Forum de FilmDeCulte

absolument, si tu relis le topic, tu verras que c'est justement ce qui je trouve est une des grandes qualités du film, de ne pas chercher le vérisme, de ne pas crader l'image lorsqu'on donne dans la vidéo internet, etc, d'assumer pleinement que c'est de la reconstitution.




mais justement!!! c'est une vraie leçon de mise en scène! c'est exactement l'inverse du remploi d'images auquel il aspirait au début! C'est la meilleure réaction possible : ne pas créer de faux, faire un vrai film de Brian de Palma, pas un film de faussaire.

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moi bien au contraire j'ai vu là un cinéaste qui d'un sujet somme toute banal tire un immense morceau de cinéma, bien plus profond que la seule dénonciation d'un fait divers, ce qui en soi ne mène pas bien loin, ou d'une administration Bush sur laquelle tout le monde tire de toute façon à boulets rouges. C'est une vraie remise en cause de la représentation, d'un système général, en lequel De Palma s'inclut lui-même. C'est la prise de risque la plus fascinante de l'année, à ce titre.

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C'est là où je ne te suis pas, je ne vois pas ce qui est remis en cause.
Je ne vois pas du tout où est la réflexion sur la représentation, puisque justement tout ce qui est montré participe à mon sens à la même représentation.

Oui ça j'ai bien compris que c'était ce que vous pensiez, mais je n'ai pas compris pourquoi vous trouviez ça génial.

Surtout que souvent le changement de point de vue n'a pas forcément de justification (le raid se décide sous la caméra du soldat, la décision se poursuit en caméra de surveillance, ça pourrait aussi bien être l'inverse).

bah oui mais là je sais plus qoi faire pour t'epxliquer plus clairement ce qui m'apparaît comme une évidence... p-ê que si qq'un se sent de prendre le relais... tba?

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C'est un peu le problème depuis le début du topic... ça vous parait peut être trop évident pour réussir à l'expliquer.
J'ai lu quasi tous tes messages et ceux de tba, et à mon sens jamais ça ne transparait.
(et en particulier aux questions de Z - je me posais à peu près les mêmes après vos messages - auxquelles il n'y a souvent pas de réponse directe).

Bah non j'ai dit ce que j'avais à dire moi, je vais pas repartir dans mes travers. Surtout quand je lis "tout ce qui est montré participe à mon sens à la même représentation", l'incompréhension totale est réciproque... Le côté "trop évident" est aussi dans vos objections Zaphod... du coup j'ai rien de mieux à dire, tu poses les même questions, je vais donner les même réponses qu'avant...

oui, voilà, je suis un peu dans la même impasse que tba, j'ai l'impression de me répéter

c'est pour ça que je le trouve intéressant et fort ce topic, c'est cette incompréhension mutuelle finalement qui le rend riche, qui montre bien la subjectivité totale du rapport au cinéma. Et c'est très bien comme ça

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Et le mot de la fin par l'illustre Jericho Cane :

Redacted est donc un film très important.

Amen.

Oui, c'est bien dommage je trouve.


Si je les repose c'est qu'à mon sens je n'en ai pas eu la réponse pour l'instant.


Moi je trouve ça justement assez triste, en fait, que finalement, quelque soient les efforts qu'on mette pour expliquer son point de vue et ce qu'on a ressenti devant le film, ça n'arrive à toucher finalement que ceux qui sont du même avis, et pas les autres.

Alors que ce qui est enrichissant c'est justement de comprendre les points de vue de ceux qui ne sont pas d'accord avec soi.
Sans forcément les adopter, même si ça peut arriver d'avoir envie de revoir un film en se disant... je suis peut-être passé à côté.

je ne le trouve absolument sans émotion, le film est très très riche d'affects.

tba, viens à ma rescousse! c'est ton domaine ça, c'est toi qui en parle le mieux

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Mais j'en ai parlé, je vais pas me répéter... Ta principale question Zaphod c'est: pourquoi on a aimé ? Bah ça on l'a dit clairement je crois, mon premier texte à chaud sur le film est le pourquoi de mon adoration du film. Je peux pas dire mieux. Et ta question sur la représentation ect... j'ai l'impression de parler que de ça, de donner mon avis là dessus. Donc je comprends pas trop.

Mais c'est pareil avec les objections, ce que j'avais retenu c'est "c'est pas un film de guerre, pas assez spectaculaire" ou des "on ressent rien pendant le viol"... C'est l'opposé de mon ressenti, l'affect n'est pas dans la douleur dans le film, il est ailleurs, il n'existe pas qu'un affect, l'affect est ce qui va au delà de la simple émotion cinématographique qui consiste à filmer le pathos. Donc voilà, ce que j'avais retenu des objections c'est "le film c'est Voyage au bout de l'enfer"... et alors ?

je savais que t'en parlerais mieux que moi

la prochaine fois que tu viens à Paris, on se le refait!

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J'ai une mythique version du film en DVD hong-kongais avec des sous-titres en anglais différents de la version sonore... On est en plein De Palma là

lol si ça se trouve il a supervisé cette édition

c'est le director's cut mec!

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