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MessagePosté: 26 Sep 2007, 11:05 
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C'est clair, c'est affreux.

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MessagePosté: 26 Sep 2007, 12:13 
Le titre français a failli s'appeler "L'assassinat de James James". Oui, c'est tout.

Et récemment, ils ont rajouté "par le lâche Robert Ford".

Comme quoi, il existe encore des gens bien quelque part dans la distribution...


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MessagePosté: 26 Sep 2007, 13:24 
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Serial Modo
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ok, je viens de voir la b-a en salles...
ça a l'air de tuer...

et après j'ai vu celle de l'ennemi intime...
ça a l'air de puer...

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MessagePosté: 26 Sep 2007, 13:25 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Citation:
Comme quoi, il existe encore des gens bien quelque part dans la distribution...


Faut arrêter de tirer sur l'ambulance partout, moi je trouve ça pas mal du tout "Les promesses de l'ombre" par exemple... Le titre fait déjà plus envie que la bande annonce.


Dernière édition par DPSR le 26 Sep 2007, 13:26, édité 1 fois.

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MessagePosté: 26 Sep 2007, 13:26 
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Citation:
ok, je viens de voir la b-a en salles...
ça a l'air de tuer...

et après j'ai vu celle de l'ennemi intime...
ça a l'air de puer...



:lol: pas de surprises.

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Dernière édition par the black addiction le 26 Sep 2007, 13:26, édité 1 fois.

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MessagePosté: 26 Sep 2007, 13:26 
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Zizou de la blague
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the black addiction a écrit:
Vous êtes chiants de voir les films avant qu'ils sortent. Frustration. :(

Pareil ça faisait un moment que j'avais pas une aussi grosse attente au cinéma suite à vos différents avis.

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette


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MessagePosté: 26 Sep 2007, 19:21 
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Dancing Queen
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Inscription: 26 Juil 2005, 14:45
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DPSR a écrit:
Citation:
Et ils sont même pas capables de sortir rapidement le film dans son propre pays! C'est nul!


Je pense que ce sont les mêmes dates que pour l'Australie vu que la NZ n'existe pas sur imdb, donc ça sortira le 1er Novembre.


Oui oui j'avais vu ça, mais quand même ça fait chier. Et parfois ça sort en Australie mais pas en NZ. Ou alors le film est annoncé mais si il ne marche pas aux US ben au final ils ne le sortent pas. Comme par exemple Grindhouse où ils avaient carrément mis des super PLV et affiches dans le ciné et un jour ils ont tout enlevé et on n'a jamais vu la couleur des films...

Du coup j'ai bien la trouille pour Across the Universe là...

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MessagePosté: 26 Sep 2007, 19:45 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
Messages: 8711
Citation:
Oui oui j'avais vu ça, mais quand même ça fait chier. Et parfois ça sort en Australie mais pas en NZ. Ou alors le film est annoncé mais si il ne marche pas aux US ben au final ils ne le sortent pas.


C'est vrai que la politique de distribution est zarb. Cette semaine t'as rien qui sort à part Rush hour 3 et pour Noël, ils te sortent coup sur coup Atonement, Margot at the wedding, the darjeeling limited, there will be blood et I am not there.

Citation:
Comme par exemple Grindhouse où ils avaient carrément mis des super PLV et affiches dans le ciné et un jour ils ont tout enlevé et on n'a jamais vu la couleur des films...


Le film a été scindé en deux et le Tarantino est annoncé au 1er Novembre. Pas de date pour le Rodriguez par contre.[/quote]


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MessagePosté: 27 Sep 2007, 00:04 
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Matou miteux
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Inscription: 05 Juil 2005, 13:48
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Bon. Eh bien je trouve le film vraiment très dense (ah on ne te mobilise pas 160 minutes pour rien), et je crois que je vais en louper la moitié dans les lignes qui suivent m'enfin.

Déjà c'est sublimement beau. J'ai pas vu Chopper mais je connais Deakins. Eh bien c'est à tomber tout le temps, blanc comme neige et noir comme la mort, mais pas dans le genre coquetterie de studio super fignolée, dans le genre beauté dans la gueule à fantôme de Malick (la voix off est superbe). On a vu pire modèle.

En fait j'ai qu'une réserve que je peux évacuer tout de suite, c'est le jeu de Brad Pitt. Autant en général je le trouve inintéressant, autant chez Fincher par exemple, je le trouve bien employé et vraiment bon. Je m'attendais à ça ici, et finalement c'est un peu une variante des postures cool à-la-Ocean, avec une gestuelle plus lente et des gimmicks (la langue qui sort, les yeux plissés, le regard rouge et l'absence des 12 tonnes de maquillage tapis cannois pour dire je suis habité). C'est super artificiel et je vois le mec jouer absolument tout le temps. Il parle et systématiquement je décroche. Bon ben ça c'est dommage. Tu sens qu'on iconise le perso, ça marche assez, mais pour ce qui est de ses ambiguités (la scène de l'étranglement du gamin), de ses fêlures (sa dépression solitaire), ça reste en surface. Aussi parce qu'on sent très fort que le film veut raconter l'histoire de Ford plus que celle de James, mais aussi à cause de l'acteur.

Après c'est peut-être aussi parce que je suis absolument jamais sensible à la "figure très officielle du héros mâle" quel que soit le film, spartiate ou avec un colt. Mais pas seulement.

En fait ce qui me retourne, c'est la façon dont le meurtre est ici décrit pratiquement comme un crime passionnel. Le vampirisme qui s'en dégage. Le narcissisme homo. Robert Ford qui veut singer son idole dont il a des images dans une boite cachée sous son lit, qui veut être lui comme il le veut lui. Qui, derrière la porte, regarde son dos nu comme il sent son oreiller, l'odeur de ses draps, pour se coucher dans son lit à lui. La façon d'être à fleur de peau à chaque renvoi dans les cordes, lui qui n'est qu'un "lapinou" ou "une reine de bal" qui regrette que Jesse James aille de "gars en gars". Je trouve que ça confère une tension dramatique énorme.

Et essentiellement grâce à Casey Affleck qui est une montagne là-dedans. Déjà je trouve son visage fascinant. Aussi beau que moche, sans savoir ce qui déconne. L'impression que, si tu lui fous un coup de poing dans la gueule, rien ne saignera, ça sera juste cassé comme une tasse en porcelaine. Une fragilité qui nourrit à fond son perso rentré, malmené par le traitement particulièrement cruel, violent comme les coups portés, lui le prétendu lâche (alors que c'est, dans ce film, certainement le moins lâche des personnages) dont on fait des chansons, et cette tentative pathétique de mimer le pseudo instant de gloire, là où le mythe déformé reste intouchable. Je trouve que son personnage est un des plus beaux que j'ai vus au ciné depuis des années et lui est sensationnel.

La musique est géniale. Certains passages

la photographie du cadavre


...sont énormes, avec l'impression vraiment de toucher à un mythe, tout en observant ses arcanes. Voilà voilà.

Sinon, de façon tout à fait accessoire, je trouverais assez prodigieusement con de mettre Pitt en lead et Affleck en supporting aux Oscars par rapport au film (pas seulement par rapport à l'importance - alors qu'on voit bien plus Affleck que Pitt mais bon - mais SURTOUT par rapport à ce que raconte le film, en particulier la dernière demi heure) mais a priori ça devrait être comme ça. And isn't it ironic, don't you think?

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair


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MessagePosté: 27 Sep 2007, 00:36 
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Blissfully a écrit:
En fait ce qui me retourne, c'est la façon dont le meurtre est ici décrit pratiquement comme un crime passionnel. Le vampirisme qui s'en dégage. Le narcissisme homo. Robert Ford qui veut singer son idole dont il a des images dans une boite cachée sous son lit, qui veut être lui comme il le veut lui. Qui, derrière la porte, regarde son dos nu comme il sent son oreiller, l'odeur de ses draps, pour se coucher dans son lit à lui. La façon d'être à fleur de peau à chaque renvoi dans les cordes, lui qui n'est qu'un "lapinou" ou "une reine de bal" qui regrette que Jesse James aille de "gars en gars". Je trouve que ça confère une tension dramatique énorme.


Voilà j'ai pas rêvé.

Citation:
Sinon, de façon tout à fait accessoire, je trouverais assez prodigieusement con de mettre Pitt en lead et Affleck en supporting aux Oscars par rapport au film (pas seulement par rapport à l'importance - alors qu'on voit bien plus Affleck que Pitt mais bon - mais SURTOUT par rapport à ce que raconte le film, en particulier la dernière demi heure) mais a priori ça devrait être comme ça. And isn't it ironic, don't you think?


Oui c'est soit lead tous les deux soit supporting tous les deux putain...

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MessagePosté: 04 Oct 2007, 23:30 
Eh bien, j'en ressors... c'est tout magnifique.

Je lirai les autres avis bientôt.

5-6/6


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MessagePosté: 04 Oct 2007, 23:46 
Le seul truc qui m'a un peu fait sortir du film, c'est de me demander si j'avais rêvé quand j'avais lu que Zooey Deschanel était au générique... Parce que bon, j'attendais qu'elle arrive, alors qu'elle ne tombe qu'à la toute fin...


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 Sujet du message:
MessagePosté: 04 Oct 2007, 23:47 
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Time traveller's wife
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Inscription: 06 Juil 2005, 12:13
Messages: 1973
Localisation: Retired
Jericho Cane a écrit:
Le seul truc qui m'a un peu fait sortir du film, c'est de me demander si j'avais rêvé quand j'avais lu que Zooey Deschanel était au générique... Parce que bon, j'attendais qu'elle arrive, alors qu'elle ne tombe qu'à la toute fin...

C't'un peu un spoiler peut-etre du coup.

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 Sujet du message:
MessagePosté: 04 Oct 2007, 23:50 
Stella a écrit:
C't'un peu un spoiler peut-etre du coup.

Non, pas vraiment... C'est juste un tout petit rôle. Ah bah oui, mieux vaut être au courant avant, hein.

(hum, je crois que nos signatures vont s'entretuer)


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MessagePosté: 08 Oct 2007, 20:32 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 23982
LES PASSIONS DU CIEL

D’abord un choc esthétique. L’année cinéma 2007 ne nous avait guère donnés l’occasion de goûter au plaisir plastique d’un film somptueusement cadré et photographié. Dès la première séquence, L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford saisit par sa dimension iconique. Pour son deuxième long-métrage, le cinéaste néo-zélandais Andrew Dominik souhaitait mettre en scène le plus beau film du monde, comme Barry Lyndon de Stanley Kubrick ou Les Moissons du ciel de Terrence Malick, références qu’il cite lui-même en entretien comme modèles à approcher. Toutes proportions gardées, l’auteur de Chopper approche les deux maîtres du septième art avec des scènes d’une absolue beauté (l’attaque nocturne du train, le meurtre de Jesse James, la photographie de son corps). Avec l’aide du chef opérateur attitré des frères Coen, Roger Deakins, il a réussi à donner à l’image un grain particulier, celui des vieilles photos du siècle dernier, les Daguerréotypes. Ce tour de force élégiaque lui permet de ne pas se concentrer sur la reconstitution pour garantir l’authenticité du récit mais, au contraire, de l'élaguer pour s’intéresser aux hommes et particulièrement au duo Jesse James-Robert Ford. Véritable héros de l’Amérique, le premier nommé a fasciné de nombreux réalisateurs qui ont peu à peu transformé le braqueur de diligence en Robin des Bois des temps modernes, légende de l’Ouest morte sous les balles d’un homme de main avide et sans morale.


UN HOMME EXTRAORDINAIRE

A cette interprétation revisitée par l’histoire, Andrew Dominik oppose une vision psychanalytique particulièrement intéressante. Il met en scène un Jesse James paranoïaque et violent, dépassé par son propre mythe et conscient de sa mort prochaine. Tel le Christ de la Cène, il semble lui-même choisir son futur bourreau avec méticulosité, tuant d’abord les membres de son gang les plus enclins à s’accaparer sa gloire pour finalement ne garder auprès de lui, bouffi d’orgueil, que les groupies du dernier jour, les frères Robert et Charley Ford, comme pour mieux partir seul en pleine lumière. Regard las et visage fiévreux, Brad Pitt incarne à la perfection les ambiguïtés de son personnage pour incarner à la perfection Jesse James. L’acteur s’est beaucoup battu pour produire le film et imposer la vision d’Andrew Dominik à la Warner qui souhaitait un montage plus court et surtout plus nerveux. On le comprend aisément à la vision du résultat. Jamais depuis Fight Club, il n’avait paru à ce point paru concerné par son rôle. La superstar d’Hollywood s’est bien sûr reconnu dans les traits de ce héros malgré lui, aussi fatigué par son statut que la figure historique qu’il incarne.


DREAM BROTHER

L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford est aussi beau de son titre programmatique. Obsédant, parfois lancinant, le récit semble multiplier les pistes dans une première heure et demie virtuose avant de se concentrer sur l’attirance fanatique du jeune Robert Ford pour son modèle. Qu’il collectionne les coupures de presse à la gloire de Jesse James ou juste les avis de recherche, qu’il se réjouisse exagérément de l’attention que porte à sa compagnie le malfrat, toute sa vie tourne autour et pour lui. Frank James, le grand frère de Jesse, avait vite compris que son choix d’entrer dans le gang était un caprice d’adolescent qui désirait participer à des jeux d’adulte pour exister. Pour devenir un homme, humilié devant sa famille par celui qu’il adule, il devra tuer le père, le frère, le modèle et se repaître ad vitam æternam de cet acte héroïque. La beauté du film tient aussi en ce discours très moderne sur les apparences et la création d’un mythe. La vertigineuse dernière demi-heure, qui n’est pas sans évoquer le renversement final de Mulholland Drive, autre chef d’œuvre sur les illusions, l’Amérique et la célébrité, renverse les perspectives et fait de Robert Ford la vraie victime de cette tragédie grecque, homme haï pour avoir tué une figure divine qui justement ne devait pas être mortel. Impossible de ne pas mentionner, enfin, la prestation sublime de Casey Affleck dont la voix chevrotante et la démarche hésitante contrastent magnifiquement avec l'assurance de Brad Pitt-Jesse James.


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