Forum de FilmDeCulte

L'homme est foncièrement égoiste. (c'est mon point de vue vous ne le partagez pas je sais )

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

citons une source vaguement objective, wikipedia: "le libéralisme prône l'établissement d'une société caractérisée par la liberté de penser des individus, le respect du droit naturel, le libre échange des idées, l'économie de marché et son corollaire l'initiative privée, et un pouvoir politique transparent garantissant les droits des minorités".

donc bon.

quand à ton micro-spoiler: exactement. Et si on ne freine pas nous-mêmes, sur le mode d'une décroissance soutenable, on sera forcés de le faire à moyen terme, et ceux qui morfleront ne seront certainement pas les plus riches.

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Ne confonds tu pas libéralisme et néo-libéralisme?

je ne comprends pas la logique: puisqu'il est foncièrement égoïste, aidons-le à l'être plus encore, ne luttons pas contre, c'est ça l'idée? c'est courageux.

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non.
je suis contre l'économie de marché.

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Je ne crois pas que l'homme puisse fonctionner de la sorte, l'histoire, et il ne s'agit pas de te balancer le stalinisme à la gueule, semble le confirmer

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There is no such thing in life as normal

donc on fait quoi? on attend et on laisse faire?

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C'est le principe d'une utopie de ne pas pouvoir être mis en oeuvre. C'est pas non plus une raison pour la rayer de l'horizon politique.
Pour construire le monde, il faut le rêver d'abord.
Ce principe de réalité imposé à tout moment du processus politique, qui empêche à la base toute réflexion différente du mouvement général impimé à la politique d'aujourd'hui, c'est vraiment la sclérose, la non ambition.
Pour moi elle est là la limite intellectuelle.

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Pré Carré

Je ne comprends pas, je dois effectivement être limité, comment un programme qui ne peut être mis en oeuvre pourrait avoir un horizon politique

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There is no such thing in life as normal

Ce que l'Histoire confirme, c'est que le pouvoir corrompt, et que la seule politique qui ne rentre pas en conflit avec ses principes une fois qu'elle est appliquée est celle qui à la base inclue la jouissance du pouvoir et sa perennisation.

En gros, facile de ne pas se tromper quand sa seule ambition est de continuer et creuser dans le sens des choses, le monde comme il va (mal). Ne surtout pas changer le monde, décreter "la fin de l'Histoire", c'est ça l'idée du "réalisme".

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Pré Carré

Il n'y a pas de programme, mais des idées, des valeurs et des convictions. Le chemin est à inventer. Pas de "mise en oeuvre" ou de plan à suivre. Je ne suis pas technocrate ou tactitien, donc les choses concrètes à faire me paraissent floues aujourd'hui, mais il me semble d'ailleurs qu'il y a trop de tactitien en politique aujourd'hui, et peu de monde pour penser la politique réellement.

L'idée de décroissance dont parle Zad, qui aurait dû s'imposer comme sujet de reflexion avec la question écologique au centre des débats, ou simplement le changement de république qui semblait inévitable après 2002, tout ça a été gentillement écarté des reflexions pour une préservation du statut quo coute que coute, et bien confortable pour ceux déjà au pouvoir.

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Pré Carré

Donc tu es anti-capitaliste avant tout. Et tu préfèrerais quoi au marché?

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

une économie de troc

une économie sociale, amenée par la décroissance soutenable, et dont il faudra définir les contours démocratiquement (je ne suis pas anarchiste).

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tu me rappelles georges, politiquement.

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