Forum de FilmDeCulte

Mieux vaut Tarr que jamais.


(ooooooooouhhhh)

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Sim
[url=http://simsrest.blog.lemonde.fr]Ce sera surtout l'occasion de rencontrer le gratin cairote.
[/url]"Le fil politique est souvent source de frustration et d'incompréhension.
Le fil du slip aussi, cela dit." Chlochette

Si je commence tard, je risque de ne pas tenir les sept heures trente

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There is no such thing in life as normal

looooooool

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tout simplement le titre de mon topic d'il y a un an

http://forum.plan-sequence.com/viewtopi ... light=tarr

T'as pas assuré là, tu aurais pu mettre le film en entier.

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Si quelqu'un veut en commander un, qu'il le fasse aujourd'hui car je vais à la poste

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Ho c'est peut être toi qui a posté mon coffret.

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tu l'as commandé quand? pour où?

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Bon après une journée passée à regarder le film, je peux dire que c'est l'une des choses les plus incroyables que j'ai jamais vue. Splendeur perpétuelle, perfection de chaque instant.

Je rajouterais à l'analyse de TBA que le film me semble être le chaînon manquant entre le cinéma de Tarkovski et celui de Gus Van Sant.

C'est un film indispensable. Je ne trouve pas les mots.

Immense 6/6.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Enfin vu. Beaubourg l'a coupé en trois séances d'environ 2h30 chacune avec des pauses de 30/45 min entre chaque séance. Du coup j'ai passé ma journée d'hier au cinéma (de 14 à 23h) mais c'était parfait au niveau du rythme. A aucun moment je n'ai été saturé au point de vouloir que ça finisse. Bien au contraire dans la troisième partie, j'appréhendais à chaque fois d'assister au dernier plan. Je voulais que ça continue, je n'avais pas envie que ça s'arrête.

C'est difficile d'en parler tellement le film est riche. Je suis un peu frustré parce que j'ai quand même l'impression de ne pas avoir totalement compris ce que Bela Tarr me raconte (une histoire de révolution sociale ?). Les informations sont très parcellaires et le film digresse en se focalisant sur des personnages en particulier pendant de longs moments (1h voire plus) créant des mini films au sein de la globalité. Mais après tout ce n'est pas très important. Ce qui compte comme toujours chez Tarr, ce sont les visages, les hommes, la vie qui s'étire et le pessimisme de fin du monde qui flotte sur les 7h40 que dure le voyage. Et à ce titre c'est d'une force que rarement j'ai ressenti au cinéma. Ces long travellings suivant les personnages sous une pluie battante au milieu d'une plaine de campagne où l'on ne voit pas d'où ils viennent sont extrêmement impressionnants. Il y a ce sentiment prégnant d'un monde qui se délite géographiquement, qui est réduit à des ilots de misères séparés par la pluie, le vent et la mort.

Plusieurs moments sont magistraux, touchent à une certaine essence cosmique où l'on parle de l'univers avec trois fois rien. Où un mouvement de caméra évoque l'immensité de l'infini et la terreur métaphysique qu'elle inspire.

Film immense, immense film. Je crois qu'au final je continue de préférer les Harmonies et même peut-être d'une certaine manière Le Cheval de Turin car pendant 7h40 il y a forcément quelques moments un peu moins forts, où une scène qui touche moins que la précédente et la suivante. Mais de toute façon chez Bela Tarr, la variation de qualité est infime et l'on reste dans ce que le cinéma a produit de mieux ces 20 dernières années.

Le plan d'ouverture et le plan final (presque le même que celui du Cheval) sont extraordinaires. Un film sur lequel il y aurait mille choses à dire mais en même temps qui semble se digérer en silence, avec soi même.

6/6

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CroqAnimement votre

Jamais eu le courage de lancer le dvd.

J'admire quand même beaucoup ceux qui arrivent à mater ça chez eux en une seule session (même avec des pauses).
Mais sinon le film n'est pas aussi intimidant que l'on peut le penser, il est même finalement d'une simplicité désarmante. Et sa construction fait qu'il est facile de faire des pauses.

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CroqAnimement votre

Le faux cinéphile qui nous bourre le mou avec Bela Tarr mais qui a dû voir deux de ses films à tout casser...

Enfin vu le monument...

Alors, je l'ai regardé comme une série télé, par tranche d'une heure, une heure et demi, en fonction des chapitres (le film est coupé en 12 parties). Et j'ai trouvé ça plutôt facile à voir - oui, je sais, ce n'est pas non plus Avengers, mais ce n'est pas non plus quelque chose de totalement hermétique.

Soit.

Et bien c'est assez incroyable comme film, énorme sur le plan esthétique et narratif avec parfois du gras - je suis moins fan des discussions avec les flics, du côté un peu trop explicatif, je trouve aussi que notre ami Béla Tarr déssèche l'humanité de ces personnages tous plus ou moins ivrognes. Sur le fond, c'est un peu un Underground hongrois, ou comment une population vit totalement et psychologiquement dans la paranoia et le passé - l'avant scène finale est absolument glaçante à plus d'un sens, avec cette boue qui envahit tout et cet homme qui sonne le glas.

Et puis il y a des scènes géniales, toute la partie sur la fillette et son chat - c'est l'actrice du Cheval de Turin, d'ailleurs -, les deux scènes du médecin, la séquence du tango (qui doit durer une heure), toutes les séquences dans la nature et cette scène au dela du sublime dans le brouillard - presque lâché ma larme de mysticisme soudain.