Forum de FilmDeCulte

Allez on tape dans les mains c'est partiii



Bonne surprise. J'avais bien aimé Les Corps impatients, pas vu Une aventure, mais je peux pas dire que j'attendais celui-ci comme le petit loup blanc. Finalement, c'est très sympa.

Evidemment le gros du gâteau va aux acteurs - Depardieu, déroulant un programme royal et sans faute, mais aussi Cécile de France, qui sort un peu du registre de la petite nana avec voix de Oui-Oui pour quelque chose de plus complexe, plus mature...on a surtout parlé de lui mais elle est à sa hauteur. Gianolli filme son chanteur de bal sans regard trop convenu ou ontenientisant *pouet pouet*, avec élégance. Desplat a fait un bon boulot aussi. Alors certes tu ne ressors pas de là avec les bras enroulés sur la tête tellement ça t'a secoué, mais c'est joli, juste, touchant. Ca piétine juste un peu de temps en temps...

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

eh ben douche froide...

Après le buzz cannois, les dix minutes d'ovaiton, tout ça tout ça, je m'attendais pas à un film aussi plat...

Première constatation et première surprise: le film est assez moche. Les corps impatients étaient certes cracra, mais c'était DV oblige et ça collait au côté "docu". Mais Une aventure avait une toute autre classe, avec sa photo sombre, ses jeux de couleur, ses beaux cadres, sa sublime séquence au Forum des images...

Ici, on se retrouve avec une photo de téléfilm ultra-bright, toute lisse, toute laide, des choix de costume stabylotés à mort (ouais, la robe rouge pour la fougue), et des cadres super-convenus (oh la solitude dans les appartements vides, et que je t'isole dans un coin du cadre...).

Mauvaise surprise, donc, de voir un metteur en scène prometteur faire soudain comme tout le monde...

Le problème, c'est que le scénar' en reste aussi au ras des pâquerettes, extrêmement artificiel, sans subtilité aucune... On voit les ficelles, on n'y croit pas , tout est téléphoné ...

Et surtout c'est looooooong, mais looooong !!! Y'avait bien une demi-heure à couper dans tout ça, c'est tellement répétitif et joué d'avance... Ceci sans parler du dernier plan avant générique (si t'avais pas deviné...). Puis le générique ridicule.

Alors quoi? Tout à jeter? Non, il y a les acteurs, qui cabotinent un peu mais sont globalement bons, notamment Amalric, qu'on voit peu, mais qui assure dans un rôle pas facile et qui aurait pu être totalement invisible s'il avait été tenu par un autre.

Depardieu est plutôt bon, mais toujours sur la même note (avec mauvais jeu de mot). Un peu comme De France, d'ailleurs, qui est une fois de plus très jolie et naturelle... Mais là où Gianolli nous avait habitués à être bon dans les scènes de confrontation, je trouve les engueulades de ce film, d'une part encore une fois artificielles, et finalement moins bonnes que les quelques scènes de complicité, de rires échangés, qui elles atteignent parfois leur but.

Enfin voilà, en gros, je me suis emmerdé et grosse déception au niveau du visuel...

1-2/6

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au passage, on parle toujours de Pialat quand on parle de Gianolli (je sais pas bien pourquoi, d'ailleurs... y'en avait p-ê quelques doses saupoudrées dans Les corps impatients, mais y'avait rien du tout dans Une aventure)... Bah ici on n'y est vraiment plus du tout. Aucune cruauté, aucune violence, que des violons, que du pathos... Voui, j'ai trouvé ça un peu pathétique, en fait...

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Dans Une Aventure, il n'y a rien de Pialat. Dans Quand j'étais chanteur, il reprend la figure du triangle, avec l'homme qui tourne autour de son ex femme et de son nouveau mec (cf Le Garçu), mais en effet, il en fait autre chose.
Dans Les Corps impatients, c'est surtout le rapport au temps qui ressemble à Pialat, et donc, finalement, la narration. La façon de gérer les élipses, par exemple. Les personnages (en dehors du fait que ce soit là aussi un triangle - mais tous les triangles amoureux ne sont pas forcément proches de Pialat) sont finalement assez éloignés, malgré une certaine violence dans les sentiments.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ca doit aussi être une question de feeling, j'ai marché à fond, c'est bourré de charme... Peut-être que tu t'attendais à un film plus dur, plus remuant... Et ça m'a fait plaisir de voir Depardieu retrouver toute sa classe.

Deux étrangers...qui se rencontrent
Dans l'ascenseur déjà, le désir monte

Deux étrangers qui se rencontrent
Stoppant leur course contre la montre
Seuls, tout seuls au bout du monde

Seul...là-haut dans cet hôtel de verre
Ca commence comme un fait divers
Je t'ai offert...

...un verre!
J'ai allumé ta cigarette
L'alcool me montait à la tête

Les yeux dans les yeux

On a ouvert le feu...

Mmmmmm y a trois milliards d'humains sur Terre
Et autant de coeurs solitaires...

Pourquoi nous deux?
Pourquoi nous et pas eux?

HA HA HAAAAAAAAAAAA
HA HA HAAAAAAAAAAAA
HAAAAAAAAAAAA

C'est une question de feeling...


tout ça pour ça oui

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?

Euh c'était pas contre toi hein...
J'aurai fait cette blague pourrie en réponse à n'importe qui ayant mis "question de feeling" dans son message.

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Je t'énerve tant que ça?

Belle faille spatio-temporelle... Magie du reréglage d'horloge

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"Dans une France fictive, une nouvelle loi autorise un spectateur en état de détresse morale à attaquer un spectateur qui fait "Eeeeeeehng"..."
Qui-Gon Jinn, 16.10.2014

Dans ma veste de soie rose
Je déambule morose
Le crépuscule est grandiose

Mais peut-être
Un beau jour voudras-tu
Retrouver avec moi
Les paradis perdus ?

Immense Depardieu, magnifique Cécile de France, et surtout, mise en scène ultra classe qui sait capturer les regards et les silences comme rarement on a eu la chance de le voir cette année. La musique mièvre (sauf l'immense tube de Christophe) accompagne assez bien ces moments, ces instants de solitudes.

Je n'aime pas la toute fin post début du générique, j'aurai aimé rester sur le dernier plan qui est hyper bouleversant, mais bon, on peut pas choisir. De la même manière, deux trois moments tombent à plat, mais l'ensemble est vraiment fort.

Après on est touché ou pas par les personnages, ça peut vraiment tenir du rejet. Belle partition, courte, de Desplat.

4.5/6

J'ai trouvé ça superbe.

Le regard de Giannoli sur ce mec, et sur cette profession, m'a beaucoup ému. Probablement à cause du concert d'Alain Turban que j'ai vu cet été pendant la fête votive de Montclus... Zad, tu parles d'une esthétique de téléfilm, j'aurai tendance à être pas d'accord du tout. Les travellings dans les salles de bal sont, je trouve, splendides. Les couleurs, les néons, les éclairages, les lignes de fuite... Tout pour mettre en valeur le centre du film: Gérard. Incroyable Gérard, massif, imposant, acteur monstrueux (dans tous les sens), dernier vrai monument du cinéma français qui livre ici une partition impeccable, taillée pour lui. Cécile de France sort de son rôle (au grand désarroi de Marie Hélène) pour devenir une vraie actrice, mure, et qui claque vraiment pour le coup.

Ca a un petit coup de mou sur les 2/3 du film mais tout tient debout grâce aux seconds rôles et à cette histoire toute simple de gens sans destins, bien ancrés dans la vie.

La vérité, ça fait plaisir.

En tout cas, la métamorphose de Depardieu à l'air impressionnante.
Sur l'affiche, à côté de la De France, il est méconnaissable.

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"Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!"

Y a Depardieu dans Police, là, en ce moment sur la 3. Juste pour rappeler qu'il a toujours été le plus grand.

Moi aussi j'ai aimé... Depardieu grand, Cécile belle.... un film super touchant... 4+/6

Ce qui me sidère c'est a qu'elle point Giannoli a sur retranscrire les "bals", les soirée danse!! c'est immense comme j'ai eu l'impression de revivre qq unes de mes soirées. Sérieux.. le mec qui talque la piste, tout le monde qui se leve d'un coup pour aller danser, la drague... énorme!!!

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SwingKid

Gilda:" Me... Yes, I'm decent"

Pvb: "Si à la Saint Valentin elle te carresse la main, vivement la Saint Marguerite..."

Film d'acteurs et sur les acteurs... "plus que les chanteurs" (pas pour rien que la figure de Christophe hante tout l'ensemble). Mais c'est très beau. Et ça capte en prime un certain côté "français" réellement authentique comme rarement perçu ces derniers temps. Bref, un film pour lequel il ne faut pas s'arréter au spleen un peu convenu, car ça parle au fond de choses plus poussées, qui passent dans les corps et les figures pour lesquelles ce cinéaste est passionné. Celà vaut pour Depardieu qui n'a peut-être pas été aussi beau depuis "Cyrano" que pour De france et Amalric. Gianolli a filmé des personnages qui se mettent en scène, vivent sous les fards, dansent...

4/6