Forum de FilmDeCulte

J'aime American Gigolo et The Thief (meilleur Mann) !

Ouais je suis moi même surpris. Larmes aux yeux la moitié du temps. Bon je suis épuisé aussi hein.

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Netflix les gars, Netflix.

Le Bruckheimer d’avant Flashdance ne compte pas, après il fait Beverly Hills Cop et Top Gun, enchaîne avec deux autres Tony Scott, et de là on en arrive à… Michael Bay (Thief est dans mon top 3).


Beaucoup de gens pleurent. Beaucoup de gens doivent être épuisés.

C'était agréable. Je n'ai pas vu le premier à part quelques extraits de la scène de volley je crois donc pour moi "Take My Breath Away", c'est As Tears Goes By, quelques remarques :

- La branlette sur Tom Cruise et ce qu'il incarne en tant que star, je m'en fiche un peu et me paraît franchement bizarre. L'équivalence reprise à qui mieux mieux entre l'artisanat à l'ancienne solide et résilient et les produits à bas coûts condamnés par l'obsolescence programmée me laisse elle-aussi sceptique. D'ailleurs les acteurs incarnant les jeunes pilotes sont bien dans un registre en fait qui est toujours plus sensible que celui de Cruise, ce qui les rend peut-être plus fragile en termes de starpower (je savais que j'avais vu Miles Teller dans plusieurs films mais j'étais incapable de me rappeler lesquels). On le retrouve tel qu'en lui même, souriant, presque trop, sympathique. Un acteur comme d'autres. Le vrai suspense concerne l'apparition de Val Kilmer dont j'ignorais ou j'avais oublié qu'il avait perdu l'usage de la voix. Confrontation difficile à filmer, impossible à rater, traitée sur un mode simple, via des formules succinctes et un peu bateau sur écran, et la dose nécessaire de gravitas est désamorcée par une blague. Le visage de Kilmer, bien que bouffi et ravagé, est toujours reconnaissable, face à celui inchangé de Cruise, et ne déparait pas tant que ça : son aspect artificiel qui laisse entrevoir l'humain dont un filer de voix ne peut même plus sortir pointe finalement vers cette éternelle jeunesse artificiellement entretenue par Cruise. C'est dans cette rencontre que finalement le film dit quelque chose d'intéressant de Cruise.

- Le côté plaisant du film tient à sa décontraction, présente j'imagine dans le premier. Cette décontraction est visible dans le choix de commencer par un moment fort, le passage à Mach 10, dans une scène somme toute minimaliste aux niveaux des moyens : des vrombissements, la caméra rivée sur un mec dans un cockpit, des cieux de traîne, des adultes comme des gamins dans une salle de contrôle, Ed Harris qui joue les militaires inflexible. Plus tard le film réussit, en forçant toujours un peu, les moments de camaraderie. Choisir de donner une telle importance au bar où se retrouve les pilotes marque cette décontraction. Dans ce bar se joue plaisamment devant nous, même si nous ne sommes pas dupes, le fantasme de la chaleur humaine.

- J'ai été cueilli par la scène de Cruise qui passe par la fenêtre. Bravo pour ce jumplaugh finalement attendu.

- La bande-annonce du dernier Thor et son je-m-en-foutisme assumé font un peu envie : on aimerait qu'il verse dans le délire heavy metal à fond.

- En territoire ennemi est un bon film.

Fallait que ça merde à un moment.

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Oui surtout qu'il a édité pour rajouter ses trucs de troll qui n'existaient pas dans son premier message.

Chassez le naturel...

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Netflix les gars, Netflix.

Le sens de l'histoire va dans la réhabilitation d'En Territoire Ennemi, le simple fait d'y penser 21 ans après la sortie du film en voyant Top Gun va dans ce sens.
Je me suis rendu compte hier que le générique du film de John Moore était un hommage à Top Gun. Mes remarques sur les mérites comparés en termes de starpower de Cruise et de sa relève sont de bonne foi.

On a retrouvé l'employé de Sony qui a pensé que c'était une bonne idée de ressortir Morbius sous prétexte qu'il y a beaucoup de memes dessus.

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Tu dis quoi au juste ? Je n'ai pas compris. Sinon le film me frappe plus par sa gravité (son drame) que par sa décontraction, compte tenu de ce qu'on peut attendre d'une suite de Top Gun.

La décontraction vaut pour une certaine manière de présenter les choses. Peut-être que c’est lié à cet aspect clipesque qui plonge ses racines dans le premier.
Je voulais juste dire que je suis assez peu sensible au discours selon lequel le film commente le statut de giga star de Cruise, en en faisant sur le statut de giga star de Cruise et le fait qu’il serait l’énième dernier représentant d’une espèce en voie de disparition. C’est un cliché rebattu chaque fois qu’un acteur fait mine de tirer une sorte de révérence et revient sur son passé. S’il faut isoler quelque chose de singulier chez Cruise, c’est cet aspect de bulldozer qui le voit traverser le temps quasiment inchangé, grâce à des coups de bistouris plus agiles que chez d’autres et l’hygiène de vie ad hoc. Le motto du film « don’t think (act) » résonne de manière peut-être un peu inquiétante par rapport à ce que l’on sait de la scientologie si on voulait aller du côté de la lecture biographique.
Finalement je me ravisais un peu en disant que les acteurs qui jouent les jeunots, excellents, impriment moins la pellicule de leur présence parce qu’ils ont pas ce côté bourrin de Cruise.

SPOILERS

Je crois que tu as une petite tendance à Gontrand-iser en allant chercher midi plutôt à quatorze heures qu'à douze, d'où le fait de trouver plus pertinente la lecture scientologique que la lecture sur le statut de Cruise, même si cette dernière est toujours rendue possible par le côté surhomme de Maverick/Cruise. En l'occurrence le motto du film "You think up there, you're dead" est habilement retourné in fine puisque Rooster désobéit à Maverick en réfléchissant, avec de l'humour qui ne gâte rien voire sauve la mise (tout comme est habilement retourné "It's not the plane. It's the pilot", deux fois même), et c'est une réplique pénible qui date de 86, année où Cruise n'était a priori pas encore scientologue/converti par son épouse Mimi Rogers, dont le père était un des pontes de l'Eglise (merci le documentaire Arte : https://youtu.be/sF8LjQW31r0).

N'empêche que ça :


C'est du caviar, mais il faut que ce soit dit par des cadors comme Cruise et Harris (entre parenthèses, c'est marqué McQuarrie all over it puisque Hunley/Baldwin pourrait en dire autant dans MI).

C'est clair. Dialogue fabuleux, taillé pour la bande-annonce.

JE VEUX MON HOME CINEMA POUR FAIRE PETER CE FILM DANS 3 MOIS.

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Netflix les gars, Netflix.

Ah c'est sûr que c'est plus facile de poster une vidéo de propagande après Top Gun qu'après Incroyable mais vrai.

Le pire reste la propagande de Licorice pour les bons sentiments.