Forum de FilmDeCulte

aka Labyrinth Man



Un homme est abandonné par son amie qui lui laisse la charge d'un enfant prématuré, fruit de leur union. Il s'enfonce dans un univers fantasmatique pour fuir cette cruelle réalité.

Ouais nan faut aller se faire enculer.

Vu Lost Highway en salles à 13 ans, pas accroché.
Vu Sailor & Lula à la BiFi à 16 ans, pas accroché.
Vu Mulholland Drive en salles à 18 ans, pas accroché.

J'avais donc globalement lâché l'affaire avec David.

Mais bon, ses quatre premiers films attisaient ma curiosité à des degrés divers donc je me suis dit "allez, qui sait? je suis vieux maintenant".

J'avais beau connaître la réputation de ce premier long métrage comme particulièrement barré, la séance fut pénible quasiment dès les premières minutes. L'espèce de cauchemar conceptuel d'ouverture intrigue encore vaguement mais on bascule assez vite dans un film qui m'a paru ressembler par moments au sketch "Teresa" des Inconnus mélangé à Too Old To Die Young de Refn où chaque séquence dure semblablement pour toujours, les personnages laissant une minute complète s'écouler entre chacune de leurs (rares) répliques.

Déso pas déso de me rabattre une énième fois sur une formule toute faite mais c'est la définition même du court métrage étiré - en un sens, c'est littéralement le cas : le scénario faisait 22 pages - où l'effet désiré d'angoisse et de malaise inextricables ne prend pas sur moi. En résulte un enfer de 88 minutes paradoxalement interminables où je ne peux que pester contre la complaisance d'un film satisfait de sa langueur onirique et de son surréalisme craspec, annihilant à force l'absurdité qui m'a fait sourire deux ou trois fois.

Je peux apprécier l'expression de la peur de la paternité mais c'est une lecture globalement actée dès le début et qui ne déroule rien d'autre (à l'exception d'une mise en parallèle avec le désir sexuel frustré et l'oppression du travail à la chaîne, là aussi assez évidents dès le début).

Bref, rejet total.

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Grand moment.

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Ouf, j'ai eu peur que tu fasses une rétro Lynch. Il faut y aller un peu par étape si on accroche pas au style du cinéaste, là c'était sûr que ça ne pourrait pas passer.

Franchement je serai toi avant de complètement lâcher l'affaire tente Elephant Man qui est le moins "risqué" si je puis dire et je trouve que ce serait dommage de passer à côté de Blue Velvet qui est un film intime mais beaucoup plus accessible ou linéaire qu'un Eraserhead. C'est un film qui mérite un dernier effort supplémentaire, celui par lequel on m'avait conseillé de démarrer mon parcours dans la filmographie du cinéaste et qui m'avait à la fois extrêmement impressionné et aussi bien préparé à mes futures découvertes.

Si après ces deux films ça ne passe toujours pas alors lâche l'affaire, sinon peut-être que ça ravivera une curiosité de découvrir Lynch avec un nouveau regard, ce que je te souhaite.

Oui oui, comme je dis, c'est ce qui est prévu :
Elephant Man
Dune
Blue Velvet

Si j'en kiffe deux sur les trois, peut-être tenterai-je Twin Peaks.
Si j'en aime aucun, plus jamais je mate un Lynch.

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Tu me sembles mûr pour voir Le Miroir.

Lost Highway, ça se retente.
Et je te dis ça en étant très loin d'être fan de Lynch.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Si Blue Velvet dépasse le 4,5/6.

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Deal !

Twin peaks la série ou le film ?

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

Moi j'y crois pas du tout Sauf grosse révélation sur Blue Velvet effectivement qui lui donne réellement envie de retenter.

lol

Elephant Man ça devrait le faire car c'est très classique. Et c'est trop beau.
The Straight Story est également à mille lieues de toutes ses bizarreries, ça se tente (même si j'y crois moyen pour toi).

Et oui faut revoir Lost Highway et Mulholland Drive adulte...

Evite Inland Empire..

(j'ai pas vu Eraserhead mais je sais déjà que ça n'ira pas)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je suis vraiment pas sûr que l'appréciation de ces films se joue tant que ça sur le fait d'être adulte ou pas. Perso je conseillerai pas à des personnes de revoir ces films si c'est vraiment acté que c'est un cinéma qui ne leur parle pas. Par contre retenter une approche par une porte d'entrée différente et voir ce que ça donne là oui absolument.

Les deux.

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Ouais le combo vieux/Amérique rurale/lent c'est non.

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