Forum de FilmDeCulte

Va falloir créer un Godwin point pour le mot "réac"...

_________________

on va dire que la pensée théorique mise en avant ici me semble assez rigide voir auto-caricaturale (c'est même pas du branlage, juste de la grille analytique sommaire), c'est clair que ça peut susciter l'envie d'aller penser autrement

Bingo.

_________________

Vas y lâche toi hein, montre nous, perso j'attends que ça...

je sais pas. le point de vue de tetsuo se défend en tout cas. si sa première phrase était certainement un peu provoc', la suite est intéressante. et puis ça mène au débat. on est là aussi pour ça. tandis que la phrase de jericho est juste balancée quoi.

_________________

Putaaaain le débaaaat ZZZZZZZ... Tetsuo t'as fait fort encore une fois pour chercher la mouise. Tu l'as cherché. Et si tu veux mon avis tu t'es mal exprimé.

Samedi je me refais La Meglio Gioventu et j'espère confirmer mon 6/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Mais c'est pas que sur la branlette qui plus est, pour ma part j'ai juste avancé que le film se fondait sur une idée, que je n'aimais pas ça, que le film m'avait paru redondant pour cette raison... les réactions sont proche de l'insulte et de plus n'avancent pas où se trouve le foisonnement d'idée du film... à partir de là on peut pas discuter, branlette ou pas.

arrête ton char.
je ne vois pas comment on peut prétendre "penser" si on ne définit pas les termes que l'on emploie ("cinéma" et "télévision" en l'occurence puisque " ce qui est destiné à la télévision soit obligatoirement de la télé ni que ce qui est destiné au cinéma soit obligatoirement du cinoche", j'attends les nouvelles définitions de Testsuo).

_________________
L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

J'ai donné des exemples concrets de profondeur du film, que ce n'est pas que la déchéance du héros (d'ailleurs, comme Mr Chow, je ne trouve pas du tout le film pathétique ou si descente en enfer que ça..). Qu'il y a un propos derrière, sur la déchéance des corps, sur l'acteur hollywoodien, sur la glorification stéroidale de l'amérique des années 80 et sa déchéance

Bah j'en ai un peu marre de la théorisation du cinéma à ce niveau... j'aime ce qui m'invite à mieux comprendre ou à penser un film, m'ouvre à des richesses de perspectives, mais pas une pensée qui voudrait tout définir et orienter. D'ailleurs je pense de moins en moins que le cinéma par exemple soit un art refermé sur lui même, son langage se nourrit de diverses influences avant lui, comme le cinéma a nourrit aussi des arts qui sont apparus après lui.

Donc les histoires de querelles entre télévision et cinéma en fin de compte sont assez ridicules, et estimer que le seul langage "jugé" purement cinématographique soit le seul valable et valorisable dans un film, c'est rigidifier beaucoup de choses. C'est normal après que l'on assène que le "cinéma est mort", on ne peut guère respirer dans ce genre de discours systématisé, où l'on se rattache à fantasmer une sorte de pureté autocentrée et poétique. Comme si c'était une sorte de graal...

La déchéance du corps c'est même pas derrière, c'est devant, ce qui n'est pas un défaut bien sur... Sur l'acteur hollywoodien je trouve pas ça très pertinent, la symbolique me semble un peu tirée par les cheveux même si je vois ce que tu veux dire. De plus je trouve que les particularités impliquées par le catch ne sont pas exploitées, le trajet aurait été pour un film de boxe ça ne m'aurait même pas surpris; mis à part une opposition "combat sur le ring-accolade dans les vestiaires" je ne vois pas trop, c'est dans le scénario quoi, voilà... Pour la déchéance je suis d'accord, on voit que ça, on expose rapidement d'où elle vient et ensuite on se la prend dans la gueule, tout le long... voilà pourquoi je dis que ça se réduit à une idée, tout est là pour appuyer cette déchéance et non pour l'expliquer (toi qui parle d'arrière plan politique, la simple déchéance ne fait pas un film politique) ou l'approfondir... Voilà, j'aime pas cette répétition du gars en déconnexion totale avec tout, et le film qui se contente de montrer cette déconnexion par le prisme réaliste me gonfle.

Tu m'as compris.

Oui ta pensée est tellement la meilleure qu'elle ne se montre pas Jericho... pas besoin, au dessus de tout. Sinon je suis assez d'accord Chow, pour ne pas brider les possibilités de pluralités du cinéma.

je pense que personne ne voit le cinéma comme un art refermé sur lui-même ici, même si certains semblent penser qu'il est mort en 1980.
et il y aura des querelles entre le cinéma et la télévision tant qu'ils existeront en tant que médiums distincts avec des intérêts fondamentalement différents.
et bien sûr qu'on peut respirer dans ce constat si l'on continue à voir le cinéma partout où il est, c'est-à-dire en effet pas uniquement au cinéma.

_________________

Bah, je suis assez d'accord avec Karloff et Mr Chow concernant ce film (que je ne considère pourtant pas comme un chef-d'oeuvre).