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 Sujet du message: Playtime (Jacques Tati, 1967)
MessagePosté: 19 Déc 2012, 15:09 
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Revoyure!
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Tati demande une concentration particulière et impose au spectateur de jouer le jeu, de scruter une image se voulant neutre, pour déceler le gag, l'anicroche, l'anecdotique. Et ici on est parfois happé par une situation alors qu'on sait qu'une autre se passe simultanément dans le plan (qui émergera par un son, le jeu des autres acteurs). Sans le vouloir vraiment je me suis repassé deux fois les 45 premières minutes, et on trouve toujours quelque chose d'autre qui s'offre à la découverte. C'est un peu un genre de "Où est charlie" si ce n'est qu'on est en plus fasciné par l'ampleur et l'absurdité du projet (le gigantisme des décors, la maniaquerie des détails, la chorégraphie des acteurs et figurants qui servent des petits gags très furtifs, pas toujours immédiatement compréhensible).
Je dirais que la fascination se maintient jusqu'à la scène du resto. Ensuite le film ennuie (mais use surtout) dans sa mise en place de situations plus foutraque et joyeuses (les chansonnettes, les piliers de bar les, petits artisans : fleuristes, maçons etc...). Surtout que ce "vieux" Paris, aujourd'hui, est utilisé comme objet commercial, a été récupéré. Paris n'est pas devenu "la Défense" et on verse plutôt des subventions à des épiceries fines BCBG qui fleurissent dans les quartiers bourgeois et bobos.
C'est quelque chose qui ancre Playtime dans une certaine idée un peu désuète aujourd'hui, malheureusement !
Le film nous quitte sur une impression assez mitigé du coup ce qui est dommage vu l'excellence de la première moitié (et un peu plus que ça).

Image du Blu-ray Criterion assez incroyable sinon.


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MessagePosté: 19 Déc 2012, 15:12 
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Assez d'accord, toute la première partie c'est absolute masterpiece, d'une beauté et d'une rigueur dans la mise-en-scène proprement hallucinante. Mais comme toujours chez Tati, je finis par m'emmerder et là dès qu'on passe au restaurant avec ce tournant légèrement plus burlesque, je m'y amuse moins et surtout je suis beaucoup moins impressionné par la démesure et l'ambition folle du projet. Du coup ça ne me touche pas tant que ça.
Mais toute cette première partie c'est du caviar et c'est franchement un film unique dans l'histoire du cinéma.

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MessagePosté: 27 Sep 2013, 22:05 
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Surpris car ayant quasiment rien lu sur le film, je m'attendais vraiment à ce que ce soit uniquement dans le ton de la première partie, vraiment brillante mais qui ne m'a pas non plus fait sauter au plafond par rapport à ce que je connaissais de Tati, c'est de la pure continuité de "Mon oncle" avec un décorum over the top... Puis vient cette scène du restaurant au tempo vraiment surprenant, qui s'étire à n'en plus finir jusqu'à faire oublier le dispositif précédent mais j'avoue que la sophistication à l'oeuvre m'a plus touchée dans son esprit de continuité. Surtout on ne sent jamais que Tati veut faire monter la sauce dans cette longue séquence. J'aime bien "The party", mais par exemple dans le film d'Edwards il y a ce côté "attendez de voir jusqu'où va aller l'effet boule de neige" que Tati parvient totalement à neutraliser, alors même que tout ce que l'on voit monte en puissance, à chaque fois de manière surprenante et dans une danse avec le décor véritablement bluffante.
On sent qu'il y a un troisième acte avorté au petit matin, dans la scène au drugstore et l'embouteillage qui semble avoir été développé dans le film suivant. J'ai lu ensuite que Tati avait jeté au feu des pans de scénars ?


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MessagePosté: 19 Sep 2014, 11:16 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Mon âme est damnée. Playtime m'est passé complètement passé au dessus de la tête. Je l'ai sans doute vu dans de mauvaises conditions (copie restaurée certes, mais petit écran...).
Je me suis emmerdé comme un rat mort. La première demi-heure j'étais encore dedans, puis ça s'est gâté.. J'ai trouvé ça proprement interminable. Tout le passage au restaurant, je n'en pouvais plus. J'ai vraiment eu du mal à le terminer. Le pire c'est que je saisis, d'une certaine manière, les intentions et le projet du film, mais Dieu que ça m'ennuie... (en plus d'être affolant de non-drôlisme)

ça ne se commande pas / 6

:(

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MessagePosté: 19 Sep 2014, 18:17 
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C'est marrant : y a dix ans, bien qu'ayant alors apprécié ce film plus que tout autre Tati (auquel je n'adhère que modérément), j'avais trouvé que la scène au restaurant était une torture. En revoyant le film il y a quelques mois, j'ai trouvé au contraire que c'était de très loin la plus belle partie du film. Je saurais pas te dire ce qui a changé entre temps...

Je crois que ce qui est vraiment cool dans cette séquence c'est qu'il n'y a pas vraiment volonté de faire rire aux éclats. Ni même de poser un dispositif aussi ferme qu'ailleurs dans le film. Ça me fait un peu penser à ces comédies musicales où, à certains moments, on ne sait plus exactement si les personnages sont entrain de se déplacer, où s'ils dansent : on est dans un entre-deux chorégraphique, comme si tout était gracieux sans être franchement dansé. Dans la scène du restaurant c'est un peu la même chose : tout y est "spirituel", c'est à dire ni jamais strictement comique, ni purement dramatique. C'est un entre-deux très doux, qui fait simplement ressortir la sympathie bienveillante pour ce petit groupe de personnage qui prend forme au milieu du resto.


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MessagePosté: 20 Sep 2014, 16:11 
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Tom a écrit:
C'est marrant : y a dix ans, bien qu'ayant alors apprécié ce film plus que tout autre Tati (auquel je n'adhère que modérément), j'avais trouvé que la scène au restaurant était une torture. En revoyant le film il y a quelques mois, j'ai trouvé au contraire que c'était de très loin la plus belle partie du film. Je saurais pas te dire ce qui a changé entre temps...


Cela s'appelle le syndrome de L'Aurore.

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MessagePosté: 20 Sep 2014, 17:04 
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:D

De manière générale, je trouve ça assez passionnant à observer les évolutions des cinéphilies au cours des années.


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MessagePosté: 23 Juil 2025, 21:17 
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Malgré mes précédentes expériences peu enthousiastes avec le cinéma de Tati, je restais très curieux de ce film-ci, considéré par beaucoup comme son magnum opus, espérant y trouver au moins ce qui avait pu me parler dans certains aspects de sa mise en scène dans ses précédents films. Et ce fut précisément le cas. Puissance 1000.

Même si l'on ne sait pas que le réalisateur a fabriqué la quasi-intégralité d'une ville et que le tournage a duré une année entière, l'ampleur de l'entreprise est évidente dès les premières secondes. Et le découvrir projeté en 70mm, tel qu'il a été tourné, était une expérience galvanisante. Même rabotée au format 1.85, l'image demeure incroyable dans sa résolution impeccable permettant à l’œil de s'aventurer, comme l'a souhaité Tati, à travers le cadre, plus minutieusement composé que jamais, pour y déceler la moindre action plus ou moins significative et toujours nette et visible, alors même que le formaliste construit un véritable dédale d'informations visuelles.

En radicalisant son approche du burlesque subtil, Tati signe un improbable film en N&B en couleurs, un muet parlant, déclinant les nuances de gris d'un monde industrialisé, technologisé, gadgetisé à outrance, constitué de surfaces froides de métal ou de verres dont le seul avantage et de voir se refléter, furtivement, par moments, l'architecture du "vrai Paris", géographiquement impossible mais d'autant plus iconique : une Tour Eiffel par-ci, un Arc de Triomphe par-là, perdus, effacés par ce nouvel urbanisme clinquant mais rigide, comme cette fleuriste pittoresque qu'une touriste peine à prendre en photo.

Tati garde les plans larges, accentue la profondeur de champ, quadrille son cadre de droites pour mieux y plonger ses fourmis humaines et étudier le chaos qu'elles apportent dans ces structures rectilignes. Les portes ne claquent plus mais on se cogne aux vitres, on se bouscule, on se confond. Dans un monde de duplication et de conformisme, même M. Hulot a des doubles! Même lui est invisibilisé, disparaissant pour de longues plages de temps, pour mieux réapparaître quand un énième camarde de l'armée le reconnaît et l'entraîne dans un nouvel exemple d'opulence défaillante, qu'il s'agisse de ce complexe d'appartement cadeau aux voyeurs que nous sommes - probablement la séquence la plus expérimentale, abolissant le son, assumant son caractère scopophile - ou bien évidemment du restaurant qui va occuper les 45 dernières minutes du film, ultime démonstration de l'impossibilité de contenir l'humain qui aura tôt fait de ce réapproprier ce monde d'angles droits par un réjouissant et poétique manège final.

Est-ce que c'est trop long et toujours étrangement rythmé? Oui. Est-ce que toujours drôle? Non. Mais c'est un objet absolument fascinant à regarder. Et ça ne me fait qu'apprécier davantage ses héritiers, de Podalydès au Terminal de Spielberg (j'ai même cru déceler des références dans Munich).

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MessagePosté: 23 Juil 2025, 22:54 
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Enfin !

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MessagePosté: 23 Juil 2025, 23:03 
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Je vais ptet continuer du coup. Il en reste que deux. Voire un si on estime que Parade est un docu.

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MessagePosté: 23 Juil 2025, 23:09 
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Parade, tu peux clairement zapper.

Trafic aussi.

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MessagePosté: 24 Juil 2025, 08:44 
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ah bah on y était tous les deux ^^

je l'avais vu en 2002, et j'avais pensé comme les avis les plus négatifs au dessus.
je l'ai revu hier et j'ai trouvé ça incroyable incroyable incroyable de bout en bout.

un monument de cinéma dans l'absolu, mais dans le cinéma français c'est carrément du délire.

il y a la démesure complète du projet, qui est vraiment vertigineuse de bout en bout. le genre de démesure qui a un peu disparu, ces constructions en dur au service de quelque chose de profondément artistique.
tout le design de cette ville moderno-futuriste, qui est quand même paris avec les monuments dans des reflets, c'est intelligent riche et dingo.
comme le nombre d'idées par plan - enfin par bout de décors, du coup. tu peux avoir ton oeil absolument partout et il y a une idée, un détail - qui n'est pas juste un gadget mais qui dit quelque chose.
le voir sur le grand écran de la cinémathèque avec cette image c'était juste fou et émouvant. les cadres sont tous extraordinaires, il n'y a pas de gros plan, c'est vraiment conçu pour être vu comme ça, des plans larges avec mille détails à regarder, les silhouettes humaines perdues dedans. vraiment une experience religieuse de voir ça comme ça.

puis il y a l'oeil sur son époque et sur le pays. un moment particulier, en pleine trente glorieuses, en voie de modernisation. c'est impressionnant de voir ce pays qui d'un côté était prospère et paisible, et de l'autre le film pointe tout un tas de choses qui étaient en gestation et se sont accentuées. à commencer évidemment par le culte de l'anglais et de la manière de faire anglo-saxonne. et c'est marrant comme l'oeil est sévère, moqueur mais pas méchant ni nostalgique ni violent ni rien. le mot est kitsh mais il "croque" l'époque - et ça incite à se demander à quoi ressemblerait une démarche équivalente aujourd'hui. passionnant.

j'ai adoré la structure, hyper originale et riche. j'aime le rapport à l'attention de ces films sans ligne narrative forte, ça incite parfois ton esprit à dériver, puis à revenir, tu as peut-être raté quelque chose mais ça n'est pas très grave, ton attention est décuplée quand tu reviens. je ne peux pas m'empêcher de penser que ce rapport au temps et à l'attention lui allait, qu'il trouvait ça sûrement vulgaire ces films (américains ?) qui faisaient un assaut sur ton cerveau sans te laisser 2 secondes de répit. c'est cool aussi que les pensées puissent s'évader librement, que le film nourrisse une idée en toi et que tu aies une minute pour y penser.
la scène du restaurant était dingo dingo dingo.

j'ai pensée à wes anderson (qui pourrait faire un remake contemporain, il n'aurait plus à s'emmerder à raconter des histoires et la parenté dans le soin obsessionnel maniaque délirant dans la conception de l'univers et la construction des décors est évidente - mais lui auarit tout filmé bien de face alors que tati se décale toujours un peu), à tintin, à sempé. et la musique du générique de début a clairement servi de ref pour la musique de punch-drunk love (ça a inspiré d'autres choses à punchdrunk d'ailleurs).

vraiment incroyable, c'était hyper enthousiasmant et émouvant.


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MessagePosté: 24 Juil 2025, 09:11 
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ah ben voilà, c'est vrai que c'est un peu son 2001 l'Odyssée de l'espace à Tati (comparaison débile si l'on prend les deux réals je sais). J'étais à peu près sûr que ça parlerait à FF. Ton message étonné sur le plan technique me fait penser à celui que tu avais posté sur le Kubrick en 2008 (en moins excité tout de même) et sur lequel j'étais tombé via Google :D


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MessagePosté: 24 Juil 2025, 09:53 
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Ah oui la redécouverte de 2001, c'était quelque chose.

Aujourd'hui, Spartacus et demain Ran!

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MessagePosté: 24 Juil 2025, 10:00 
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Une extraordinaire découverte il y a quelques années. Un film aussi subjuguant qu'épuisant, y'a vraiment des moments où j'en pouvais plus et pourtant à la fin j'avais envie de le relancer aussitôt.

Pour mémoire il s'est fait bolosser en CDM et CDFF et il a d'ailleurs perdu les deux fois face L'Armée des ombres.


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