Forum de FilmDeCulte

Putain que je languis de le voir celui là !! j'ai hate aussi d'avoir asser d'argent pour aller à cannes tous les ans.

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le film n'était pas à Cannes

Ha non il était à venise c'est vrai. Mais un jour j'aurais asser d'argent pour faire la tournée européenne !!

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Show me the money.

ouais mais là je suis à sec !!

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j'ai pensé aussi à "Inland Empire" et à Lynch mais je préfère nettement ce dernier pour la narration sous forme de "strates" progressive, d'ailleurs en soit peut-être plus proche de la méditation puisque c'est souvent de cette manière qu'on opère dans le relachement... je trouve en fait le décor de la seconde partie du Apicha un peu caricaturale, et c'est même dommageable restrospectivement pour la première partie par la suite; Il y a la volonté de vouloir dire quelque chose aussi socialement qui est plus appuyé à travers cette expérience esthétique. Surtout c'est le fait que seul le metteur en scène semble maître de tout puisque c'est aussi mis en analogie avec le cinéma. J'ai un peu pensé à Kubrick pour le plan de "l'aspirateur". En ce sens j'ai du mal à y voir de la méditation, d'ailleurs en soit la méditation n'est pas vraiment cinématographique je dirais. Le Lynch est plus ludique, implique plus le spectateur.

Concernant HSS c'est surtout au niveau de la structure en deux parties que je prenais l'exemple, mais son cinéma est plus taoïste que bouddhiste je dirais, c'est toujours l'unité qui est assez implacable malgré la césure et le dispositif. Et je m'y retrouve plus esthétiquement: il etait difficile chez Apicha de voir "renaitre" mon intéret par la suite.

Bon, j'ai trouvé ça assez sublime... Autant les deux premiers Api ne m'avaient pas parlé des masses, autant là j'ai bien plané et eu l'impression d'"être" avec les acteurs. La séquence finale m'a déçu car je pensais que le film durait un peu plus...

6/6 tendance chef d'oeuvre

Ah, ça fait plaisir !

Un de mes grands bonheurs de spectateur cette année. Après une première partie irradiante de lumière de film clim qui donne envie de se rouler dans l'herbe comme Stephan Eicher, une seconde moins dans la cassure nette de Blissfully/Malady autour des dédales des couloirs et du temps d'un hosto hypnotique pour finir par ce dernier plan mega banane totalement... inattendu
6/6

Tu vois, t'as bon goût quand tu veux.

T'es mignon. Sinon j'ai bien aimé tes versions *ma critique résumée en deux mots* d'Avant que j'oublie et Blind mountain

Bon c'est trop chaud pour écrire de suite dessus. Je sors tout juste de la salle. En tout cas film énorme, magique, comme d'habitude.

5,5/6

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Ca tue, hein, ce film.... J'y repense souvent, ça vieillit trop bien.

Il est magnifique ! Deux films coup sur coup où la contemplation béate, en plus d'avoir un sens, est totalement vivante et expressive : Le film de joe et aussi le film de Tsai. Je suis comblé en ce moment.

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Bizarrement, la comparaison qui me vient est musicale: une espèce d'easy listening filmé, avec ses refrains, ses rengaines, sa distance joyeuse ensoleillée, tout ira bien, la maladie d'amour, tout ça...

ça vire parfois, du coup, un peu dans l'anodin, je trouve, mais ce dont personne ne parle jusqu'à présent, c'est l'humour du film (la séquence de la picole dans la jambe de plastique et l'apposition des mains qui s'ensuit, c'est très drôle, je trouve), qui lui permet d'échapper à la froideur et à la pose arty. J'aime bien cette modestie et cet humour dans l'élégie, qui fait tout passer avec légèreté, berce et apaise.

Voilà, pour moi ça s'en tient là, à quelque chose d'assez beau, mais de modeste, de mineur. C'est déjà ça.

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