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Disons-le tout de suite : non, ce n'est pas du niveau du premier. Mais c'est loin d'être Le Monde de Dory.

Les mauvaises langues diront qu'il s'agit d'une bête inversion de l'intrigue du premier film - un riche mécène souhaite redonner du service aux super-héros et débauche l'un des parents Parr - mais en un sens, c'est précisément le propos. Certes, cela fait un moment que les femmes ne sont plus obligées de rester au foyer et que les papas poules existent et d'ailleurs, les séquences qui montrent le père peiner à gérer ses trois enfants (les devoirs de l'un, les émois de l'autre, la turbulence du bébé) s'avèrent plutôt convenues. Le salut se trouve dans la dévotion que Bird confère à son personnage masculin qui, bien que jaloux, ne remet jamais en question la position de sa femme, veut à tout prix réussir de son côté pour qu'elle puisse s'épanouir au travail, et ne cherche plus à être un héros mais juste "un bon père". Néanmoins, il est dommage que la résolution de cet arc-là se fasse rapidement, sans enjeu réel, les obstacles étant réservées à l'intrigue classique de gentils contre méchants.

À ce titre, le propos n'est pas sans rappeler certaines idées d'À la poursuite de demain. Lors d'un discours que l'on n'attendait pas dans un "film pour enfants", le méchant, baptisé Screenslaver (en VO hein, parce que les sous-titres le traduisent par un vulgaire L'Hypnotiseur), se lance dans une critique de l'hégémonie des écrans et de la soumission du peuple, renvoyant au discours de Bird sur les médias cultivateurs de pessimisme dans son précédent film. Ailleurs, on déplore que les gens sont plus intéressés par ce qui est facile et ce que l'on peut vendre plutôt que par ce qui est utile, le cinéma de l'auteur étant toujours peuplé de créateurs incompris. Toutefois, là aussi, cette thématique aurait mérité d'être plus fouillée plutôt que de retomber dans du face-à-face plus élémentaire.

Fort heureusement, les scènes d'action, et elles sont nombreuses, sont absolument remarquables. Redoublant d'inventivité et l'animation permettant les plus gros sauts de foi, chaque morceau de bravoure exploite de manière inattendue et jubilatoire les pouvoirs de ses personnages, notamment féminins. Il faut dire que l'écriture utilise habilement les capacités physiques de son héroïne, littéralement "hyper-flexible", pour asseoir sa supériorité sur le terrain en comparaison avec son mari dont le seul pouvoir est la force brute et donc plus prompte à commettre les dégâts qui sont reprochés aux super-héros. Cette simple idée est à elle seule une décomposition pertinente de la masculinité inhérente au genre.

Bref, c'est divertissant et intelligent même si ça manque un peu de surprises.

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Albatar il l'a déjà vu !!!

Je lis pas.

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Netflix les gars, Netflix.

Redoutable divertissement. C'est d'une efficacité totale, action qui rebondit sans cesse, discours familial nickel - ma fille a adoré bien sûr le côté papa poule qui doit laisser sa maman travailler dur -, une pointe de discours politique. Alors bien sûr que Brad Bird j'attends un peu plus niveau émotion mais c'est du divertissement haut de gamme.

4-5/6

Redoutable divertissement. C'est d'une efficacité totale, action qui rebondit sans cesse, discours familial nickel - ma fille a adoré bien sûr le côté papa poule qui doit laisser sa maman travailler dur -, une pointe de discours politique. Alors bien sûr que Brad Bird j'attends un peu plus niveau émotion mais c'est du divertissement haut de gamme.

4-5/6

J'étais déjà dans la minorité concernant le premier INCREDIBLES. Je trouve ça bien, y a pas de souci, mais je suis un peu allergique à l'esthétique, le côté crépusculaire de la lumière me plombe, et surtout au final, j'aime pas les persos. Lui je trouve gentil mais naze et elle je la trouve imbitable.

Bref, pas facile d'être à fond sur cette suite qui est pourtant éminemment respectable, très cohérente, et avec des scènes d'action bluffantes. Au final je retient surtout la scène nocturne avec Elastic Girl qui bondit sur les toits tandis que résonne en off le credo tellement vrai du Screenslaver, et les scènes de bordel dans la maison où Mr Incredible montre les pouvoirs du bébé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Passés les enthousiasmantes 20 premières minutes, le film peine à retrouver l'énergie de l'original. Si la réa de Bird est toujours incroyablement efficace, l'intrigue et l'humour sont basiques, et surtout très répétitifs. Le film est long, et hormis les deux passages sympa et un peu profonds cités par FF, on est pas loin de s'ennuyer.
En fait, confier la plupart des scènes d'action à la mère est, je trouve, une très mauvaise idée (c'est de loin le personnage le moins intéressant).
Bref, c'est jamais naze, c'est toujours mieux que 95% des films d'animation actuels... mais j'attendais le jour où Brad Bird allait me décevoir, c'est chose faite.

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Netflix les gars, Netflix.

En plus ils abusent de la transformation en parachute.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Grave, j'avais l'impression de regarder les Barbapapa (#vismaviededaron)

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Au contraire, c'est celle qui a le pouvoir le plus intéressant, avec le plus de potentiel et ils redoublent d'inventivité pour l'exploiter.

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Je vois ce que tu veux dire, mais moi les gens élastiques, je trouve ça moche. Et son caractère me soule, elle est basique, chuis pas du tout attaché à elle.

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En plus, la voix d'Holly Hunter est tellement abrasive. Pouah !

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai l'impression d'être sur le 18/25.

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Comme ta bite.

Elastique ? Moche ? Ou les deux ?

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Netflix les gars, Netflix.