T'as édité trois fois le message depuis, donc je situe mieux avec les exemples.
Citation:
Et la question a aussi travaillé Kurosawa à ses débuts, dans des films moins vus mais pas ses plus mauvais.
De mémoire, c'est plutôt son scénariste qui était très politisé et lui, qui avait des sympathies, était plus nuancé et essayait de contrebalancer le côté revendicatif (je sais plus quel exemple il donne dans son autobio, mais c'est du genre qu'il pensait pas que tous les voleurs avaient des excuses sociologiques, ce genre de choses...)
Si je mets de côté Wiseman ou les Straub qui sont vraiment dans un trip particulier, je sais pas si je suis très sensible à des auteurs qui sont à la lisière du genre ou qui trempent dedans mais en étant très marqués politiquement : j'ai essayé Elio Petri avec la 10e victime et j'avoue m'être dit que tout ce qu'il explicite est 1/ déjà présent dans d'autres bisseries italiennes de l'époque, 2/ que je continue à préférer Bava parce qu'il mélange ça à plein d'autres choses (idem pour Carpenter avec la critique des années Reagan qu'il incorpore avec une revisitation de vieux motifs sf/horreur et à un questionnement l'image du héros US ou un truc approchant...) : des trucs personnels, bizarres voire des fois complètement à côté de la plaque.
C'est plus ma sensibilité qui parle, je dis pas que c'est mal de tout voir avec un prisme marxiste. Quelque part, j'envie les gens qui sont assez sûrs de soi pour savoir que leur idéologie ou leur religion sont les bonnes, mais ça me semble toujours suspect (vu qu'ils en arrivent toujours à soutenir mordicus autre chose voire l'inverse des années plus tard)