Forum de FilmDeCulte

La vie d'un jeune couple est bouleversée quand le mari devient somnambule et se transforme en quelqu'un d'autre la nuit tombée. Sa femme, submergée par la peur qu'il fasse du mal à leur nouveau-né, ne trouve alors plus le sommeil...

Il ne faut pas se fier à l'affiche française vulgos qui semble vendre un bête home invasion avec le code couleur de Paranormal Activity pour aguicher les spectateurs amateurs de films d'horreur, il n'en est rien. Le surnaturel de Sleep est délibérément en sourdine, pour ne pas dire inexistant et c'est l'une des qualités du film qui marche adroitement sur le fil entre drame réaliste, avec ses pointes d'humour, et film fantastique. En traitant d'une condition relativement commune par le prisme de l'horreur, reprenant les codes de la mise en scène propres au genre, l'exercice suit le basculement dans la folie de ses protagonistes - somnambulisme ou possession? - afin de mieux raconter la paranoïa sécuritaire qui découle de la parentalité et surtout le besoin d'écoute et de confiance dans le couple. Le récit n'évite pas un certain côté programmatique mais l'ensemble demeure convaincant

Sortie le 21 février.

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t’étais bien luné hein.

moi c’était le lendemain de the substance donc ce film tout petit, sans risques, sans imagination, sans piment c’était rude.

ce qui est intéressant c’est que ça fait longtemps que je trouve que de plus en plus de films coréens ressemblent à des films occidentaux, mais là c’est la première fois que je trouve que ça ressemble à ce point à un film français.

un petit film français, à 3 millions, post grave dans sa volonté d’ancer-le-fantastique-dans-le-réel, plein de bonnes intentions mais totalement corseté et au final raté, et promis à un inévitable flop.

c’est dans sans surprise que c’est distribué par the jokers en france, en revanche les 100k paraissent généreux, de même que la selection à un certain regard. le privilège coréen j’imagine. parce que sinon c’était vraiment fou, on peut le traduire en français et le tourner ici tel quel, il n’y a pas une idée, une réplique, un comportement qui jurerait.

pour le reste, cette idée de traiter le somnambulisme comme une base de film d’horreur aurait pu être vaguement sympa, à deux conditions : d’abord l’inclure dans une vraie histoire, et ensuite y aller franco. là, on passe quand même plus d’une heure à tourner sévèrement en rond, sans évolution ou alors dans le sens inverse : le truc le plus gore est le premier, les phénomènes les plus impressionnants sont au début, et ça se calme après. et donc, quand ça se calme, à 45 minutes, on en est à filmer un mec qui fait pipi au milieu de la pièce comme un truc horrible avec une musique angoissante alors que bon c’est pénible mais voilà quoi.
et au lieu d’histoire, comme dans un film français donc, on a des bouts de thématique et le vague concept qui constitue le troisième acte.
ce vague concept là est le truc le plus riche est intéressant du film, mais totalement saccagé par la rupture de ton trop radicale et qui semble résolument artificielle tant, désireux de préserver l’effet de surprise, le terrain n’est pas préparé. on ajoute à ça le fait que c’est carrément interminable, 30 minutes qui tirent atrocement à la ligne sur un final qui devrait en durer 10, et il ne reste quasiment rien de la seule vraie bonne idée du film.

et donc la fusion du film avec le cinéma français lui fait même avoir ce défaut qui n’existe quasiment nulle part ailleurs que chez nous : ça aurait dû être un court-métrage.

Gérardmer force à niveler par le bas mais bon :

Spectateurs :
3,4/5 sur Letterboxd
3,2/5 sur AlloCiné
6.6/10 sur IMDb

Presse :
3,9/5 sur AlloCiné
7.3/10 sur Rotten tomatoes
79/100 sur Metacritic

Même moi je le note pas si haut.


C'est un défaut récurrent du genre, c'est pas l'apanage de la France.

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nan mais 6,6 sur imdb c'est comme sur booking hein en vrai c'est bas !!

mais bon.

Produit par Bong Joon-ho, d'où la sélection (à la Sic), la distribution

j'avais mis 3/6 je trouvais que c'était un court allongé...