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MessagePosté: 25 Juil 2007, 11:27 
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Arnotte a écrit:
Neville a écrit:
Il y a une qualité chez Pixar qu'on ne retrouve pas dans les Dreamworks, Disney et autres Shrek.

Pixar c'est un label.

C'est indéniable.

Ton avis sur Ratatouille?


Chef d'oeuvre 6/6

J'ai ri, j'ai jubilé et puis la scène du flash-back m'a achevé. A ce moment précis, le film devient un chef d'oeuvre de l'animation.

C'est du grand Pixar. Fond, forme... réussite à tous les niveaux.


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MessagePosté: 25 Juil 2007, 11:29 
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Neville a écrit:
Chef d'oeuvre 6/6

J'ai ri, j'ai jubilé et puis la scène du flash-back m'a achevé. A ce moment précis, le film devient un chef d'oeuvre de l'animation.

C'est du grand Pixar. Fond, forme... réussite à tous les niveaux.

J'approuve à 100% tous ces mots-là. :D

Et je me demande qui pourra bien le détrôner de mon top 2007...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 25 Juil 2007, 11:32 
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Jericho Cane a écrit:
Arnotte a écrit:
Oui, on s'attend à un nouvel éclat de rire (on n'accentue pas assez le fait que le film est à se pisser dessus), mais hop, t'as le souffle coupé. :D

Rien qu'en le voyant enfant, t'as déjà compris (d'ailleurs, les gens riaient déjà). C'est tellement simple comme idée, ça tue tout !

"Surprise me!"


C'est la Madeleine de Proust. Bird fait une scène compréhensible par tous et avec plusieurs degrés de lecture. Le coup de la madeleine est, en plus, un concept proustien donc français... c'est donc super adapté comme passage.

Une très grande scène.


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MessagePosté: 25 Juil 2007, 11:36 
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Neville a écrit:
Le coup de la madeleine est, en plus, un concept proustien donc français... c'est donc super adapté comme passage.

Ah tiens, j'avais pas pensé à ça.

Neville a écrit:
Une très grande scène.

A fond. Et ça dure 4 secondes.

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MessagePosté: 25 Juil 2007, 14:13 
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Arnotte a écrit:
Neville a écrit:
Le coup de la madeleine est, en plus, un concept proustien donc français... c'est donc super adapté comme passage.

Ah tiens, j'avais pas pensé à ça.


En tout cas c'est complètement ça. Tu goutes et ça te propulse à quelque chose d'enfoui au fond de ta mémoire.

J'adore !


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MessagePosté: 28 Juil 2007, 03:09 
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Pas vraiment une deception, vu que je l'attendais pas vraiment, mais apres les premiers echos, je m'attendais quand meme a plus.
Je suis pas de ceux qui detestent Cars, je lui mets 4,5/6, et meme si je trouve Ratatouille meilleur, je lui mettrai la meme note.
Je ne trouve pas l'univers aussi riche que ceux de Toy Story (deux films qui sont ceux que j'aime le moins perso), A Bug's Life, Monsters Inc, Nemo, ou meme Cars et si le perso de Remi est bien, il demeure trop souvent secondaire a celui de Linguini, bien moins interessant et attachant (comme tous les personnages secondaires d'ailleurs).
Apres, ca reste tres sympa et souvent marrant et inventif mais j'ai quand meme par moments eu l'impression d'un "on s'est pas foule".

4,5/6 donc.

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MessagePosté: 28 Juil 2007, 03:11 
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Neville a écrit:
Je crois sincèrement que cette scène s'inscrit parmi les plus scènes les plus mémorables du cinéma. Je sais que ça parait exagéré mais je vous assure.


Ca parait pas. Ca l'est.

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MessagePosté: 28 Juil 2007, 03:15 
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Jericho Cane a écrit:
Arnotte a écrit:
Sa "critique finale" est jou-i-ssive.

Magnifique scène :
In many ways, the work of a critic is easy. We risk very little yet enjoy a position over those who offer up their work and their selves to our judgment. We thrive on negative criticism, which is fun to write and to read. But the bitter truth we critics must face is that, in the grand scheme of things, the average piece of junk is more meaningful than our criticism designating it so. But there are times when a critic truly risks something, and that is in the discovery and defense of the new. Last night, I experienced something new, an extraordinary meal from a singularly unexpected source. To say that both the meal and its maker have challenged my preconceptions is a gross understatement. They have rocked me to my core. In the past, I have made no secret of my disdain for Chef Gusteau's famous motto: Anyone can cook. But I realize that only now do I truly understand what he meant. Not everyone can become a great artist, but a great artist can come from anywhere. It is difficult to imagine more humble origins than those of the genius now cooking at Gusteau's, who is, in this critic's opinion, nothing less than the finest chef in France. I will be returning to Gusteau's soon, hungry for more.


Moi j'ai trouve ca un peu abuse...genre "nous les critiques des fois on kiffe etre mechants etcasser les talents", bof.
On dirait Shyamalan sur Lady in the Water.

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MessagePosté: 28 Juil 2007, 11:45 
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Film Freak a écrit:
l'impression d'un "on s'est pas foule".

Tu déconnes, là??

Film Freak a écrit:
On dirait Shyamalan sur Lady in the Water.

Ah mais bien au contraire!!

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MessagePosté: 28 Juil 2007, 18:31 
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Arnotte a écrit:
Film Freak a écrit:
l'impression d'un "on s'est pas foule".

Tu déconnes, là??


Non. L'histoire demeure super simple (le coup de l'heritier, j'ai l'impression d'avoir vu ca mille fois), les personnages secondaires sont peu esquisses (les autres membres de la cuisine sont-ils aussi attachants que Peach, Gill, Float, Dory, Nemo, Crush, Nigel ou ailleurs, Edna Mode, oumeme Bomb Voyage!), et meme dans le scenario, au bout de la 3e scene de Remy ui doit fuir a travers une piece en se cachant, je me suis dit que ca commencer a devenir reptitif, et limite remplissage.


Citation:
Ah mais bien au contraire!!


Bah non, ca attaque bien les critiques dans le texte.

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MessagePosté: 29 Juil 2007, 22:39 
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Film Freak a écrit:
L'histoire demeure super simple (le coup de l'heritier, j'ai l'impression d'avoir vu ca mille fois)

Ben... Pas plus "simple" que Nemo ou A Bug's Life... Enfin chacun le vit comme il le sent, moi j'ai pas du tout trouvé ça trop simplet ou facile.

Film Freak a écrit:
les personnages secondaires sont peu esquisses (les autres membres de la cuisine sont-ils aussi attachants que Peach, Gill, Float, Dory, Nemo, Crush, Nigel ou ailleurs, Edna Mode, oumeme Bomb Voyage!)

Ah si. Moi j'adore les persos de Skinner, Colette, Anton Ego et même Emile...

Film Freak a écrit:
Bah non, ca attaque bien les critiques dans le texte.

Oui mais le traitement n'a rien à voir avec ce qu'en fait Shyamalan. Lui m'avait énervé, ici j'ai trouvé ça réjouissant.

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MessagePosté: 29 Juil 2007, 22:55 
Film Freak a écrit:
Bah non, ca attaque bien les critiques dans le texte.

Bof, je trouve que ça attaque plutôt les critiques frustrés qui se plaisent à démolir... (comme tu l'as fait pour le film "A l'intérieur", hé hé...)

Or, la fin du discours est tout de même centrée sur la nécessité de la critique comme révélateur de nouveaux talents.


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MessagePosté: 02 Aoû 2007, 23:00 
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Matou miteux
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Bon je vais chercher mon bonnet de nuit dans ma vieille malle...j'ai trouvé ça assez décevant.

Je crois juste que le cahier des charges Pixar du film à caméra qui bouge sans cesse, tout le temps, à part pour les 2-3 moments émotions, et le côté ultra bavard perpétuellement comme si on flippait à mort d'un seul moment de silence sans remue-ménage, m'assomme à chaque fois sur la longueur. Un peu comme les Toy Story confondent parfois énergie et hystérie, ou Les Indestructibles qui m'avait fait le même effet.

Ensuite je trouve qu'il y a un problème de scénario dans le sens où j'ai jamais l'impression d'une structure à trois temps mais plutôt qu'on te colle au scotch trois récits (le rat veut devenir cuisinier / l'intrigue du testament / le chapitre critique) qui ne sont, séparément, jamais assez fouillés ou intéressants pour tenir tout un film. Du coup y'a des problèmes de rythme ici ou là, et puis là-dedans il y a...un personnage attachant? Parce qu'à part le rat, le gamin est transparent, la fille sans intérêt, les autres cuisiniers n'existent pas, les deux méchants un peu convenus...

A un moment du film, le critique désire être surpris et le lance tel quel. Surprenez moi! Moi c'est vraiment ce que j'attendais, et j'ai jamais été surpris. Par un truc vraiment malin qui me fasse vraiment rire. Le flashback par exemple, dès l'annonce du plat "rustique", je sens arriver le truc parce que le tour est, à mes yeux, cousu de fil blanc (
le critique sinistre à cernes de méchant inhumain qui forcément a, bien caché dans son coeur, le souvenir du goût des plats de maman
), et quand ça arrive ben plouf. Ca me semble trop téléphoné. C'est pas une mauvaise idée mais j'ai du mal à trouver ça renversant.

Après le film est somptueux visuellement, plus encore que Cars, qu'il s'agisse des décors qui paraissent parfois réels, ou de l'animation de fou (les expressions des personnages, celle du cuistot par exemple, la scène où il est endormi etc...). Je pensais qu'un Pixar saurait idéaliser Paris autrement qu'avec des voitures qui n'existent plus et le poste de télé de ma grande tante Olga, c'est un peu dommage (parce que là encore, la carte postale ne surprend pas, et le film est tellement classe visuellement qu'ils auraient pu se permettre de faire quelque chose de moins...vision américaine d'époque) mais ça reste vraiment beau.

Mais j'adhère vraiment pas à tout le reste.

3/6

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MessagePosté: 02 Aoû 2007, 23:22 
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MessagePosté: 02 Aoû 2007, 23:54 
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Matou miteux
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Jericho Cane a écrit:
Or, la fin du discours est tout de même centrée sur la nécessité de la critique comme révélateur de nouveaux talents.


Là dessus je trouve que le film retombe assez intelligemment sur ses pattes, la scène est réussie.

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