Forum de FilmDeCulte

Une véritable purge...
aprés le déja désastreux 18 ans aprés Serreau continue à nous envoyer de la merde dans les yeux.

et à part l'interprétation presque juste (y'a des gros moments de désynchronisation sur la copie de que j'ai vu) y'a absolument rien à sauver.

Voilà...De plus le film est vendu comme une comédie mais ca n'en est pas vraiment une. C'est plutôt un road movie initiatique avec quelques rares moment d'humour...

Ca en est presque à se demander comment, il y a longtemps, elle à réussi à faire rire la france entière avec 3 hommes et un couffin et La Crise

1/6

Coline Serreau, pour moi c'est poubelle depuis la Belle verte.

j'ai pas vu la belle verte ni chaos...puis dans celui là y'avait Artus de Penguern dont je voulais y aller confiant...

Plutôt d'accord avec Luc Moullet qui dans les Cahiers du Cinéma mettait le film dans son top 10 de la décennie précédente. Le réalisateur d'Une aventure de Billy Le Kid a dû apprécier, entre autres choses, la référence aux splendides paysages auvergnats. C'est la grosse valeur ajoutée du film et ce qui l'extrait du tout-venant des comédies démagos françaises, avec les scènes de rêves qui sont étonnamment poétiques au lieu d'être casse-gueules. Elles expliquent en partie pourquoi Serreau parvient à s'affranchir de la démagogie de son scénario pour atteindre à l'humanisme. Elle touche à un sentiment métaphysique qui dépasse les personnages, propre au pélerinage et à la marche, et qui est assez rare dans le cinéma, français de surcroît. Quelque chose d'un peu primal les délivre de leur mesquinerie originelle. A partir de là, le film peut se permettre de céder à la facilité, le nombre de scènes qui marche l'emporte (en particulier ce motif du foulard de la cancéreuse).
C'est marrant car le film est techniquement assez je-m'en-foutiste, avec des cadres crus souvent, et des choses très tenues éparpillées ici et là, et ça sert parfaitement le propos du film.
Excellente surprise car Serreau est capable de se manger sévèrement comme on l'a dit plus haut (La Belle Verte).

5/6