Et si on recentrait sur le sujet initial ? Merci à vous quatre.
Auditionné au Sénat, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, a assuré qu’à la mi-mai, au moment du déconfinement, il y aura entre 10 000 et 15 000 nouvelles contaminations par jour. Il a affirmé ne pas savoir si une personne déjà contaminée sera vraiment immunisée contre le virus.
Source.
Et une étude sur le
Cluster des Alpes avec des hypothèses à confirmer...
Un adulte contracte le virus à Singapour et le ramène en France, lors de vacances d'hiver. Il est en contact avec 10 autres touristes plus une famille de 5 personnes. Sur les 15, 12 sont infectés, dont un enfant. Tous ont éprouvé quelques symptômes plus ou moins légers, tous ont résolu l'infection sans médicaments, ni hospitalisation.
Les taux d'excrétion de ces patients presque asymptomatiques étaient très faibles et quasi indétectables quelques jours avant la fin de l'infection.
Concernant l'enfant de 9 ans quasi-asymptomatique (co-infecté par un rhinovirus et un influenza), il a fréquenté 3 écoles et des cours de ski, voyagé en bus, etc... dans sa période infectieuse. Au total 172 personnes potentiellement infectables furent questionnées sur l'apparition de symptômes. Un tiers d'entre elles furent testées pour le virus. Un seul cas (contact d'un contact) a été trouvé positif au virus.
Résultat :
1- le patient asymptomatique (venu de Singapour) a contaminé 75% des gens présents dans le chalet: on peut donc conclure que la contamination par un asymptomatique est réelle et plutôt agressive, même si l'environnement propice s'y prêtait bien (promiscuité).
2- par contre, aucun des autres contaminés du châlet n'a développé de version sévère de la maladie.
3- l'enfant semi-asymptomatique (car légère fièvre... peut-être due aux deux autres virus mineurs) a apparemment une contagiosité quasi-nulle, malgré des périodes de scolarité, et un très grand nombre d'individus fréquentés (172).
Est-ce généralisable à tous les enfants ? Mais ça va dans le sens des publications de données recueillies en Chine qui rapportaient un très faible nombre de transmissions de l'enfant à l'adulte (a contrario de celle d'adulte à un autre).
Bref, les écoles ne sont peut-être pas le bouillon de culture qu'on s'imagine (sauf pour les profs entre eux).
Mais restons patients, on ne peut pas faire de généralités.
Source.