Forum de FilmDeCulte

Sailor et Lula, deux jeunes amoureux, fuient Marietta, la mère de la jeune fille qui s'oppose à leurs amours, ainsi que toute une série de personnages dangereux et mystérieux qui les menacent. L'amour triomphera-t-il de la violence qui les entoure ?

Je n'avais vu le film qu'à sa sortie (et encore sur Canal +, je pense) et à l'époque, je n'aimais pas le cinéma de David Lynch, trop zarbi pour moi... mais il m'en restait des flashs. Et bien ce fut une belle redécouverte, même si le film me parait en deçà de ses chefs d'oeuvre, Lost Highway et Elephant Man (et tout Twin Peaks, bien sûr), principalement pour son coup de mou après la première heure. Mais quelle originalité, quelle fièvre, quel sens du cinéma, de la rupture de ton, du plan iconique... C'est vraiment du cinéma incandescent avec deux acteurs géniaux (peut-être le plus grand rôle de Nicolas Cage, en fait ?) et une utilisation démente de la zik (Elvis, Chris Isaak, Penderecki....). Le film avait eu la Palme d'or (ce qui est assez fou tout de même, avec le recul) des mains de Bertolucci.

4-5/6

Mon top Lynch
Twin Peaks universe
1. Lost Highway 6/6
2. Elephant Man 6/6
3. Mulholland Drive 5,5/6
4. Une histoire vraie 5/6
5. Sailor et Lula 4,5/6
6. Inland Empire 3/6
7. Dune 3/6

A revoir
Eraserhead
Blue Velvet

Vu à minuit au Kinopanorama, sans savoir grand chose du film, sinon que c'était le nouveau Lynch. Je suis rentré chez moi groggy.

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There is no such thing in life as normal

J’ai usé le disque au possible (comme ceux de Blue velvet, Twin Peaks ou Lost Highway d’ailleurs). J’avais adoré au cinéma à l’époque. Et j’étais surpris devant la folie et la noirceur du film en le redécouvrant récemment (alors que je l’avais pourtant vu plusieurs fois dans les années 90).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Découvert récemment, je rattrape les Lynch que je n'ai pas vus, et je suis sans doute un peu sévère parce que je trouve que ça porte un peu les signes de son époque malgré l'univers de son auteur (que j'ai trouvé un poil complaisant, facile), et qu'au final c'est assez limpide (ce qui une qualité, finalement). A revoir sans doute pour en prendre la pleine mesure, tellement Lynch est un cinéaste unique et fort.

C’est assez marrant de voir à quel point Lynch est bien souvent (pas toujours mais souvent) plus limpide et compréhensible qu’on le pense. Sailor et Lula, avec ses allusions au magicien d’Oz, et son monde de morts-vivants, c’est pas très obscur. Mais je trouve ça tellement beau.

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Celui là j'ai très envie de le revoir, l'expérience en salle c'était quelque chose.

Je l'avais découvert dans la phase de curiosité boulimique à feue la BiFi. J'avais pas accroché.

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Film trop vulgaire et ringard dans sa patine nineties dans mon souvenir mais je suis peut-être trop dur.

Oui, car il en joue clairement.

J'avais été agréablement surpris par ce film que je pensais être un Lynch mineur. Je sais pas ce qu'il y avait en face à Cannes cette année-là mais rien de honteux qu'il ait eu la Palme, il éclate bien des lauréats...

Sélection faible en 1990, celui-là (que j'apprécie moyennement) ou un autre... Karloff l'aurait probablement donné à Cyrano.

J'avais vu 15 minutes à l'époque avant que ma mère ne coupe parce que c'était "trop violent". Mais c'était super intriguant, et vous faites bien de me le remettre en tête. J'ajoute à ma liste.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ouais mais du coup ça passe ou ça casse... La gueule de Dafoe, sérieusement ? Alors qu'à côté de ça, sa scène dans la chambre avec Laura Dern est d'une tension incroyable, Lynch filme l'agression masculine sans "réelle violence" physique, c'est d'une justesse à tomber.

Je suis curieux de voir Ju Dou de Zhang Yimou avec Gong li...C'est ressorti l'année dernière d'ailleurs

C'est pas fou...