Forum de FilmDeCulte

"Ne jamais refuser une invit' gratos vers l'inconnu": c'est mon motto



woah

Bon en fait ça ressemble à un long épisode du Miracle de l'amour sur scène, avec une solide et constante enfilade de clichés, des reprises musicales parfois très très douteuses (chorégraphiées par une disciplette de Bianca Li), mais je m'attendais franchement à pire (ça va vite, c'est inconséquent). Sinon tu subodores assez facilement les ajouts de Ruquier sur la pièce originale espagnole, dès qu'il y a un gros calembour complètement nul et hors propos qui jaillit d'un coup.

Titoff est un loukoum, Elisa Tovati minaude mais elle est super bien gaulée, le mec de Ruquier est physiquement un peu mieux que lui (quelle classe ce genre de remarques), et la black semble vraiment sortie des couloirs du lycée de Premiers baisers (on y revient).

Rien à voir mais Jacques Seguela a soit une petite fille très très affectueuse, soit euuuh. *oui jeune foruméen hétéro célibataire, attends donc d'avoir 74 ans*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Ben pourquoi ne pas écrire dans ce topic en fait



La correspondance imaginaire entre Joan Crawford et Bette Davis avant, pendant, et après le tournage de Baby Jane, Marboeuf se servant des mines d'or d'anecdotes autour des deux comédiennes pour monter une comédie vacharde jusqu'à l'évocation désenchantée de deux monstres devenus anachroniques dans un Hollywood 60's en mutation. Les deux comédiennes (Séverine Vincent et Julie Marboeuf) parviennent avec assez de brio à ne pas se laisser écraser par leurs rôles, à travers une mise en scène jouant d'abord sobrement du passage de témoin entre les deux joueuses de ping-pong, avant de se laisser aller à plus de lyrisme (la projection des couvertures d'un âge révolu) avec succès.

Ca se joue jusqu'au 27 avril.

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Doll, it's a heartbreaking affair

La Estupidez
Marcial di Fonzo Bo / Chaillot

J'aime beaucoup l'inventivité de Di Fonzo Bo, ses idées foisonnantes de mise en scène qui ne se répètent jamais de spectacle en spectacle, l'énergie de sa direction d'acteurs, ses choix musicaux, son talent à tout autogérer de A à Z ... moins les auteurs qu'il choisi d'adapter, sorte de bouffons loufoques avec des breloques d'histoires un peu vaines, même si ses Copi réservaient de bonnes surprises comme Eva Peron.

Rebelote ici où ça s'agite dans tous les sens, où les comédiens sont époustouflants à enchaîner 25 rôles à cinq sur plus de trois heures avec en premier plan la gouaille et le plaisir de revenir sur les planches de Karin Viard. Maintenant l'histoire fait penser à une sorte de vaudeville sur une mystérieuse cassette expliquant le sens d'une équation censée être l'explication de tout, une mystérieuse toile volée (entre autres). Bref c'est bien dommage que tout ça s'éternise et n'aille jamais plus loin que la pochade qui ne fait rire que les plus jeunes (un peu comme du Eric & Ramzi en fait) parce que malgré le talent évident des cinq comédiens, on finit plus par n'apprécier que de simples numéros de transformisme menés à toute allure.
En tournée à Rennes, Bordeaux, Lyon...

"Le Voyage de Monsieur Perrichon", d'Eugène Labiche.

Je joue le rôle d'Armand Desroches.

La première J-4! Vivement...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Alors c'est ce soir *good luck*

Pour ma part je n'y jouais pas mais certains matins j'ai la tête de certains de leurs masques



NUO DU JIANGXI ET DU ANHUI, Théâtre d'exorcisme, qui comme son nom l'indique transpose sur scène la chasse au démon de ton village chinois, en deux parties. Une première, qui est dans le pur rituel à masque dans une forme encore archaïque, et un peu aride. Et surtout une deuxième, plus narrative, plus spectaculaire, à la bande sonore plus élaborée, en préfiguration de ce qui fera l'Opéra de Pékin, et où le théâtre d'exorcisme est l'occasion de raconter les grands mythes à travers des danses offertes aux Dieux. C'est très réussi.

Ca fait partie de la prog du Festival Imaginaire, et ça se joue jusqu'au 13 avril je crois, Métro Forts d'Aubervilliers (enfin c'est peut-être déjà complet).

Parce que c'est le moment de te réconcilier avec la Chine baby.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Kisses Cause Trouble qui mixe dans un grand n'importe quoi à sketches maîtresses-femmes, zombie débile, esprit Rocky Horror, attirail sm et un gros chaudron d'absurde musical à seins manquant parfois de rigueur en ce qui concerne écriture (quelques flottement niveau impro) mais j'ai trouvé ça bien marrant. Ca se rejoue ce soir et mercredi/jeudi prochains comme indiqué plus bas.

http://www.myspace.com/kissescausetrouble

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Doll, it's a heartbreaking affair

un tiers UP, deux tiers DOWN



A Hollywood, pour arriver en haut de l’affiche, il faut aussi occuper le terrain médiatique. Pour qu’on parle de vous quand on est un jeune acteur en pleine ascension, quoi de plus efficace qu’une belle histoire d’amour – si possible avec une femme ? C’est ce que Diane, une grande impresario de Los Angeles, essaye d’imposer à Mitchell, sa star montante qui ne voit pas tout à fait la vie comme ça. Il devra se plier à la règle, du moins aux yeux du public.

L'impression de voir deux pièces en une, une avec une comédienne géniale, Raphaëline Goupilleau, entr'aperçue dans Les Témoins, ici en attachée de presse witty qui a droit à à peu près toutes les bonnes répliques de la pièce dans un vrai rôle féminin d'auteur pédé. Elle est par ailleurs nommée aux Molière pour ça, parce qu'elle le vaut bien.

Et puis il y a une pièce beaucoup, beaucoup plus premier degré pouf-pouf entre un gigolo amoureux (Edouard Collin, un peu le mec d'une nuit) et une star montante (Arnaud Binard, un peu le mec de ta vie) qui finit rapidement par tourner à vide dans ses petits dessous sentimentaux hollywoodiens et qui n'a jamais le même éclat. Je parle même pas de la troisième pièce avec la seconde meuf complètement laissée à l'abandon.

Alors, quand la première est sur scène, ça marche...

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Doll, it's a heartbreaking affair

Arnaud Binard est le premier rôle du nouveau Brisseau, qui sera sûrement à la quinzaine.

Je promets des éclats de rire monstrueux pendant la projo.

Je compte sur toi et sur ta bisexualité de placard pour me rapporter l'état des scènes de cul.

Y'a une scène de partouze sous hypnose qui promet beaucoup.

Mais y'a surtout une scène de masturbation en apesanteur qui se termine au XIV° siècle, et là, on touche au divin.

Sinon, bisexualité?

Je pensais au zappage immédiat mais j'avoue que là tu m'intéresses.

*bon, si c'est Raoul Ruiz en face*

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Doll, it's a heartbreaking affair

C'est totalement ratable!

y'a un ruiz à cannes?

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Je sais pas du tout, je disais ça au pif...

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