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MessagePosté: 29 Aoû 2021, 09:58 
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Robot in Disguise
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Doraibu mai kâ en VO :lol:

Je n'avais vu que ASAKO et je n'avais pas été convaincu. L'interminable durée de celui-ci m'avait initialement dissuadé, mais le bon bouche-à-oreille + sa présence au Max Linder m'a motivé.

Au final je trouve ça indubitablement bien, mais bien comme plein de films japonais/asiatiques: délicat et retenu, bouillonnant intérieurement mais fin et imperceptible en surface... Donc c'est sympa mais ça réinvente pas la roue, quoi. En tant que spectateur, je trouve mon salut moins dans l'histoire, certes touchante/troublante mais guère passionnante, que dans la description du monde du théâtre, avec cette tour de Babel panasiatique et puis ces échos entre la pièce de Tchékhov et l'expérience du personnage.

Bref, c'est suffisamment mastoc pour finir par nous toucher et faire qu'on y repense le lendemain, mais j'avoue ne pas comprendre l'engouement cannois. (par contre, je peux imaginer comment les tenants de ce film dans le jury ont dû abhorrer TITANE, c'est vraiment deux écoles là...)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 01 Sep 2021, 17:42 
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Que ce soit adapté de (Haruki) Murakami me fait un peu peur.


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 08:56 
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Dans la ligne de QGJ, un très beau film, un mélo très digne et droit dans ses bottes qui ne s'égare pas et dessine lentement (sans que jamais ce ne soit ennuyeux) le portrait d'un homme et d'une jeune femme brisés qui se reconstruisent délicatement ensemble. Toutefois j'avoue avoir trouvé l'ensemble un peu lourd, un peu trop über mélo dans le tragique et les histoires absolument horribles des deux personnages principaux. D'ailleurs on peut se demander pourquoi
l'enfant morte ? Pourquoi le glaucome à l'oeil (truc qui n'a plus aucun impact sur le film ? Pourquoi cet abracadabrantesque histoire de mec tué par un coup de poing en pleine rue qui met le jeune acteur en prison ?

Je trouve ça dommage, ça donne au film un côté un peu artificiel, un peu forcé. Et j'ai le sentiment que tout le mystère de Murakami, tout ce qui fait que j'aime tout ce que j'ai lu de cet auteur me semble repoussé à la marge, comme une matière racontée mais non montrée à l'image de ce mélange troublant de sexe et de fiction dans le personnage de la femme du héros. C'est dommage et je ne me l'explique pas alors que Asako jouissait justement de tout un aspect onirique que j'avais adoré, étrangement absent ici.

Alors encore une fois il y a de très belles scènes, de magnifiques personnages (la femme qui parle en langage des signes est bouleversante, son monologue finale est splendide) mais globalement je trouve que ça manque un peu de personnalité, c'est assez balisé finalement à l'image de cette pièce de Tchekhov qui va évidemment commenter et infuser la situation des personnages comme tous les films sur le théâtre. Dommage aussi pour cette BO ringarde au possible. Je regrette pas de l'avoir vu mais en effet comme QGJ je comprends pas trop ce délire cannois qui en parlait comme d'un chef-d’œuvre absolu.

4/6

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MessagePosté: 03 Sep 2021, 09:07 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Un truc que j'ai beaucoup aimé c'est la dernière scène et son mystère justement.
Est-ce qu'il lui a donné sa voiture ? Est-ce qu'ils habitent ensemble ? Pourquoi elle a le chien de l'autre couple avec elle ?

Une belle fin toute simple mais paradoxalement très romanesque.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 11:21 
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Art Core a écrit:
Un truc que j'ai beaucoup aimé c'est la dernière scène et son mystère justement.
Est-ce qu'il lui a donné sa voiture ? Est-ce qu'ils habitent ensemble ? Pourquoi elle a le chien de l'autre couple avec elle ?

J'ai pensé qu'il lui avait donné sa voiture mais je n'ai pas fait attention à la plaque d'immatriculation pour pouvoir en être sûr, pas pensé qu'ils habitaient ensemble (qu'est-ce qui te faire dire àa ?), et pensé qu'elle avait simplement pris un chien de la même race après avoir flashé sur lui.


Citation:
Une belle fin toute simple mais paradoxalement très romanesque.

J'ai trouvé que ça faisait un peu pièce rapportée pour inscrire le film dans le contemporain
avec le COVID.


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 13:32 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Pour le fait qu'ils habitent ensemble, rien, juste qu'ils se sont trouvés et que ce sont deux solitaires.
Sinon je suis sûr que c'est la même bagnole, je suis pas spécialiste mais ça semble être un modèle rare.
Et oui ça surprend un peu cette irruption soudaine du COVID, mais ça m'a pas gêné.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 15:02 
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Autrement dans le genre répétitions de la pièce de Tchekhov qui mêlent fiction et réalité, j'ai pensé à Vanya, 42e Rue de Louis Malle, je ne l'ai vu qu'une fois en 95 car le film est rare mais j'en garde un souvenir ému.


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 20:04 
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Antichrist
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et surtout Le Client de Farhadi.

Sinon beaucoup aimé - mais moins que celui présenté à Berlin, plus ludique, moins "affecté". J'aime notamment la manière dont il explore toutes les pistes, les décrochages narratifs (j'adore le long prologue, mais aussi les répétitions, je suis moins fan par contre du deus ex machina que tu mentionnes Art Core). Surtout j'ai trouvé ça très bien mis en scène, sans a-coup, avec une fluidité totale - c'est un peu le discours méta du film. Je trouve par exemple que l'on ne ressent pas du tout la durée du film et ça c'est remarque, c'est la sensation que l'on en a justement en lisant un Murakami - qui ne fait pas toujours dans le fantastique d'ailleurs.

5/6


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 20:06 
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Antichrist
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Sinon Art Core, c'est plutôt Asako pour l'instant que je trouve différent de ses autres films - j'ai vu Passion, son court métrage de fantôme, Senses et les deux derniers. Peut-être car il adaptait un manga, je ne sais pas. Et le Kurosawa dont il signe le scénario est très peu dans une veine onirique.


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MessagePosté: 03 Sep 2021, 20:13 
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Antichrist
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Pour la zik, j'aurais tellement aimé qu'il connaisse World's End Girlfriend...


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MessagePosté: 04 Sep 2021, 18:21 
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Impression globale mitigée (tendance déçue). J'ai beaucoup aimé à partir du moment où le film commence (son générique donc, placé en mode Jia Zhangke au bout de 30 ou 40 minutes de film, la preuve que ce qui précède est beaucoup trop long et passablement chichiteux) jusqu'à la scène cruciale où le dernier scénario de Oto nous est compté par son mari, puis complété par son dernier amant. Jusque là j'ai retrouvé tout ce que j'avais adoré dans Senses (encore que pas à un tel niveau de perfection, mais pas trop loin quand même), quelque chose d'infiniment japonais sur le chemin intérieur qu'il est nécessaire de suivre pour atteindre à une forme de perfection, tout en acceptant les vexations et les frustrations qui viendront nécessairement paver ce difficile cheminement. Et c'est une nouvelle fois dans les scènes de groupe qu'Hamaguchi se révèle le plus à l'aise, les auditions, les scènes de lecture du texte et la scène du repas chez le couple coréen. Il y a une vraie magie qui opère dans ces scènes je trouve, elle diffuse un vraie sentiment de plénitude, même lorsque ce qui s'y passe n'est pas nécessairement heureux (la première scène joué entre l'acteur japonais et l'actrice coréenne, brutalement interrompue par le metteur en scène qui n'est pas satisfait du jeu des deux interprètes. Retour à la case départ et à la lecture du texte à l'italienne, personne ne bronche et on replace les tables en cercle).

Et tout d'un coup, sans crier gare, c'est le drame, le grand barnum des sentiments et du refoulés qui surgissent, un peu comme dans un mauvais Shyamalan.
Art Core a écrit:
Toutefois j'avoue avoir trouvé l'ensemble un peu lourd, un peu trop über mélo dans le tragique et les histoires absolument horribles des deux personnages principaux. D'ailleurs on peut se demander pourquoi
l'enfant morte ? Pourquoi le glaucome à l'oeil (truc qui n'a plus aucun impact sur le film ? Pourquoi cet abracadabrantesque histoire de mec tué par un coup de poing en pleine rue qui met le jeune acteur en prison ?

Je trouve ça dommage, ça donne au film un côté un peu artificiel, un peu forcé.

Tu peux rajouter à la liste
L'histoire de la mort de la mère lors du glissement de terrain, dont la conductrice se sent coupable, comme Kafuku se sent responsable du décès de sa femme, le périple à Hokkaido pour exorciser sa faute, comme Kafuku le fera lui en reprenant le rôle de Vanya

N'en jetez plus la coupe est pleine. Incompréhension totale devant cette accumulation de coups du sort qui surenchérissent dans le mélodramatique, qui me semble être à l'opposé de tout le reste de l’œuvre de Hamaguchi (au moins, celle que j'ai eu la chance de voir), délicate, mesurée, et qui limite ses effets à l'essentiel. Là à l'opposé il se répand dans le plus lourd pathos (vraiment la toute dernière partie du film, ce combo Hokkaido/pièce de Tchekov c'est pas possible), je me demande comment il a pu à ce point dévier de sa ligne cinématographique (est-ce imputable au roman de Murakami dont le film est adapté? Je serais bien en peine d'avoir une quelconque position sur le sujet ne l'ayant jamais lu, mais Lee Chang-dong s'en est tout de même bien mieux tiré il y a peu...). Je m'empresse donc de croire sur parole Karloff est j'attends avec la plus grande impatience la sortie de son film passé cette année par Berlin.

4/6 malgré tout, parce que j'aime beaucoup 50% du film, mais sa partie finale me laisse vraiment un goût amer en bouche.


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MessagePosté: 04 Sep 2021, 22:35 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Je préfère Burning aussi, mais sinon il n'y a pas grand chose dans la nouvelle originale, toute la partie finale est ajoutée.


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MessagePosté: 06 Sep 2021, 19:59 
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Ce film a le grand mérite de me faire revenir dans le wagon Hamaguchi, qui m'avait profondément agacé avec un Senses étiré jusqu'à la nausée, et aux personnages antipathiques.

Ici, je continue de ne pas trop aimer le choix des acteurs, leur physique, leurs expressions, mais j'aime bien la grâce et la profondeur avec laquelle l'idée de départ est développée; et puis la mise en scène recèle de nombreuses trouvailles, j'adore le plan des cigarettes passant par le toit ouvrant de la voiture par exemple.

Mais je rejoins l'avis général sur une dernière partie trop mélo, c'est vraiment dommage, là où les deux persos avaient une magnifique relation tout en pudeur jusque-là, leur tirade respective près de la maison ensevelie est vaseuse. En particulier, la performance de l'acteur à ce moment-là est très discutable, mais il faut dire que cette histoire de
"oh si j'avais pas trop traîné dehors de peur que notre relation change elle serait pas morte, je l'ai tuée"
est ratée donc ça doit pas être facile à incarner.

Bref, je verrai son prochain avec intérêt, par contre s'il pouvait raccourcir un peu...


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MessagePosté: 07 Sep 2021, 08:52 
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Baptiste a écrit:

Bref, je verrai son prochain avec intérêt, par contre s'il pouvait raccourcir un peu...
Je pensais sincèrement que ça allait être trop long mais de mon côté les 3 heures sont passées très rapidement. Certains cinéastes asiatiques ont quand-même le don pour te rythmer un film mega-long, j’avais eu cette même impression sur Eureka.

Sinon Kokoff, je suis plutôt de ton avis, mais est-ce que tu pourrais me rappeler de quel livre de Murakami est adaptée le film? Je suis un inconditionnel du romancier mais aucun souvenir de la nouvelle. Après j’imagine qu’elle était courte et que Hamaguchi s’en est pas mal éloigné mais ça m’intéressait.

Sinon c’est clairement un des films marquants de Cannes, même si Burning était un ton au-dessus.


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MessagePosté: 19 Jan 2022, 03:12 
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Il me paraît difficile de séparer la fin du reste du film, car tout tend en réalité (et de façon certes très maîtrisée, d'un point de vue de la mise en scène c'est un film d'école) vers ce final qui consacre la résilience des personnages les pieds dans la neige, de quelque origine sociale (et nationalité si l'on pense au concept du casting des acteurs de la pièce de théâtre) qu'ils soient. La dernière scène en contexte de covid-19 n'est à mon avis pas anodine. Elle est, elle aussi, là pour nous dire que le Japon doit être résilient face à la maladie. Ne dit-on pas que le "peuple japonais est le plus résilient du monde" ? C'est probablement pour la même raison que la dernière partie se passe dans la ville d'Hiroshima, symbole historique de la résilience japonaise (j'ai l'impression qu'à la toute fin de la partie dans la neige, après le long plan fixe sur la voiture, il y a un plan fixe au soleil levant très court sur le bâtiment historique qui a été sauvé lors du bombardement, On voit un bâtiment avec échafaudage donc en plus en reconstruction avec une coupole ça pourrait être ça, mais je peux me tromper).

Fatigué par cette idéologie de la "résilience pour tous" que l'on nous vend un peu partout (et pour le Japon, le stéréotype culturel par excellence), et qui est là servie "massivement" même si formellement de façon légère, j'ai trouvé en définitive le film assez pénible. Il repose trop sur ce postulat de scénario calculé (issu du bouquin dont il est adapté car la résilience est LA tarte à la crème de la littérature contemporaine ?) et pas assez sur de l'émotion pure pour m'emporter.

Pour moi le dernier plan nous suggère simplement que la jeune femme a reçu la voiture et le chien de leurs propriétaires qui en étaient épris comme cadeaux (cela résonnerait assez bien avec l'histoire racontée par la femme de Kafuku, de l'ado qui entre dans la chambre de son amoureux en cachette et prend/laisse des souvenirs) avant que chacun continue sa vie de son côté. C'est pas si simple car du coup la question serait de saisir ce qu'elle, elle leur a laissé...


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