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MessagePosté: 26 Fév 2008, 23:13 
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L'impertinent pertinent
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the black addiction a écrit:
Tout ça pour dire que rien n'est définit. Je trouve No Country très beau, mais sera t il considéré comme important dans 10 ans ? j'en sais rien, mais pour toi certainement, et c'est déjà beaucoup.


Quand je me pose cette question, j'y réponds en la déclinant en deux autres interrogations :

- si j'étais simple quidam, ce film pourrait-il susciter chez moi la vocation de faire du cinéma ?
- si j'étais un réalisateur confirmé, ce film nourrirait-il mes influences et ma façon de faire du cinéma ?

Perso, concernant le De Palma comme le Coen, je répondrais oui, parce que le fond et la forme sont dans les deux films ambitieux.


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MessagePosté: 26 Fév 2008, 23:20 
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Z a écrit:
the black addiction a écrit:
Tout ça pour dire que rien n'est définit. Je trouve No Country très beau, mais sera t il considéré comme important dans 10 ans ? j'en sais rien, mais pour toi certainement, et c'est déjà beaucoup.


Quand je me pose cette question, j'y réponds en la déclinant en deux autres interrogations :

- si j'étais simple quidam, ce film pourrait-il susciter chez moi la vocation de faire du cinéma ?
- si j'étais un réalisateur confirmé, ce film nourrirait-il mes influences et ma façon de faire du cinéma ?

Perso, concernant le De Palma comme le Coen, je répondrais oui, parce que le fond et la forme sont dans les deux films ambitieux.


C'est bien le coup des deux questions. Oui pour moi aussi c'est le cas pour les deux, peut être un peu moins le Coen... Moi la réponse à la vocation c'est Ferrara qui y correspond le mieux. Chaque vision de ses films est une poussée de mon désir de faire du ciné. Et si j'étais réalisateur je pense vraiment qu'il m'influencerait beaucoup.

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MessagePosté: 26 Fév 2008, 23:31 
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the black addiction a écrit:
Moi la réponse à la vocation c'est Ferrara qui y correspond le mieux. Chaque vision de ses films est une poussée de mon désir de faire du ciné. Et si j'étais réalisateur je pense vraiment qu'il m'influencerait beaucoup.


En parlant de Ferrara j'ai revu il y a quelques jours un film que je n'avais pas vu depuis sa sortie ciné il y a près de dix ans : New Rose Hotel.
J'avais le souvenir d'un film immense, un fulgurant poème romantique, et ça s'est confirmé une deuxième fois. Je crois que c'est l'une des oeuvres les plus méconnues et sous-estimées de la décennie passée.

Voilà, c'était juste pour dire ça. Totalement hors-sujet, vous pouvez continuer. :wink:


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MessagePosté: 27 Fév 2008, 00:49 
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Matou miteux
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Pas lu encore les 14 pages précédentes donc je vais peut-être pousser timidement des portes défoncées il y a 3 mois. Salut. J'ai du mal à entrer dans le dispositif anguille poisseuse du film qui donne l'impression de ne pas savoir sur quel pied (ou quel support) danser, et puis certains comédiens sont très mauvais. J'ai trouvé ça finalement très stimulant dans son jeu entre rendu faussement objectif de la multiplication des points de vue, témoignage sur youtube ou carnet de route avec caméra embarquée, et mensonge permanent, l'impossibilité de la représentation du viol, fui, ou des morts, crayonnés, avec un De Palma qui fonce bille en tête sur la calomnie des images, qui ne semblent être là que dans le but de manipuler, offrir une place à la fac, terroriser par une décapitation etc. J'ai trouvé ça assez passionnant, et pertinent dans son regard sur l'actualité, alors que le sujet n'est ni plus ni moins qu'un déjà vu d'Outrages (regard d'autant plus amer qu'on ne semble rien retirer du passé et se concentrer sur les pertes américaines via les films à Twin Tower etc), mais où l'attirail formel lance à mon sens d'autres pistes sur, désolé de la dire vu que ça fait tarte à la crème en parlant de De Palma, le rapport à l'image (qui est troublé en permanence, questionné lorsqu'une photo - horrible - de fiction se glisse parmi les autres). Sur l'Irak, j'ai peu eu l'impression ces dernières années de voir aussi couillu même si je me sens peut-être trop petit pour aller plus loin dans le décorticage de ce que le film donne à voir.

5/6

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 01:49 
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Stark a écrit:
the black addiction a écrit:
Moi la réponse à la vocation c'est Ferrara qui y correspond le mieux. Chaque vision de ses films est une poussée de mon désir de faire du ciné. Et si j'étais réalisateur je pense vraiment qu'il m'influencerait beaucoup.


En parlant de Ferrara j'ai revu il y a quelques jours un film que je n'avais pas vu depuis sa sortie ciné il y a près de dix ans : New Rose Hotel.
J'avais le souvenir d'un film immense, un fulgurant poème romantique, et ça s'est confirmé une deuxième fois. Je crois que c'est l'une des oeuvres les plus méconnues et sous-estimées de la décennie passée.

Voilà, c'était juste pour dire ça. Totalement hors-sujet, vous pouvez continuer. :wink:


Le hors sujet est pas grave. Tant que c'est pour dire des choses comme ça. C'est surement mon film préféré des années 90. :)

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 01:52 
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Blissfully a écrit:
Sur l'Irak, j'ai peu eu l'impression ces dernières années de voir aussi couillu même si je me sens peut-être trop petit pour aller plus loin dans le décorticage de ce que le film donne à voir.


Je suis d'accord. Ni un film aussi fort sur l'omniprésence de l'image non plus.

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 09:34 
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Serial Modo
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en même temps, il est indéniable que le film est pain béni pour la critique.

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 10:50 
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Zad a écrit:
en même temps, il est indéniable que le film est pain béni pour la critique.


J'aime pas ce genre de phrase. C'est comme dire Dark Night sera du pain béni pour les geeks. C'est pas faux, mais c'est très réducteur.

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 11:12 
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Antichrist
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Je suis assez d'accord pour le coup... Dès le documentaire en français sur Haendel, on est sur la représentation du cliché "filmer la guerre aujourd'hui'.


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MessagePosté: 27 Fév 2008, 12:09 
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Schtroumpf sodomite
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Bon TBA. Comme tu as un peu insisté pour avoir mon avis sur le film je m'y tiens. Et évidement j'en ai fait une tartine qui part dans tout les sens. Mais j'ai surtout voulu faire comprendre pourquoi, moi, je n'ai pas accroché plus que ça.

Je trouve Redacted intéressant comme exercice de style : la manière de remaker Outrage en le réactualisant dans un conflit actuel mais surtout par le biais des images propres au XXIème siècle : reportage télé, actu, film amateur, vidéo surveillance, blog internet etc... Après, je trouve que son dispositif assez lourd en fait quand même un film conceptuel, c'est-à-dire un film qui jamais ne peut aller au-delà de son intention de départ. Et c'est là que ça se gatte. Car l'ambition de De Palma vaut ce qu’elle vaut : vouloir mettre à jour la vérité sur la guerre en Iraq au travers d'une réflexion sur l’omniprésence de l'image. Or, je n'ai pas eu l'impression qu'il ait grand chose à dire ni sur la guerre, ni sur les images, ni sur la vérité hormis des choses qu’on sait déjà un peu. De Palma est un grand cinéaste mais je le soupçonne de ne pas être le gars intelligent qu'il croit être. Quand un réalisateur joue les non dupes _ceux qui, plus malins que les autres, pensent pouvoir nous montrer le monde tel qu'il est_ ça donne souvent des films très consensuels, très rassurants, qui ne prêchent que des convertis et ne fait que nous conforter dans notre bonne conscience de gauche (ou démocrate, c'est selon). Ca donne du Syriana ou du Good night and good luck. Des films qui, en substance, nous disent : "nous sommes de gauche et bien pensant, nous défendons des causes justes et nous avons bien raison ". Or, le propre d'un discours de gauche (pour quelqu'un de gauche s'entend) c'est que moralement il va de soit. Du coup, à force de se féliciter d'être de gauche, nous ne savons plus très bien pourquoi nous le sommes (de gauche), nous en avons perdu l'horizon. Quand je vois un tel film, je ne veux pas qu'il me rassure sur mes opinions, mais qu’il me montre ce qu’elles impliquent. Car un discours rassurant est, par essence, un discours bourgeois. Il y a donc un paradoxe à se rassurer d’être de gauche, ce que j’appellerais le paradoxe socialiste (ou démocrate, c’est selon). Un vrai film de gauche, aux Etats Unis du moins, c'est un film qui exprime une peur ou un inquiétude, c'est un film qui n'est pas en phase avec le système donc plutôt en marge d'Hollywood. C'est Zombie ou They live par exemple.

Mais revenons à De Palma. Ce qui a toujours fait la spécificité de son œuvre, ce n’est certainement pas son contenu politique, contrairement à Carpenter donc, mais l’ivresse de cinéma qu’il y déploie, sa fascination pour ce que le cinéma a pu faire et pourra faire. En renonçant au découpage classique au profit d’un dispositif conceptuel, il se prive d’après moi de l’atout majeur de ses films, de ce qui lui permettait d’aller au-delà du formatage hollywoodien, de passer outre les scénarios foireux et de réaliser avec un égal bonheur des films de commande et des projets persos. Bref, son moyen d’expression. Dans un film de De Palma, ce n’est pas tellement lui qui s’exprime sur un sujet mais le film qui parle de lui même. Via le délire, via le kitch, via le cinéma quoi. Via surtout, cette manière incroyablement audacieuse de mettre le film en péril, de le pousser à deux doigts du ridicule, d’assumer des choix que personne n’aurait osés (RELAX !). Alors parfois ça se casse la gueule, mais de manière sublime. Et quand ça passe, et bien ça donne des films aussi puissants que Outrage. Un film sur la guerre du Vietnam qui n’oublie pas qu’il est avant tout du cinéma, c’est-à-dire une façon comme une autre de faire jouir le spectateur en prenant à bras le corps son sujet, sans pincettes (plutôt qu'un machin pompeux et timide style Lettres d’Iwo Jima). Un film qui joue sur le principe d’identification, sur les enjeux dramatiques, le suspens, le spectacle pour nous parler, et non pas sur le discours prédéfini par le scénario.

Or, le discours de Redacted tient dans la note d’intention du film : il lui préexiste. C’est là toute la faiblesse du film conceptuel, d’exister plus par son concept que par le film lui-même.

En fait, les seuls moments où j’ai senti que quelque chose se produisait à l’écran, où j’ai senti un peu de cinéma passer, c’était dans toutes les scènes un peu absurdes du film, celles qui n’essayent pas de faire sens. L’enlèvement du G.I cinéaste par exemple. Ou l’espèce de chapeau-canard qu’enfile l’un des violeurs lorsqu’il se filme avec son pote. Pour moi, c’est peut-être là que se situe la vérité du film, quand quelque chose échappe à son auteur et à son intention. Le reste me laisse un peu de marbre…

Donc, désolé, ça me fait chier mais pour moi ça sera pas plus de 3,5/6

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 12:23 
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L'impertinent pertinent
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Tetsuo a écrit:
De Palma est un grand cinéaste mais je le soupçonne de ne pas être le gars intelligent qu'il croit être.


C'est surréaliste ce genre de remarque...


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MessagePosté: 27 Fév 2008, 12:44 
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Schtroumpf sodomite
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Z a écrit:
Tetsuo a écrit:
De Palma est un grand cinéaste mais je le soupçonne de ne pas être le gars intelligent qu'il croit être.


C'est surréaliste ce genre de remarque...


Pas plus que :
Citation:
Parce qu'en général, la réussite d'un film ou le génie d'une oeuvre saute à la gueule de tout le monde.

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MessagePosté: 27 Fév 2008, 12:51 
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Tetsuo a écrit:
Pas plus que :
Citation:
Parce qu'en général, la réussite d'un film ou le génie d'une oeuvre saute à la gueule de tout le monde.


Je te soupçonne d'être un peu con.


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MessagePosté: 27 Fév 2008, 12:52 
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Antichrist
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Au contraire... Dans ta phrase, tu te places au-dessus du réalisateur - je comprends l'idée mais la formulation hum -. C'est de la prétention.

Dans la sienne, il place l'avis de la "masse cinéphile" au-dessus de celui d'un cinéphile lambda - ce qui me parait un peu fallacieux d'ailleurs - j'aime bien ce mot fallacieux -. C'est de l'humilité.


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MessagePosté: 27 Fév 2008, 13:00 
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Schtroumpf sodomite
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Karloff a écrit:
Au contraire... Dans ta phrase, tu te places au-dessus du réalisateur - je comprends l'idée mais la formulation hum -. C'est de la prétention.

Dans la sienne, il place l'avis de la "masse cinéphile" au-dessus de celui d'un cinéphile lambda - ce qui me parait un peu fallacieux d'ailleurs - j'aime bien ce mot fallacieux -. C'est de l'humilité.


Humilité ou pas, ça n'en est pas moins abérrant. Je peux comprendre ce qu'il y a de scandaleux dans mon propos, je l'assume même. Mais De Palma, via Redacted, propose un "grand" discours sur la guerre, les images etc... C'est un film qui se veut intelligent, issu d'une certaine intelligence. Je le juge comme tel.

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