Forum de FilmDeCulte

Alors vu comment les quelques droitards du milieu dans lequel je gravite (culturel) se font défoncer la gueule quand ils l'ouvrent, je mettrais ma main au feu qu'il y en a plein qui préfèrent se taire.
Même être centriste, ça passe assez mal.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Montre l’exemple

La RTBF consacre une mini-enquête/décryptage sur l'univers normé des téléfilms de Noël Hallmark:
https://www.rtbf.be/article/11473545

Le truc est plutôt bien fait et ce qui est étonnant c'est surtout la profusion de ces films dont on ignore tout (qui ici a déjà regardé un de ces trucs ?). Par contre la méthodo et les efforts déployés pour dénoncer que les personnages masculins ont en moyenne deux ans de plus que les féminins, et que les hommes y sont plus grands que les femmes... C'est presque à se demander s'il n'y a pas un marché pour ce type de résultat et le "journalisme" qui va avec.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Je transfère le lien à ma femme qui les regarde TOUS.

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Netflix les gars, Netflix.

Je pense que les données sont intéressantes, mais que l'angle n'est pas le bon. Ca n'insiste pas assez sur le puritanisme à l'américaine et la consolidation de valeurs partagées par une grande partie des républicains alors que ces films sont clairement des outils de propagande.

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C'est moins des outils de propagande que des films qui s'adressent à des gens qui ont déjà ces valeurs.
Et grand bien leur en fasse, les conservateurs aussi ont le droit d'avoir des films qui leur ressemblent.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah mais je suis tout à fait d'accord, évidemment qu'ils ont le droit, et c'est ce que l'article aurait du explorer. Comment ces valeurs se traduisent dans le vrai monde. Étudier un genre de manière sociologique (ou essayer) sans étudier son public, c'est une bêtise.

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Des nouvelles de la cancel culture qui n'existe pas:

Une projection du « Dernier tango à Paris » (1972), film comportant une scène de viol tournée sans le consentement de son actrice Maria Schneider, a été annulée 24 heures avant par la Cinémathèque française, face au tollé d’associations féministes.

« Nous sommes une cinémathèque, pas un camp retranché. Et nous ne pouvons prendre de risques avec la sécurité du personnel et du public », a réagi auprès de l’AFP Frédéric Bonnaud, le directeur de la Cinémathèque. « Des gens violents commençaient à s’annoncer et maintenir cette projection précédée d’un débat devenait un risque tout à fait disproportionné. Tant pis », a-t-il précisé.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Annulation que beaucoup de "militants" déplorent, surtout qu'elle réussit à rejeter la faute sur...les militants.
Un foutage sur toute la ligne de la part de la Cinémathèque.

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Oui, je ne sais pas qui est leur "manager de crise", mais il n'a pas assuré.

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There is no such thing in life as normal

That's a bingo.

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Mais ils voulaient quoi les militants, du coup ?

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Surtout que le débat que "Karine M. Donelle" appelle de ses vœux était déjà prévu.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Pas au début.

Au début, c'est juste "on va mettre en avant ce film qui n'a pas besoin de l'être" mais ça a gueulé et ils ont fini par programmer une discussion avant d'annuler pour des personnes agressives dont on se demande si elles sont dans la pièce avec nous en ce moment.

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Sans débat ça va pas, avec débat ça va pas non plus. Donc ouais, certains refusent juste que le film soit montré.

(et comme le souligne Bonnaud, en 2017 le même film est passés sans encombre, où étaient les justiciers à ce moment-là ?)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste