Forum de FilmDeCulte

Spike Lee's vibrant semi-autobiographical portrait of a school teacher, her stubborn jazz musician husband and their five kids living in Brooklyn in 1973.



Mitigé.

ça partait assez mal, dans un film bruyant avec des gosses qui courent partout, qui se chamaillent, la mère qui crie dans tous les sens, c'est hystérique et ça m'énerve. Le film est comme ça pendant une longue période jusqu'à cette séance chez l'oncle et la tante avec cette idée très chelou de rendre l'image super étroite à tel point que je pensais mon fichier corrompu. C'est quand même assez moche, on va pas se le cacher. Les persos secondaires qui font la vie du quartier comme aime si souvent faire Spike Lee, entre les sniffeurs de colle et le voisin dégueu ne sont pas attachants... Pendant une grande partie je trouve ça difficile d'aimer le film, en dehors du personnage du père, tout de même un peu loser et désabusé, qui fait contrepoids avec le bordel ambiant mais qu'on aimerait bien secouer un peu malgré tout.

Puis vient la lumière dans la dernière partie du film, le recentrage sur la fille, son entente avec son père qui est touchante, sa transformation en une adolescente responsable qui va s'occuper de ses frère alors qu'elle est encore toute petite. Le film est vraiment émouvant sur la fin.

Mais... Je trouve ça un peu bizarre quand même ce coming of age qui vire beaucoup sur le conservatisme: pour s'émanciper en tant que femme, Troy doit donc prendre la place de sa mère en faisant le ménage et en s'occupant des enfants ? ça m'a laissé bien perplexe.

3/6

Si je me souviens bien, c’est là que s’arrête la hype Spike Lee…

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
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