Forum de FilmDeCulte

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Où ça ?

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CroqAnimement votre

Son forum perso:

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En guise d’aveu cathartique de début d’année, je voudrais dire que je n’ai absolument rien à reprocher à Don’t look up.
Des milliardaires qui donnent des leçons? Argument bien faible je trouve. Ou alors il faudra que Jerome Momcilovic se renseigne sur ce qu’était la patrimoine de James Stewart au moment de nous donner des leçons de démocratie dans Mr Smith au cinéma, cet irréprochable film. Cet argument Thoret n’est pas digne de Jerome.
Voyons donc plutot le film. Que je trouve
-politiquement plutot fin, notamment grace au personnage d’Isherwell. Quel film a montré la suprématie des GAFAM de façon aussi fine et légère? Et la composition de l’acter est parfaite. Au passage Tony a raison de faire observer à O ses contresens politiques sur le film. Si le plan A est annulé et le plan B lancé, c’est par appropriation de la richesse en minéraux de la comète. C’est la conflictualité économique qui in fine fera tout foirer (et il se confirme qu’en matière de critique du capitalisme les champions demeurent les cinéastes du plus grand pays capitaliste)
Je passe sur le traitement impeccable de l’absorption-dilution d’un fait par la cacophonie planétaire, par ce que d’aucuns appelleraient le spectacle. Pour ça le moment de la chanson d’Ariana Grande est une grande idée. Entre autres. L’inconséquence sur l’écologie est un sujet de surface, le sujet profond est celui-ci : comment est ce qu’un fait peut s’impposer comme fait? Comment le réel peut etre vraiment appréhender comme réel?
-Formellement intéressant : oui le cinéma peut ça. Ce que peut faire le cinéma en propre c’est ça, grace à la folle ubiquité-multiplicité que lui offre le montage. Il y a ici beaucoup de faits de montage qui mériteraient qu’on s’y arrete. Il y a là-dedans une fibre expérimentale qu’on peinerait à trouver dans bien des films dits d’auteur. Le cinéma a les outils pour prendre en charge des faits d’amplitude planétaire, comme le flux financier (Big Short), ou le flux de l’information (ici). Il est bon qu’il actualise cette puissance.
-drole – pas hilarant, mais drole. Il y a des dialogues très fins – souvent pris en charge par le personnage de Jonah Hill, mais pas que. Et deux ou trois moments géniaux. La réplique du scientifique noire avant de se faire arreter est déjà historique. Et le message d’adieu du warrior aux indiens. Plein de petits trucs au passage – le film va très vite, tant mieux.

Je partage la réserve de Charles sur le personnage de Di Caprio, dont la récupération est hélas vite expédiée. Oui Di Caprio assure son capital sympathie
J’aurai aussi une réserve sur le personnage de Jennifer Lawrence, que je trouve mal dessiné, irréaliste et inutile. Mais il fallait une femme, et bien sur positive. Tout ce qui la concerne n’a aucun intéret, l’amourette avec Chalamey au premier chef – mais je suppose qu’il fallait caser ce jeune homme quelque part.
Le duo de journalistes plateau est parfait. Je trouve Cate Banchett excellente en connasse. Oui ce compliment est fourbe.

On le pressentait mais je pense que McKay est en train de devenir un des cinéastes américains les plus intéressants. Le mec qui est capable de faire Frangins malgré eux et ça peut déjà considéré avoir réussi sa vie."

OK ça me donne pas du tout envie d'écouter son émission.

J'ai les mêmes réserves que lui sur le duo Lawrence/Chalamet.

Roue libre...

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Des micro-idées comme ça, le film en est plein. Je me dis qu’il doit gagner à la revoyure – sans aucune attente sur le macro, en ne regardant que le micro, et surtout formellement. Ce qui se fait là ce n’est pas du scorsese, comme dans The big short – qui était d’ailleurs beaucoup plus fin que du scorsese, qui politiquement est une huitre. C’est autre chose. Autre chose qui aurait plutot à voir avec ce qu’a pu inventer, souvent balourdement mais pas que, Oliver Stone. Le très bon Vice pourrait semblablement être rapproché de W."

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J’ai dit que je trouvais le film politiquement plutot fin, et c’était un euphémisme. Je suis comme toi : je trouve le film impeccable politiquement. Et donc impeccablement marxiste. Et McKay, avec celui ci comme avec The big short, rejoint la cohorte de cinéastes américains qui, sans être spécialement marxistes, ont livré des films marxistes. Alors que dans ce sport on peinerait à citer des français. Pourquoi? Pourquoi, en matière de finesse politique, les américains nous mettent la pâtée?
Ce sera le chantier réflexif de cette année.

Au passage, alerte : Les délinquants qui actuellement se baladent dans la nature en criant que The card counter est un chef d’oeuvre doivent être de toute urgence circonvenus par la police."

Je pense jamais à aller voir son blog. Ce texte en l'occurrence est assez horrible. Il est meilleur à l'oral qu'à l'écrit.

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CroqAnimement votre

Grave, je trouve le ton bien moins pompeux à l'oral même si au final c'est le même style

Il écrit où Momcilovic en ce moment ? Aux cahiers ?

C'est quoi la réplique historique du scientifique noir ?

Pareil je vois pas de quelle réplique il parle.

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CroqAnimement votre

Quand il dit un truc genre "vous avez la peau claire parce que vos ancêtres ont émigré du nord".

Elle n'a d'historique que son constat.

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C'est Ganzo qui a écrit la critique dans les Cahiers de Janvier.

Où peut-on lire ou entendre Momcilovic ?


LOL. Le mec fasciné par un film téchor.

C'est tellement français.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

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