Forum de FilmDeCulte

Mais surtout es-tu allé voir le Dakota lors de ton trip new-yorkais, Arnotte?

(l'affiche impawards ne passe pas sinon)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Moi oui. Je dormais même pas loin de là.

Tu veux dire elle s'affiche pas...? Chez moi bien..


Noooon... Je pensais pas du tout au film à ce moment là. C'est con.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais, elle est dans ton cache, Arnotte, l'affiche. C'est pour ça que tu la vois.
Mais le site bloque le hotlinking.

Rien à voir.



C'est l'image que tu t'en fais pour oublier les femmes.



Si on a plus de DVD que toi, on aime davantage le cinéma ?

Z, de l'art de répondre à coté.

Paye ton topic VIDE. Ça doit être le topic le plus insipide consacré à un film réputé.

Si le film souffre un poil d'avoir eu mille copycats qui sont venus éculer les clichés scénaristiques de ce récit qui les enquille tranquillement un à un à une époque où c'en n'était pas, le doux crescendo dans la folie en subjectif demeure efficace et ce malgré un protagoniste aussi teubé que nombre de ses successeuses, précisément parce que cela m'a paru être le sujet du film : la marginalisation de la femme dans le seul rôle qu'on lui prédestine, à savoir mère au foyer qui n'a pas fait d'études.

À ce titre, la manière dont Polanski développe son obsession de l'enfermement et l'aliénation qu'il provoque sur le personnage est des plus appropriées et habilement mené, tant par l'écriture que par la mise en scène, avec ces longs plans qui parcourent l'immense appartement-prison de riches de Rosemary ou à l'inverse, ces cadres fixes et oppressants, enfermant les acteurs (la scène du dîner, où chaque couple est délimité et où l'on s'adresse vraiment au bord du cadre).


SPOILERS :

Je suis partagé concernant la dernière scène entre mon désir d'une ambigüité qui aurait été maintenue jusqu'au bout et le jusqu'au-boutisme du fantastique, culminant en cette sublime dernière avancée sur le visage soudain souriant de Rosemary, berçant le berceau avec la berceuse sinistre qui revient, acceptant finalement le carcan réservé aux femmes : tu es une mère.


Faut que je me rattrape les vieux Polanski...

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Référence à la Neuvième Porte en approche imminente.

J'en peux plus.

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http://www.cinematheque.fr/cycle/roman-polanski-411.html

*wink wink*

Pas d'argent ni de temps.

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"voir Harrison Ford dans les belles variations hitchcockiennes de Frantic, ou Johnny Depp dans l’ahurissant et pourtant très réussi La Neuvième Porte."

Ce qu'il faut pas lire...

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Netflix les gars, Netflix.

Quand tu vois le vide de l'article posté par Xcapist...
(et je dis ça tout en étant fan de plusieurs Polanski)

Comme certains ici, ce film m’avait terrifié quand je l’avais vu enfant à la télé (en 77, je crois, au ciné-club de la 3). Je me dis que ce sentiment devait tenir sans aucun doute à mon jeune âge car pas un seul frisson hier soir en le revoyant.

On n’en reste pas moins admiratif devant le boulot de Polanski qui pour créer une montée progressive d’angoisse avec un minimum d’effets, est champion.

Le film paraît d’autant plus riche aujourd’hui qu’on ne peut s’empêcher de le lire à travers les déboires médiatico-judiciaires actuels du réalisateur. Car Rosemary’s baby, c’est aussi une histoire de viol. Une jeune fille droguée puis abusée par son mari (croit-elle)…son violeur s’avérant au final être rien moins que le diable. Si on était méchant, on dirait qu’avec un tel sujet et connaissant ses penchants présumés, Polanski ne pouvait pas rater son film.