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MessagePosté: 24 Avr 2023, 04:17 
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Garçon-veau
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Moi je réserve toujours en ligne donc je les dépasse (les bornes).

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Netflix les gars, Netflix.


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 07:10 
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Film Freak a écrit:
Je n'attends rien d'un guichetier à part qu'il me donne mon ticket. Aucun ne m'a déçu à ce jour.

Je réponds à l’argument des lieux « déshumanisants ».


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 07:27 
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Ouais chuis pas là pour ça.

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MessagePosté: 24 Avr 2023, 07:31 
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J’espère quand même que tu leur souhaites « bon courage ».


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 09:29 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'ai vu le film sans rien en savoir comme j'aime souvent le faire et ce fut une merveilleuse surprise. C'est vraiment un film d'une douceur assez incroyable. J'ai beaucoup aimé comme dans la première partie tu attends à ce que quelque chose de négatif, de cruel apparaissent chez ce couple trop gentil pour être honnête (notamment la première nuit, la fille dans son lit, la porte qui s'ouvre tu imagines tout de suite le père venir la tripoter et pas du tout) mais pas du tout. Au contraire plus le film avance et plus cette relation devient tendre et belle, sans effusion d'émotion ou geste d'affection factices, juste le bonheur de cette brève cohabitation.

Il y a des maladresses (la mégère trop démonstrative, ce suspense un peu nul autour du puits à la fin) mais ça ne m'a pas gâché l'émotion brute du film. J'ai particulièrement adoré la toute fin, ce que le film se permet, s'autorise et j'ai lâché les amarres à ce moment là
cette course en avant de la fille vers eux, ce refus de les laisser partir, ce petit montage des moments passés ensemble et le "daddy" final, sublime. J'avais pas pleuré comme ça au ciné depuis longtemps.
Vrai grand moment de mélodrame et le film assume ainsi une forme intermédiaire très réussie entre chronique sociale presque naturaliste et la tentation du conte dickensien sans en faire trop, toujours à la bonne distance, sans musique lourdingue ou effet de style superflus. Juste trois lumières la nuit sur l'horizon maritime et l'émerveillement bref que ça convoque.

La petite est extraordinaire, son regard bleu est inoubliable. Beaucoup aimé plein de détails comme cette figure de l'enfant, silencieux et soumis, qui s'assoit pour attendre l'adulte et comment c'est réinventé dans cette nouvelle famille (le père qui pose un gâteau à côté d'elle). Gros coup de coeur.

5/6

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MessagePosté: 24 Avr 2023, 09:42 
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Le doutage


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 10:09 
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Te fais pas avoir.


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 10:33 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
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Art Core a écrit:
J'ai vu le film sans rien en savoir comme j'aime souvent le faire et ce fut une merveilleuse surprise. C'est vraiment un film d'une douceur assez incroyable. J'ai beaucoup aimé comme dans la première partie tu attends à ce que quelque chose de négatif, de cruel apparaissent chez ce couple trop gentil pour être honnête (notamment la première nuit, la fille dans son lit, la porte qui s'ouvre tu imagines tout de suite le père venir la tripoter et pas du tout) mais pas du tout. Au contraire plus le film avance et plus cette relation devient tendre et belle, sans effusion d'émotion ou geste d'affection factices, juste le bonheur de cette brève cohabitation.

Il y a des maladresses (la mégère trop démonstrative, ce suspense un peu nul autour du puits à la fin) mais ça ne m'a pas gâché l'émotion brute du film. J'ai particulièrement adoré la toute fin, ce que le film se permet, s'autorise et j'ai lâché les amarres à ce moment là
cette course en avant de la fille vers eux, ce refus de les laisser partir, ce petit montage des moments passés ensemble et le "daddy" final, sublime. J'avais pas pleuré comme ça au ciné depuis longtemps.
Vrai grand moment de mélodrame et le film assume ainsi une forme intermédiaire très réussie entre chronique sociale presque naturaliste et la tentation du conte dickensien sans en faire trop, toujours à la bonne distance, sans musique lourdingue ou effet de style superflus. Juste trois lumières la nuit sur l'horizon maritime et l'émerveillement bref que ça convoque.

La petite est extraordinaire, son regard bleu est inoubliable. Beaucoup aimé plein de détails comme cette figure de l'enfant, silencieux et soumis, qui s'assoit pour attendre l'adulte et comment c'est réinventé dans cette nouvelle famille (le père qui pose un gâteau à côté d'elle). Gros coup de coeur.

5/6


J'attendais que Art Core dise tout pour ne pas devoir trop développer - je souscris à son avis à 100%. Même avis, même note.

En effet, grosse et vraie chialance lors de cette fin, aussi sublime que déchirante
et pourtant totalement prévisible

Mais c'est tout le film qui est superbe, d'une justesse admirable. J'approuve la quasi totalité des choix d'écriture et de mise en scène qui ont été faits, pour moi il n'aurait pas volé son Oscar.
La fille est terriblement attachante
(ces bras qui la serrent à la fin, c'est nous)
.

Donc oui, immense coup de coeur.

Il le film cartonne en Irlande, au UK, aux Pays-Bas - et, je l'espère, bientôt en Belgique - et ce n'est que mérité, le film a tout de la petite perle crowpleaser avec un bouche-à-oreille de malade.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 19:41 
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Robot in Disguise
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Déjà-vu a écrit:
Le doutage
Lohmann a écrit:
Te fais pas avoir.
N'écoute pas les tristes sires, mais plutôt nous, les gais lurons.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 24 Avr 2023, 20:10 
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Disons que si je peux me méfier d’un truc chez Lohmann, c’est de la question de la manipulation, du chantage à l’émotion (je ne comprendrai jamais non plus sa haine de As Bestas).


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 20:44 
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Là on est plus dans le premier cas que le second (même Art Core l’admet à demi mots). As Bestas c’est ni l’un ni l’autre, c’est juste très mauvais.


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 20:52 
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Antichrist
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Hahaha, quel troll.


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MessagePosté: 24 Avr 2023, 21:19 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Low Man

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MessagePosté: 25 Avr 2023, 08:55 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Lohmann a écrit:
Là on est plus dans le premier cas que le second (même Art Core l’admet à demi mots).


Aucun chantage à l'émotion dans le film, faut pas abuser (et j'ai jamais dit ça). Après c'est un film qui était aux Oscars, qui a un côté crowd pleaser en effet qui peut rebuter mais c'est aussi un film d'un désarmante simplicité, sans ostentation ou prétention.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 25 Avr 2023, 09:02 
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Art Core a écrit:
Aucun chantage à l'émotion dans le film, faut pas abuser (et j'ai jamais dit ça).

Non je pense que Lohmann fait allusion à la manipulation et peut-être à ce que tu dis là : "Il y a des maladresses (la mégère trop démonstrative, ce suspense un peu nul autour du puits à la fin) mais ça ne m'a pas gâché l'émotion brute du film."


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