:
Baptiste a écrit:
Voilà, le film déchire autant sur la forme que sur le fond, le Despleschin nous balance quand même une histoire familiale dont tout le monde aurait a priori pu se foutre et il en fait un récit captivant et qui nous touche tous.

Non.


ok!


Blissfully a écrit:
Au contraire je trouve qu'avec ces personnages-là, ce milieu, et puis le style de Despleschin par-dessus, c'est vraiment tout sauf du touchage universel. Moi je me sens complètement étranger à tout ce qu'on raconte, à tous les personnages et leurs liens ou problématiques.


C'est clair que la famille est très spéciale mais personnellement beaucoup de leurs états d'âmes m'ont touché parce que même s'ils ne vivent pas la même situation que nous, ils sont très humains dans leurs réactions, sentiments, etc, ce qui nous pousse à ce que j'ai appelé l'universel (mais ce terme est excessif^^). Par exemple le coup de l'amour manqué entre Simon et la-fille-dont-je-ne-me-souviens-pas-le-nom est quelque chose qui selon moi a dû parler aux gens. Ou encore la relation mère-fils ambigûe et les conséquences que cela a sur la fille: cette dernière devient cinglée car elle sent que la mère et le fils, sous des atours d'agression constante, sont en plus profonde intimité qu'elle et sa mère.Si ce n'est de l'adhésion aux personnages, au moins de la compréhension, de la compassion, ou même encore une condamnation de leurs actes. C'est ça qui est beau dans ce film, la complexité et le tragique de la vie m'y ont semblé bien retranscrits.


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MessagePosté: 16 Aoû 2008, 10:28 
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Gerry a écrit:
Bon, je vais arrêter avec Desplechin. Comme tous ses films, je trouve que la mise en scène a de la classe, de la gueule, mais que ça reste de l'enluminure, de la poudre aux yeux. Y a un effet bourratif qui ne passe pas chez moi : les discours caméras, les iris, les fondus enchaînés ou au blanc ou (etc.), les ombres chinoises, le chapitrage... Ca donne un film très fluide, rarement ennuyant, mais assez creux.
Et surtout, j'en ai jamais rien à branler de ses personnages et de ce qu'il raconte.

Ah ben tiens je suis exactement sur cette ligne.
Je ne peux pas dire que c'est mauvais, je craignais un film "intello bavard littéraire", et même si c'est bavard, ça n'est pas le cas, mais ça ne passe quand même pas.

Au début ça se suit quand même relativement bien, mais comme les personnages n'arrivent pas à me captiver, quand au bout de 2h de film, je m'aperçois qu'en fait ça ne fait que 50 minutes et qu'il en reste les deux tiers, je prends quand même un coup au moral.

Après, il y a des bonnes scènes de temps en temps, donc ça n'est pas spécialement désagréable, mais la fin arrive quand même comme un soulagement (même si les dernières scènes sont plutôt bonnes, justement).

Enfin bref, perso je mets un 3/6 de légère indifférence.


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MessagePosté: 15 Déc 2008, 17:08 
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Inscription: 01 Mai 2007, 12:27
Messages: 12731
Localisation: Actresses
Toujours autant de mal avec Arnaud, comme dit Gerry c'est des belles enluminures, mais je trouve ça extrêmement vain, un ennuie profond, je n'y arrive pas.

Par contre je trouve Almaric absolument prodigieux, il habite le cadre, écrase la concurrence de manière tellement radicale que ça amoindri encore plus le film. Je ne regrette pas de l'avoir vu juste pour lui.

2/6


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MessagePosté: 06 Mar 2009, 21:32 
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Inscription: 04 Juil 2005, 16:48
Messages: 11648
Localisation: in the forest of the Iroquois
Noony a écrit:
Faudra évidemment que je le revoie.


C'est fait et je trouve ce film absolument merveilleux de bout en bout.

Voila voila...


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MessagePosté: 06 Mar 2009, 21:58 
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Inscription: 20 Fév 2008, 19:19
Messages: 9930
Localisation: Ile-de-France
Je l'ai revu ya une semaine aussi... et totalement d'accord, c'est d'une intelligence sans pareille, c'est assez complexe, mais le ton reste sans prise de tete, c'est d'une lucidite et d'une sagesse remarquable (le coup des "chercheurs de connaissance" sur un montage silencieux de differents travellings dans la ville est prodigieux)...

Alors apres, je ne vais pas jusqu'au 6/6 car j'adhere pas a tout les parti-pris, du genre Amalric qui parle face a la camera en guise de lettre, ou alors le texte du personnage d'Anne Consigny qui est bien agacant, mais c'est globalement un enorme film.


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MessagePosté: 29 Mar 2009, 11:24 
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Encore plus démonstratif et artificiel que d'habitude, mais comportant son lot de scènes savoureuses, le dernier Desplechin se regarde avec intérêt. Malgré l'effort (un peu trop) évident, aucune séquence n'atteint le quart de la moitié de la "lettre" de Rois et Reine.

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MessagePosté: 20 Mai 2015, 02:41 
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Film Freak a écrit:
Très agréable surprise que ce Conte de Noël qui reprend le chroniquage on ne peut plus naturel de La Vie des morts, avec tout ce que ça contient de drame et d'humour, mais l'étoffe en approfondissant arcs narratifs et protagonistes, aboutissant à la création d'une sorte de tragédie antique à l'ère de la médecine moderne et de la génétique.
Du coup, ça m'a beaucoup plus convaincu que ce premier essai.

Pour le genre, c'est super osé dans l'écriture et la mise en scène (ces monologues face caméra, ces iris) sans jamais être chiant. Ca a beau être segmenté et foisonnant de récits et de personnages, c'est toujours fluide et organique, tant dans la forme que le fond.

Les interprétations sont assez magistrales, à commencer par Amalric, toujours parfait (dans son emphase, dans son cynisme, dans son oeil tordu), mais tous les autres aussi...même Deneuve et Mastroianni que je trouve généralement méga froides (re)deviennent belles et chaleureuses ici, voire même sexy (ah ouais, faut qu'il arrête d'imposer Devos comme "une bombe" le père Desplechin, c'est tout sauf une bombe, surtout quand t'as ces autres actrices autour).

La seule avec laquelle j'ai un peu de mal, c'est Consigny...je comprends la démarche mais je trouve ces dialogues et son jeu un poil trop ancrés dans une certaine théâtralité (sans doute voulue) qui dénote quelque peu avec le naturel crédible des autres (qui n'ont besoin ni d'image granuleuse, ni de caméra à l'épaule, ni de séquences de 15 minutes pour être naturalistes...suivez mon regard).
Même le gamin est bien. Et le père est génial. Et Poupaud aussi, je crois que le dernier film avec lui que j'ai vu, il avait encore l'image/rôle du jeune con qu'il arborait hautainement (un flambeau qu'il a passé à Louis Garrel) et je l'ai trouvé ici très humain, très touchant.

Pour les bémols...j'ai trouvé la caméra un peu trop inutilement mobile dans le premiers tiers, ça me fait sortir du film de la voir constamment traveller à chaque plan...et le dernier tiers s'étire un chouille, rien n'ennuyant, juste un peu long.
Surtout que la "sous-intrigue" Simon/Sylvia, bien que décelable dès le début, semble n'éclore que dans la dernière partie et s'avère complètement détachée de l'axe principal (la maladie, le passé de la famille, la rivalité Henri/Elisabeth), ça fait un peu bizarre.

Un film super riche donc, je regrette qu'il n'ait rien eu à Cannes et j'espère qu'il sera reconnu aux Césars.

4,5-5/6

Et c'est toujours aussi bien.

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