Forum de FilmDeCulte

Séance du matin, pour se mettre bien...

Je vois qu’il passe au Publicis à partir de mercredi, j’irai (jamais vu au cinéma). J’espère que ce sera dans la grande salle.

Ouais à l'heure de la messe nickel. D'ailleurs je pensais qu'on serait trois dans la salle mais elle était à moitié remplie.

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CroqAnimement votre

Regards caméra: le film

Je suis plutôt team Tom. Je trouve le film plus gratifiant dans sa première partie, plus imprévisible, dans cette alternance d'élégiaque souillé et d'absurde foireux - même si comme Lohmann je trouve que ça bascule déjà un peu beaucoup dans le grotesque. Mais y a quelque chose de dur et d'hypnotisant dans cette rencontre entre du 4/3 dépouillé un peu années 60 et cette couleur clean du master numérique. D'ailleurs j'ai presque l'impression que certains des innombrables gros plan regard caméra sont comme "trackés" sur les yeux pour qu'ils restent au centre de l'image. C'était possible ça à l'époque ? Ou alors c'est juste le fichier qui tremble. Bref en tout cas il y a une aridité assez séduisante, notamment grâce à ce perpétuel jeu de regards des persos qui t'attirent dans le film, faisant du plan suivant plus que jamais ton regard de témoin "privilégié".

Le fameux dernier acte est objectivement extrêmement prenant - on y voit les prémices du FILS DE SAUL, comme noté plus haut. Y a un côté cour des miracles, vision d'apocalypse, étirée sur tellement longtemps qu'on est transfixed. Cependant, lorsque le film bascule, ou plutôt qu'il se révèle enfin dans ce qu'il voulait vraiment être, à savoir une dénonciation bien précise des exactions nazies en Biélorussie, je perd en universel (tellement bien incarné jusque là par ce no man's land avec son ennemi invisible) pour tomber sur un règlement de compte lourdaud. Le virage final vers le OliverStonisme m'a cependant étonné et a le mérite d'aller au bout de l'idée et l'échange de regard héros/mère d'Hitler m'a étonnamment cueilli.

Bon, je suis un peu déçu par rapport aux avis dithyrambiques lus plus haut, mais ça reste valeureux. Entre Tarkovski et SOY CUBA d'un côté, Kubrick, Nolan, Cuaron, Lazlo Nemes de l'autre, c'est un intéressant film-charnière. Merci la Coupe du Monde et son sympathique organisateur de m'avoir donné envie de le voir !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout ça pour finalement voter en faveur d’E.T. en 16eme

Encore faut-il que, tel l’œuf, il sorte de sa poule...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tu avais déjà fait le tirage au sort des année 80, avoue.