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A two men army....

L.A, L.A, big city of dreams !!!!!

Pas mal déçu pour ce premier visionnage.
Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, vraiment trop clichés, pas vraiment de profondeur, tout ça reste trop manichéen.
Ensuite je rejoind Blissfully, je trouve tout le scénario extrêmement prévisible pour ne pas dire conventionnel. Je n'ai pas été surpris une fois,
Maintenant c'est de la tuerie d'animation, le 1er plan, celui du plan large sur la maison, j'ai crû un moment que c'était de vraies images. C'est très beau, un superbe soucis du détail.
J'ai pas était choqué comme par la perception de la vie parisienne, mis à part : .
J'ai été assez étonné de n'avoir pas autant ris que ce à quoi je m'attendais, mis à part quelques sourires, j'ai trouvé qu'il y avait peu d'humour, qu'ils s'attardaient plus sur les sentiments et la morale.
J'ai quand même passé un bon moment, des films légers et réalisés comme ça, j'en veux plus souvent.
4.4/6

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On a frôlé la fissure anale...

Bon, avant tout chose, ce qui saute aux yeux: techniquement, ça tue, c'est dingue. Pixar met une fois de plus tout le monde à genoux. L'ambition visuelle est énorme et a les moyens de l'être, dans le général (les courses-poursuites sont hallucinantes) comme dans le détail (le rendu de l'eau et des fourrures est exceptionnel). Disons que si j'avais un seul minuscule reproche, ce serait au niveau des flous de focale longue. Je trouve qu'ils en abusent un peu. Mais c'est franchement une broutille.

Le film est bien évidemment meilleur que Cars. C'est un très beau dessin animé pour enfants. Et disons plus pour enfants (je dirais 10-12 ans) que les Pixar avant Cars. Il y a moins de doubles niveaux de lecture, on est plus dans le classicisme Disney (j'ai pensé par ex à La Belle et le clochard) qu'auparavant. Ce n'est pas forcément un défaut, tant qu'il s'agit de l'esprit Disney de la grande époque. J'espère seulement que les prochains Pixar retrouveront un peu du côté adulte d'un Monstres & Cie, par ex.

Sinon, globalement, je trouve que le film donne son meilleur dans les deux derniers tiers et spécifiquement dans le dernier acte, qui est magnifique (le climax est une merveille). La première partie est par contre un peu mollassonne : installation trop longue (d'autant qu'on quitte ces lieux juste après... d'ailleurs, l'ellipse qui mène à Paris est une pilule un peu grosse à digérer, je trouve), voix off un peu trop présente, personnages secondaires pas très attachants... La grande invention de ce film, finalement, par rapport aux Pixar précédents, c'est les humains. Ce qui me renforce dans l'idée que le premier acte tombe un peu à côté: les vrais personnages secondaires attachants, ce sont les cuistots. Dommage, d'ailleurs, qu'ils soient à ce point sous-exploités (on nous les présente, pourtant, et chacun a ses singularités, mais elles restent de l'ordre de l'anecdote -- à l'exception du coup du pouce, qui est très drôle, mais qui du même coup révèle tout ce qui n'est pas exploité chez les persos secondaires).

Voilà, disons que je trouve la narration moins rigoureuse qu'auparavant, ce qui nuit parfois au rythme (d'ailleurs, trop de poursuites tue un peu les poursuites, aussi belles à regarder soient-elles). C'est un peu dommage.

Mais tout cela reste de haut niveau, surtout quand on s'est tapé la b-a inepte et laide de Bee Movie juste avant...

Sinon, quelques mots sur Lifted : légèrement décevant aussi. Rigolo, hein, mais un peu limité. L'idée de départ est très drôle, la réalisation élémentaire fonctionne très bien, mais on est loin du génie du court (c'était quoi son titre déjà?) qui ouvrait la séance de Cars. Là, ça tourne quand même très vite en rond et c'est très prévisible. Et le design aussi reste, je trouve, assez limité, même si une fois de plus, rien à redire techniquement.

ps: le générique de fin est splendide, mais les spectateurs avaient apparemment tous envie d'aller aux toilettes, du coup je ne l'ai vu qu'entre des nuques

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On est bien d'accord. Que je pense au côté vraiment torché de certains autres films (chépas moi, genre Les Rebelles de la Forêt ou autres horreurs dans le genre), je trouve ça triste.


Pas trop d'accord.. Un adulte peut parfaitement apprécier Ratatouille, si pas plus qu'un gosse. Cars était clairement le cas (film pour tits zenfants), mais Ratatouille redresse la barre, et tant les parents que les enfants s'éclateront.


Ah moi que c'est la partie du milieu. J'a-dore tout le début, je trouve ça génial.


Brad Bird avait déjà des personages humains dans The Incredibles, il est très à l'aise avec. C'est vrai que la plupart des cuistits sont réduits à des anecdotes, mais Linguini, Colette et Skinner (et Anton Ego) existent, je ne les trouvent pas sous-exploités..


C'est vrai que ce n'est pas le all-perfect de Toy Story 2.


D'accord avec ça.


One Man Band. Un de leurs meilleurs.


Une merveille. Une oeuvre à part entière quoi. And the Oscar for best end credits goes to...


Ca ça me SCIE.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

sinon, un truc con, mais qui a choqué le mangeur que je suis: qu'est-ce qu'elles sont petites les portions de ratatouille! bordel, j'aurais les crocs, moi, après cette... entrée!

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bien sûr qu'il peut l'apprécier! mais ça reste très enfantin, globalement, je trouve.



tiens oui, c'est marrant comme j'ai éclipsé ça... p-ê parce qu'il s'agit d'humains surhumains...



le plus étonnant, c'est ceux qui se lèvent, constatent qu'il se passe encore un truc à l'écran, et restent mi-debout mi-assis, ou bien descendent les marches par à-coups, comme pour ne pas s'avouer qu'ils auraient mieux fait de rester assis... et quand ils arrivent en bas des marches, ils s'accordent encore une poignée de secondes, la tête renversée pour voir ce qu'ils peuvent de l'écran, et puis ils finissent par sortir, tant pis si c'est pas fini, comme s'ils s'étaient donnés un temps maximum avant de quitter la salle... n'importe quoi...

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ah, autre chose, j'ai été surpris en découvrant qu'il existait un label, en fin de générique, assurrant que l'animation avait bien été créée de toutes pièces et non motion-capturée : m'est avis que chez Pixar, on n'est pas pote avec Bob Zemeckis...

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C'est LA scène qui tue. La seconde magique, géniale, violemment scotchante, instantanément suprêmement formidable, le ravissement de tout ce que je venais chercher en salle. Magnifique.

Mais sur l'ensemble du métrage c'était l'un de mes 5 rires gras et irrépréssibles. Le reste c'était du sourire. On est loin de Toy Story 2 pour moi.

Mais le flash back tue. IL TUE.

LOL, c'est tout à fait ça!! Rhhhaaaahh... LES GENS!!!


...C'est peut-être une entrée.


Oui ça tue, ça. Bonne petite pique au motion capture bazar...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

nan, nan, souviens-toi la séquence finale :

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

ni bonne surprise, ni déception, "ratatouille" est ce que j'appelle un spectacle hollywoodien, c'est-à-dire un bon produit, qui remplit le cahier des charges et satisfait aux exigences du consommateur (c'est dit sans sarcasme ni arrière pensée).
toutefois, il a ce petit truc en plus qui me parle, à l'intérieur, cette petite touche brad bird qui tient à l'image du père. c'était déjà le cas pour "les indestructibles" et pour "the iron giant" (drôle de sensation en voyant le dvd à la fnac il y a presque 10 ans, je me dis: "ah, il faut absolument que j'achète ça pour mes enfants!" weird!)

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Je me suis dit exactement la même chose en l'achetant..

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

quand l'instinct paternel frappe à la porte...

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Je suis globalement assez déçu. Oui, ça défouraille la concurrence au niveau visuel (les plans qui débutent sur les immeubles parisiens, les poils des rats...), y'a de très belles scènes (la discussion entre le cuistot et le rat au bord de la Seine, le flash back...) mais je trouve que le scénario manque de consistance dans le corps du film. Cette intrigue finalement, elle est cousue de fil blanc et la multiplication des poursuites (dans la cuisine, dans la rue, sur les bateaux) n'apparait que comme un meublement. Les petits aller-retour de la fin sont également torchés bien vite... Les persos des humains sont purement anecdotiques. Après, je suis pas la cible, loin de là, mais je trouve qu'il y avait bien plus de vie et de virtuosité dans les premiers Pixar.