Forum de FilmDeCulte

il est tranquille ce topic ces derniers mois!

Oui c'est dingue !

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Netflix les gars, Netflix.

Bah à notre décharge, même dans une optique de taper sur le gouvernement, y a pas grand chose à se mettre sous la dent (suffit de regarder l'interview là, il se passe juste RIEN).

C'est assez vrai. Hollande est le Deschamps de la politique.

Il y a bien des choses à dire, aussi bien sur les politiques que sur les journalistes qui nous font leur spectacle habituel. Mais tout est tellement fucked up et hors de la réalité que j'ai fini par en avoir rien à foutre au moins jusqu'aux prochaines élections importantes.

Quelqu'un du milieu du cinéma pour m'expliquer le bazar ambiant à propos des conventions collectives ? C'est assez confus.

De ce que j'ai compris, l'état veut encadrer et augmenter le salaire des techniciens pour stopper l'emploi de techniciens à des salaires dérisoires ou selon des arrangements pas nets. C'est en théorie tout bénéf pour les employés sauf que les petits producteurs ne peuvent absolument pas s'aligner là-dessus et que du coup ça voudrait dire des projets qui se montent pas et des techniciens qui se retrouvent sans boulot. Donc serpent qui se mord la queue. Et vu que le truc a été signé par 4 gros producteurs ils n'ont pas conscience de la réalité du terrain où beaucoup de projets existent grâce à des arrangements, des salaires réduits en accord avec certains techos etc... Après j'ai entendu des arguments débiles comme la productrice d'Amour qui dit que les techniciens acceptent un petit salaire pour avoir le nom de Haneke sur le CV, ça pour le coup c'est un peu honteux.

De toute façon difficile de se faire une opinion sans connaître profondément le sujet.

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CroqAnimement votre

Merci, c'est donc à peu près ce que j'avais compris. Ce qui me surprend, c'est que cette revendication est exactement la même que celle des créateurs de start-up ou des artisans, par exemple. Il aura donc fallu attendre que le petit monde du cinéma soit menacé par ce qui plombe des entreprises depuis des décennies pour qu'il ouvre un peu les yeux sur les limites du code du travail. Evidemment, un projet "artistique", qui peut attirer à lui des techniciens prêts à revoir leurs exigences salariales à la baisse pour la beauté du projet, n'a rien à voir avec une PME industrielle. Mais il ressemble beaucoup aux start-up du web actuelles qui pourraient recruter sans problème sur la seule base de leur projet (beaucoup de développeurs sont prêts à gagner peu et à travailler beaucoup pour un projet hyper innovant, avec des horaires souples, une ambiance fun, etc.) mais qui ne le peuvent pas pour des raisons légales.

Bref, ça me rappelle un peu le mouvement des pigeons, avec ces entrepreneurs qui se sentent à la fois floués par l'Etat, les partenaires sociaux et les grosses sociétés (qui comme d'hab font les lois comme ça leur chante). Le monde du cinéma se découvre libéral.

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There is no such thing in life as normal

La secte des sans honneur ne cesse de s'agrandir...

Pauvre merde.

"Escroc ! Menteur !"

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Netflix les gars, Netflix.

Plus gonflé que lui tu t'envoles.

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Ok, lui, ça a tellement été facile que faut m'expliquer pourquoi Woerth est toujours tranquille.

Même si son comportement a été lamentable et que j'attendais sa démission, je ne vois rien qui justifie toute cette décharge de haine qu'on voit depuis ce matin . Que ce soit le PS, avec le multirécidiviste Harlem Désir qui ose donner des leçons, ou Vallaud Belkacem qui déclare "Nul n'est à l'abri d'avoir un menteur dans sa propre famille" à propos d'un homme qu'elle a cotoyé et défendu alors qu'elle connaissait probablement la vérité, la droite et ce défilé de magouilleurs, et surtout les journalistes qui ont fermé les yeux et méprisé Mediapart et qui maintenant jouent à celui qui criera le plus fort (Libé = presse de caniveau ; personne ne mérite une telle Une, à part Josef Fritzl à la rigueur), personne n'est digne de respect. A vomir. Que les journalistes, militants et politiciens qui demandent une république irréprochable commencent par l'être, irréprochable, au lieu d'agir comme des charognards.