Forum de FilmDeCulte

Je dois avouer que mon Peter Pan préféré est celui de 1991 avec Robin Williams et Dustin Hoffman

https://www.filmbooster.fr/film/8639-ho ... et/apercu/

Ensuite, une version moins connue : https://www.filmbooster.fr/film/44829-peter-pan/apercu/
Mais... je l'ai vu comme adolescente... j'ai aimé la musique... et surtout Jason Isaacs qui jouait un double rôle : le père des enfants et également le capitaine Hook !

Pas encore vu le film, mais pourquoi inclure des filles dans The Lost Boys ne pourrait se faire que sans recul, sans réflexion?
Changer le genre d'un personnage quand on fait l'adaptation d'une peuvre pré-existante c'est pas vraiment nouveau il me semble.

J'ai envie d'y croire.

(Blagues à part, c'est vraiment pas ce à quoi nous a habitué Hollywood depuis que ça a viré woke : c'est plus gros sabots et compagnie et virtue signaling à tire larigot. Parfois, c'est bien fait et/ou ça a du sens (chez Peele, par exemple), mais la plupart du temps, c'est juste désespérant de vulgarité)

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

mdr mais chez Peele y a pas de gebderswap ou de racebending de personnages existants ou alors faudrait se justifier d'avoir des protagonistes principaux noirs??

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En fait j'ai un peu du mal à comprendre cet étonnement, et cette colere soudaine. Le fait qu'un film de studio ait un cahier des charges à respecter n'est pas nouveau, et ca veut pas forcemment dire que le résultat sera mauvais. Et je suis même pas sur qu'il y ait un seul Disney que l'ont puisse qualifier "d'authentique".
J'ai plus l'impression que ce qui (vous) dérange c'est qu'il s'agisse de virtue signaling et pas d'autre chose.

Je suis pas un exégète de Peele mais Castorp veut sans doute dire que c'est des films là-dessus, qui s'inscrivent dans cette démarche """woke""", qui en ont conscience, la commentent.

Les films Disney qui raceswappent à tout va, c'est juste un automatisme pour être dans l'air du temps, y a pas de fond derrière.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Mais ça rend con d'être woke ou quoi ?
Comme le dit QGJ, chez Peele, le wokisme, c'est pas juste des signes à coller partout pour faire genre, c'est le coeur de ses films, ça discourt dessus, et ça réfléchit à ce que ça veut dire. Ca se justifie artistiquement parlant. Racebending et genderswap ou pas, ce n'est pas la question.
On a bien compris que tu en avais rien à foutre si le virtue signaling woke s'inscrivait de façon fluide dans le coeur du film ou pas, mais pas moi. C'est tout aussi débile que les films des années 50 qui te collaient des messages bibliques partout, avec des gros sabots cloutés.



Non. Ca me dérange que l'art passe derrière des considérations politiques, comme ça me dérangerait que l'air du temps, ce soit de coller des messages anti-avortement à chaque coin de plan.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Film Freak était particulièrement de bonne humeur ou très indulgent le jour de sa vision du film. Son avis m'a fait donner sa chance au film. J'aurais dû me fier à ma première impression à la vison de la bande annonce. Je n'avais aucune attente. le résultat est pire.....
C'est un rejet quasi total de ma part à la vision du film. J'avais plutôt aimé son adaptation de Peter le dragon. Il faut dire que c'est un des pires "classiques Disney". Je suis loin d'être fan de la version disney de Peter Pan que je trouve trop enfantin et court pour en faire une oeuvre intéressante. Cependant, je ne vois pas comment on peut trouver cette version de Lowery meilleure que la version anime. Tous les travers du dessin animé sont là. En pire.
Comme souvent avec Lowery il y a parfois des fulgurances graphiques et des plans bien pensés mais cela côtoie aussi comme à l'accoutumée des horreurs visuelles d'une kitcherie dingue et des sfx foireux. Sans oublier la zic et les chansons horribles hormis l'usage du classique.
Cela passerait encore si cela racontait quelques choses. C'est niais mais surtout effroyablement mal écrit et dialogué. Les personnages n'existent pas. ils n'ont aucun développement, ne sont que des ombres en mouvement. Le film souffre aussi d'une totale absence de magie. Comment avec un tel sujet et univers peut on faire un film si fade?
On considère souvent Hook de Spielberg comme un film raté. C'est un chef d'oeuvre comparé à ce film. Le film malgré ses défauts avait l'audace de ses sujets ( un Peter Pan vieilli qui a abandonné le pays imaginaire par amour, la tristesse d'une Wendy devenue vieille, toujours amoureuse d'un Peter plus jeune qu'elle, la relation de Peter et ses enfants , la perte de mémoire que provoque le pays imaginaire etc). Là il n'y a rien à se mettre sous la dent ou à peine effleuré ( la relation Peter - James). Hook avait aussi son casting pour lui. Un williams impeccable et un Hoffman cabotinant à fond mais apportant la folie et un coté clownesque à Crochet).
C'est le reproche principal que je fais au film :le foirage absolu de quasi tout le casting. Le gamin jouant Peter Pan est à la fois mauvais et avec le charisme du huitre. La quasi totalité des enfants perdus est comme dans Hook insupportable. Sans oublier la pauvre indienne et la nullissime interprète de la fée clochette qui arrive à te faire regretter la performance de Julia Roberts. c'est dire le niveau. Mme Jude Law est à côté de la plaque dans son rôle du crochet. Il donne souvent un coté sérieux au personnage bienvenu mais foire totalement le coté grandiloquent du perso. Et que dire de rares tentatives d'humour qu'on essaie de lui faire jouer....
Le film sort dans une indifférence généralisée et je comprend pourquoi. A une époque, on aurait dit : retoqué en direct video tellement le résultat est faible.
Je rêve d'une version ciné du Peter Pan de Loisel. çà c'est de l'adaptation intelligente.

Quand le seul truc réussit d'un film est son coté inclusif ( enfants perdus de toutes les couleurs, garçons et filles, un handicapé), c'est dire le niveau.

Je suppose qu'ils ont gommé toutes les allusions à l'homosexualité.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

toujours mignon de me rappeler que david lowery était le massinfect du forum des fans de paul thomas anderson. il se démerde comme un petit chef, c'est chouette.

Et ça n'a pas raté: en soi le casting ne me dérange pas. Ce qui fait chier c'est comment ils peuvent pas s'empêcher d'APPUYER le truc. Peter Pan apparaît: "Were you expecting someone else?". Pareil avec les Lost Boys où il y a une phrase pour souligner le cast. Et le pire moment, lorsque Wendy vole et Hook s'exclame "She has the power of the boy" ; Wendy: "This power belongs to no boy". Dans LE RETOUR DU ROI c'était cool parce que c'était un truc unique, "surprenant", et que le conseil d'administration de New Line avait pas décrété publiquement qu'ils voulaient faire un effort d'inclusivité. C'était frais, organique et badass. Ici c'est... pouah.

Pour le reste ce film va trop vite et tel Wendy survole les choses. Le début est tellement speed, tu sens qu'ils veulent expédier ça vite fait. C'est là qu'on sent que ça se veut limite même pas des "vrais films" mais que c'est assumé comme des échos visuels d'une oeuvre précédente: on a déjà vu l'original, on sait de quoi ça parle, pas le temps de tortiller. Du coup l'implication s'en ressent. Il n'y a que les flashbacks et les flashfowards sur la vie de Wendy qui résonnent.

Film qui bondit à la surface des évènements donc, tout en tentant une relecture pas trop inintéressante des rapports Pan/Hook mais confuse et qui matche pas avec le rythme et la légèreté du reste. En fait c'est léger et lourd à la fois: donc indigeste.

C'est con car j'apprécie cette tentative d'un Neverland presque dévitalisé, avec ce grand angle à la Tom Hooper. Mais même ça c'est sympa pendant cinq minutes avant de devenir gavant. Et comme dit Degryse, Pan est pas bon, il manque de charisme. Même Jude Law est pas génial.

Je me souviens pas assez bien de HOOK mais finalement le PETER PAN de PJ Hogan m'a laissé un meilleur souvenir.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est aussi et surtout dans le matériau d'origine. Même si le film réduit évidemment des éléments de mythologie à un simple moment de girl power (car si je me souviens bien c'est en fait la lame de Merry qui rend le Nazgûl vulnérable à n'importe quelle attaque, pas du tout une histoire de féminité), la réplique d'Eowyn est déjà là.

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Looks like meat's back on the menu, boys!