Forum de FilmDeCulte

Vu à l’instant, c’est quand même fabuleusement con. Et incroyable de passer à ce point à côté de l’original (le ton, la violence, l’humour, le sous texte…). A la rigueur, admettons que cette suite se cherche sa propre identité visuelle. Mais faire de Leatherface un clone de Jason, surhumain, invincible même après plusieurs bastos dans le bide, c’est quand même problématique.
A la rigueur, durant quelques minutes finales (mais certainement pas dans la fameuse et misérable scène du bus), le film retrouve un peu de la folie de l’original. Juste un peu, en surface…
J’ai même préféré les deux épisodes précédents de la « série », c'est dire. Ca donne surtout envie de revoir les deux premiers, en fait.
1/6

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Trouvé ça plutôt sympa pour ma part. Je retrouve un peu la patte de Fede Alvarez dans son goût pour le gore dégueulasse. Le film est court et rythmé et plutôt amusant dans son ironie (un brin réac) contre les wokes. Quelques gags fonctionnent bien sur le sujet (le direct sur Tik tok, la réplique "be careful or you'll be cancelled") et le film n'hésite pas à y aller franco dans le charcutage.

Après oui c'est vraiment totalement con, voire même un peu limite (la survivante d'une tuerie de masse dont la catharsis est... de prendre les armes à son tour), je comprends pas si l'on est supposé comprendre que c'est le même Leatherface que dans l'original (il aurait genre 80 ans ça a aucun sens), le fan service avec le retour du perso du premier film est risible (tous les plans sur la photo du premier film, la grossièreté bordel)... Mais je trouve ça efficace, je me suis pas emmerdé, c'est amusant, les mises à mort sont plutôt bonnardes (la première du flic dans le van est excellente).

3/6

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CroqAnimement votre

C'est marrant, mais tellement pas le personnage...

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Oui c'est vrai. Mais je l'ai regardé en me détachant vraiment de l'original tant il a plus grand chose à voir.

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CroqAnimement votre

Mais du coup, j'avais l'impression de voir un énième remake/suite/reboot de Vendredi 13 ou Halloween. Après, ça fait 30 ans que j'attends la suite parfaite...

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Voilà, moi je n'avais aucune attente, je l'ai lancé comme ça (à la suite d'un tweet bizarrement très élogieux de Malausa) et c'est clair que c'est une chiure de mouche comparé à l'original.

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CroqAnimement votre

M'étonne pas de Malausa... Il a dû trouver ça minéral.

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Il y a "évidemment" un teaser dans le générique de fin.

J'ai vu ça. En mode John Rambo.

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Et tu as un clavier et quelques minutes devant toi, donc ton avis ?

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Désolé j'ai pris ce temps pour aller voir si Piccolo Corpo passe dans la grande salle de L'Arlequin et la réponse est oui.

Merci !

Cheh Lohmann

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Donner illico envie de revoir le premier: en ce sens, ce film raté est le plus beau des hommages à l'original.

Car en effet, on ne retrouve rien du cachet inimitable et séminal du Hooper dans cette suite sans vraie personnalité, propre mais trop propre, quasi-incohérente dans les dates (comme dit Art Core, Leatherface devrait être un croûton maintenant). Les quelques morts marrantes sont sympa mais tellement pas à la hauteur de l'angoisse qu'on devrait ressentir. Quant aux blagues sur les jeunes et leur technologie, pareil, ça fait sourire mais ça n'a rien à faire là. Tout comme Core, gêné par la catharsis de l'héroïne avec son flingue. Et la tentative de "legacyquel" avec la fille du premier qui devient ranger, pfiou...

Au final je ne retiens que le plan de Dante au début de vendre des maisons dans un bled pourri, c'est le seul truc que j'ai pas déjà vu ailleurs. Mais pour le reste...

Bref, je m'attendais pas à grand chose et j'ai trouvé ça quand même faiblard.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je sais même pas si on peut encore appeler ça du cinéma, tant le niveau d'opportunisme et de malfaçon est élevé. On dirait les vingt dernières horribles minutes de Halloween Kills étirées sur un film entier. Tout est paresseux, déglingué, des ressorts horrifiques inacceptables en 2022 même dans un premier jet qui finira à la corbeille (le placard, le dessous de lit, l'espace sous le plancher, le méchant qui jaillit de l'eau etc.), du faux gore mal dosé, gênant, sans impact, un antagoniste qui n'évoque rien d'autre que la déconnexion complète entre ce produit et ce dont il vient.

Je les ai pas tous vus, et Dieu sait que c'est une franchise bordélique. Mais entre celui avec Zellweger et McConaughey, celui de Marcus Nispel et sa suite... Il y a de quoi faire un inventaire de ce qui marche ou non, ce qui a été tenté, ce qui reste à explorer. Et malgré ça, on se retrouve avec une caricature mal fichue de personnes qui sont déjà des caricatures vivantes, et qui s'évapore d'un coup pour laisser la place aux péripéties interdites citées plus haut.

Jamieleecurtisation complètement hors de propos d'une nana dont personne ne souvient ni du nom, ni du nom de son personnage.

Mention spéciale à la meuf sosie de Michel Boujenah jeune.

De la merde, la plus massive que j'ai vu depuis un bail.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

C'est même encore pire puisque l'actrice du film original (Marilyn Burns quand même une scream queen légendaire) est morte donc ils ont pris une autre femme pour reprendre le rôle, sans doute le plus mal écrit du film, toutes ses scènes sont à chier, et la pauvre n'a objectivement rien à jouer sinon à quelque chose entre le fantôme et le robot dans une direction et une écriture en roue libre.

J'ai lancé ce film mais là Art Core n'a pas tout dit, c'est probablement le plus mauvais remake de l'année voire de la décennie, un peu meilleur peut être qu'Alien Vs Predator: Requiem, mais on racle le fond du fond du énième film de licence/remake inexcusable, que tu regrettes tout simplement d'avoir perdu heureusement moins d'une heure et demi à mater. Les plus gros points faibles sont le montage et l'écriture, d'une mollesse incroyable. Quelques prétextes woke veulent excuser la nullité du scénar, papy Leatherface subissant la gentrification au Texas (le réalisateur a beau être texan j'ai un gros doute sur la pertinence du truc), aussi un ressort lourdingue de sororité, mais tout est si cliché et les persos et dialogues inexistants que le commentaire social on s'en fout très vite. On est clairement pas chez Jordan Peele. Les scènes qui pourraient être correctes (celle dans le bus notamment) sont hyper mal filmées et montées. Je m'arrête là car dans Par-delà le Bien et le mal, Nietzsche écrivait: «Et si tu regardes longuement l'abîme, l'abîme finît par regarder en toi».