Forum de FilmDeCulte

Les cinquante premières minutes sont assez étonnantes et fortes. J'ai rarement vu un tel enchaînement de séquences courtes, to the point. Leur adjonction en couches successives créé un tissu audiovisuel flou et planant qui a en plus la rigueur de ne pas utiliser la musique comme couture pour les relier - à vrai dire c'est surtout le silence qui domine. Troublant. On a vraiment l'impression de pénétrer dans les souvenirs, les ressentis, et même la psyché de Sibyl.

La deuxième heure est plus traditionnelle et donc moins riche formellement. Dénué de cet habillage kaléidoscopique, le film se révèle pour ce qu'il est: guère passionnant. En le regardant je sens comme une injonction à trouver ça bien parce que tu comprend portrait trouble d'une femme, psychanalyse, trouble, méta, regard adulte et tout ce que tu veux. Mais en fait, je m'en fiche. Ca ne me questionne jamais vraiment. Et ça ne m'émeut guère, sauf dans la dernière scène, touchante. Je ne comprend pas les tweets de gens qui te disent "#Sibyl. J'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois".

Je crois que j'aime chaque Triet un peu moins que le précédent.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je comprends encore moins ceux qui réclamaient la palme ou un double prix d'interprétation féminin.

Certains ont été très positivement marqué par la prestation d'Efira (comme dans Victoria), personnellement je la trouve nulle. En tout cas elle a une forte tendance à l'exhibitionnisme. J'attendrai de voir le Kechiche et son cunnilingus de 15 min, mais je ne serais pas étonné de trouver la scène plus cohérente que les deux scènes de sexe d'Efira et Schneider, tout à fait dispensables (mais qui semblent avoir soulevées beaucoup moins de critiques que Mektoub).

Le cas Exarchopoulos me semble moins discutable. Je l'ai vu au théâtre récemment dans La Trilogie de la vengeance de Simon Stone, et elle confirme dans Sybil mon impression que c'est une actrice atroce. Pis, Triet ne semble l'avoir prise que pour la maintenir dans le rôle d'Adéle, pleurnicheuse et impulsive, mais malheureusement sans le talent de Kechiche pour lui insuffler un véritable souffle de vie. Là elle semble tourner à vide, jouant la caricature de son rôle précédent, sans âme.

Le reste du casting n'est pas mieux loti. D'une qu'est-ce qui a pu passer par la tête de Triet pour donner à Hamy ce non rôle? Cantonner dans ce rôle ultra passif l'un des acteurs français actuel les plus typés et intéressants c'est de l'ordre du délit. Calamy (qui est la seule à surnager dans ce marasme) est pour elle réduite à quelques répliques qui font mouches mais dont on se demande si elles n'ont pas été écrites uniquement afin d'agrémenter la bande annonce (absence totale du film par ailleurs). Pour le reste, Ulliel, Schneider et Hüller ça ronronne et n'est guère intéressant.

Pour en revenir au film lui-même, j'ai comme QGJ trouvé cela d'un non-intérêt abyssal. Et d'une artificialité consternante. Il n'y a pas une once de sincérité, Triet combine différentes strates temporelles de la vie de Sybil dans ce montage "kaléidoscopique" dans l'unique but de simuler une pseudo-complexité qu'elle aurait été incapable par ailleurs d'incarner. , Triet use de tous les poncifs et ne recule devant aucune faute de goût (énormité du tournage à Stromboli - coucou Rossellini - et de la partition de Keith Jarrett - coucou Moretti). J'avais détesté Victoria, celui-ci fut encore pire, il faudra faire très fort pour que je vois un film encore plus mauvais cette année.

Tiens, le Masque et la Plume passe à midi maintenant ?
(OK je ).

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He pays penance to the air above him

N.O. - The Him

On va tellement y aller.

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Moi oui, toi non, mais est-ce que ça a un quelconque intérêt ici de surligner ton aversion pour Kechiche?

A mon avis ce qu'il surligne ici c'est plutôt son penchant pour la lourde poitrine de Virginie Efira.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Y en a un qui suit.

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Assez d'accord avec les deux avis, en moins haineux que Lohmann quand même, le film n'est pas nul. Par contre oui, l'impression que Triet, dont c'est mon premier film, fait du sophistiqué et du tordu là où elle aurait pu épurer davantage. Y a des trucs intéressants, mais ça se regarde un peu trop parler, filmer et monter. Et puis tout repose sur Virginie Efira, qui est pourtant à contre-emploi total, cette fille je l'aime bien, elle dégage quelque chose, mais faire d'elle quelqu'un de torturé et d'intellectuel, c'est complètement débile, ça ne prend jamais.

Il y a en revanche des choses très justes, sur le fond, comme cette aliénation par les hommes des femmes artistes,

Sibyl = siblings = parentes

Je suis pas allergique au deux précédents films de Triet (j'avais bien marché à son humour) mais là j'ai eu l'impression d'assister à un affreux petit drame bourgeois duquel je n'ai pas su quoi faire et qui m'a vite ennuyé.
Y'a deux-trois trucs pas mal notamment avec les gamins (la fin) et effectivement autour du perso d'Efira (quand elle se parle dans le miroir) qui se déploie de manière intéressante mais bon...

Exarchopoulos, ça va pas du tout par contre

Team Arnotte

C'est mon premier film de Triet et plutôt bien apprécié pour ma part. Déjà je suis assez fasciné par la densité et la rigueur du film qui en 100 petites minutes aborde pleins de thématiques différentes sans délaisser une construction rigoureuse qui évite un sentiment bordélique. Bon sur le scénario, le bât blesse dans les 20 dernières minutes mais le reste du temps c'est constamment maitrisé et ça aboutit sur de beaux moments. Assez en désaccord sur les remarques précédentes comme quoi le film de Triet cède à des raccourcis bateaux de psy comme le passé d'Efira qui se retranscrit dans le présent d'Exarchopoulos. Alors oui évidemment que le cas de l'actrice passionne la psy car elle y retrouve son passé et s'y projette donc de manière intense mais je ne vois franchement pas la gêne.

Et puis ça fait plaisir de voir un film français avec autant d'ambition. Comme précédemment dit, ça brasse plein de sujets, le parcours de l'héroïne est assez complexe et surtout quel soin apporté à la mise en scène. Dès le premier plan fixe dans le resto à sushis, cette dernière est très inspirée et cela fait plaisir de voir un si haut degré d'exigence. Efira est bien sans non être plus géniale, plus de mal à comprendre les critiques sur Exarchopoulos qui pour moi fait le job mais j'ai l'impression que malheureusement pour elle on va toujours la comparer à son rôle d'Adèle.

Le film est finalement à la hauteur de l'actrice Efira : solide et inspiré mais il me manque un petit truc pour me faire bondir de bonheur.

4-4,5/6

Team Arnotte

C'est mon premier film de Triet et plutôt bien apprécié pour ma part. Déjà je suis assez fasciné par la densité et la rigueur du film qui en 100 petites minutes aborde pleins de thématiques différentes sans délaisser une construction rigoureuse qui évite un sentiment bordélique. Bon sur le scénario, le bât blesse dans les 20 dernières minutes mais le reste du temps c'est constamment maitrisé et ça aboutit sur de beaux moments. Assez en désaccord sur les remarques précédentes comme quoi le film de Triet cède à des raccourcis bateaux de psy comme le passé d'Efira qui se retranscrit dans le présent d'Exarchopoulos. Alors oui évidemment que le cas de l'actrice passionne la psy car elle y retrouve son passé et s'y projette donc de manière intense mais je ne vois franchement pas la gêne.

Et puis ça fait plaisir de voir un film français avec autant d'ambition. Comme précédemment dit, ça brasse plein de sujets, le parcours de l'héroïne est assez complexe et surtout quel soin apporté à la mise en scène. Dès le premier plan fixe dans le resto à sushis, cette dernière est très inspirée et cela fait plaisir de voir un si haut degré d'exigence. Efira est bien sans non être plus géniale, plus de mal à comprendre les critiques sur Exarchopoulos qui pour moi fait le job mais j'ai l'impression que malheureusement pour elle on va toujours la comparer à son rôle d'Adèle.

Le film est finalement à la hauteur de l'actrice Efira : solide et inspiré mais il me manque un petit truc pour me faire bondir de bonheur.

4-4,5/6

Efira donne de sa personne. Deux bonnes scènes de cul : la première est bien bandante, la seconde moins car elle est habillée mais très jolie vue de son fessier. Et poitrine fort bien galbée la madame qu'on voit à plusieurs reprises. Je sais pas si je te recommanderais le film, mais vas y à une séance vide histoire que tu puisse jouer à la Switch ou surfer sur ton smartphone en attendant les scènes de bravoure. Et tu peux te casser après la scène du bateau où on a la vue des seins d'Exarchopoulos, après il y a nada.

Bref très bon film.

C'est un film pour Léo en fait.

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Netflix les gars, Netflix.

Je suis très peu Efira mais putain niveau blonde pulpeuse bien sexe, elle est parfaite la petite coquine.

bof