Forum de FilmDeCulte

Je n'avais vu que Rois et Reine, duquel j'étais vraiment passé à côté. Mais celui-ci je le sentais bien. Et voilà, j'ai adoré, à ma grande surprise. J'ai trouvé ça brillantissime, merveilleusement écrit et joué, riche et dense (quitte à perdre un peu en émotion), mais toujours intéressant. Les 2h30 passent comme un pet. Ca reste en tête longtemps... Un grand et beau film!

Un bon gros 5/6, qui sera haut placé dans le top final. Je suis content!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

;;;

Le film montre-t-il l'acteur qui joue dedans?

Le dialogue entre Simon et Sylvia est extraordinaire. Terrible. Ce qui est fou c'est que ce genre de scène te fait jubiler dans la forme (en l'occurence les mots), mais t'emmène à l'extrême opposé dans le fond (le "drame déchirant"). Ca tue.

Et même le "j'aime voir des enfants" de Françoise Bertin (Rose-Aimée), qui passe complètement inaperçu, m'est arrivé telle un flèche en plein coeur.

Ou le "Mon ami... Mon ami..." de Fiona.

Ou les mains sur Chiara Mastroiani.

Pwaaaah plein plein de choses qui restent en tête.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tu fais plaisir, Arnotte....

Enorme envie de revoir ce chef-d'oeuvre.

Voilà, le film déchire autant sur la forme que sur le fond, le Despleschin nous balance quand même une histoire familiale dont tout le monde aurait a priori pu se foutre et il en fait un récit captivant et qui nous touche tous.

Merci pour la remontée du topic, je m'apprêtais à aller le déterrer...

Dire à quel point Rois et reine m'agace tient du pari de haute volée.
Donc Desplechin et moi (même si je me rappelle avoir aimé Esther Kahn), c'est tout simplement une incompatibilité fatale.
Ma raison d'aller voir celui-là tient en 2 mots, Chiara Mastroianni, et d'ailleurs dans ce film elle est plutôt inintéressante au possible, j'aurais mieux fait de m'abstenir.

Donc voilà, sans que le film m'irrite comme l'avait fait le précédent, je ne comprends absolument pas comment on peut s'attacher un tant soit peu à ce qui se passe à l'écran, tellement tout me paraît écrit, poseur, sans ancrage, sans lien. Amalric est marrant 2-3 fois mais enfin euuuh la complaisance d'interprétation et de filmage des yeux ronds injectés de sang ça va, quoi. Le pire étant quand même Emmanuelle Devos, qui m'insupporte (alors qu'il m'arrive -rarement c'est vrai mais quand même- de l'apprécier). Son personnage est pour moi symptomatique de ce que je hais chez Desplechin : on te fait sentir à quel point ce personnage est libre, et à quel point elle est dans le vrai, à quel point elle est lucide, contre tous les autres. Le point de vue t'est asséné, à coup de non-répliques et de gros plans. Alors que c'est juste une grosse truie inutile.

Tout m'est étranger, j'ai l'impression de voir des individus sortis d'un simulacre de vie qui n'a rien à voir avec la vie-même. Non seulement je ne peux pas y adhérer, mais, contrairement à d'autres films que je n'aime pas mais auxquels je peux reconnaître des qualités, je n'arrive pas à comprendre que quelqu'un puisse. Un énorme mystère pour moi, même si j'arrive à "suivre le film" sans avoir des envies de meurtre toutes les deux minutes (c'est déjà ça).

Je retiens une chose quand même, Melvil Poupaud, qui vieillit foutrement bien et qui a réussi à éveiller mon intérêt. Et c'est le seul à imposer sa présence propre.

Non.

Je commençais à désespérer. Voilà, maintenant j'ai envie de le voir.

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Au contraire je trouve qu'avec ces personnages-là, ce milieu, et puis le style de Despleschin par-dessus, c'est vraiment tout sauf du touchage universel. Moi je me sens complètement étranger à tout ce qu'on raconte, à tous les personnages et leurs liens ou problématiques.

Voilà je serais à leur table de Noël, je jouerais avec le chat, ou je boirais, ou j'enverrais des sms, sans rien dire.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Chaque scène de dîner du film me rappelle mes déjeuners du dimanche midi, avec les cousins et la famille.

C'est fou hein

Ma maigre contribution.

Et bien, à ta table, j'aurais fait le gros autiste.

ben pourquoi tu parles pas Nicolas?

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Doll, it's a heartbreaking affair

Okay donc en fait Nijal c'est simplement un vendu au Nord-Pas-de-Calais...

Ceci explique celà.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui bon, assez d'accord, mais c'est quand même une histoire de dingues hein..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui, mais tu comptes pas.


* et pah *