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MessagePosté: 05 Fév 2010, 09:04 
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Z a écrit:
Film Freak a écrit:
Et pourtant le prochain Spielberg, même loi il me fait flipper (et pareil, Coppola et De Palma j'ai même pas vu leurs derniers).


Ah ouais merde Tintin c'est vrai... bon c'était façon de parler. C'est pas très engageant, mais bon.. bonne surprise ?

Je doute pas une seconde que ce sera formellement fou, c'est plus thématiquement que je crains la redite.

Citation:
Pour en revenir à After Hours, ce qui est fascinant c'est qu'ils (le scénariste, Scorsese, Ballhaus, Schoonmaker, Dunne) parviennent (presque) à créer un genre à part entière, que la mise en scène est hyper dynamique (quand Linda Fiorentino jette les clés par la fenêtre, Scorsese jette sa caméra deux étages plus bas...) et que le scénario explore parfaitement toutes les pistes en un & continu et cohérent.

Depuis ma première vision, dès qu'il fait nuit et que je vis un moment chelou et hors du temps, c'est After Hours. Dès que je sens un décalage entre ma folie normale et la dinguerie d'autres quidams dans le métro, la rue, chez le boulanger, j'ai le même oeil inquiet et le même demi-sourire incrédule que Griffin Dunne... j'aime ce mince fil sur lequel le film s'engage sans se perdre à la Terry Gilliam ou à la David Lynch. Ici y a un réel effort de coller malgré tout à la réalité, de rester dans un univers possible mais peu probable, à la lisière du fantastique. Malgré l'accumulation de déboires.

Oui voilà, dans l'écriture et la mise en scène du "rêve", j'accroche davantage à ce genre de récit et ce genre de forme qu'à Lynch.
J'ai vraiment eu l'impression de retrouver le genre de récit incohérent/cohérent que je trouve dans mes rêves.
L'improbabilité des réactions, l'enchaînements des lieux et des histoires, l'atmosphère chelou, etc.

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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 22 Mar 2015, 16:14 
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Pour ma part, vu After Hours et grosse déception. Je ne suis pas fan de Scorsese mais j'imaginais que c'est le genre de film qui me plairait. Bon, je ne vais pas m'appesantir sur le fait que le film soit complètement invraisemblable; d'ailleurs l'invraisemblance ne me gêne pas mais le fait que les péripéties soit complètement cousues de fil blanc; ça fait illusion quelques minutes quand la machine n'est pas enclenchée et parce que c'est bien filmé, qu'il y a une très belle photo et que Rosanna Arquette a quelque chose tant qu'elle ne parle pas trop (la plupart des dialogues sont ineptes de toute façon). Nul donc.


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 22 Mar 2015, 16:43 
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Robot in Disguise
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Je suradore ce film, je trouve la mise en scène entraînante, l'ambiance délirante et progressivement oppressante. Y a un côté à la fois WTF et écrasant. Un bijou.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 22 Mar 2015, 17:42 
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Cet avis lu sur imdb résume parfaitement ce qui ne va pas avec le film pour moi:

Citation:
I don't know what type of kool-aid everyone else has been drinking, but this movie was a total disappointment. Brilliant? Huh? Are we watching the same movie? Because the movie I saw had a fairly odious protagonist, a supporting cast that existed solely to be ridiculed, a series of 'crazy' events befalling our 'hapless' protagonist that exist nowhere on the reality continuum, and seemed to have been invented by a corp committee composed of former frat 'dudes' pitching ideas for 'worst night ever' that aren't funny and mostly don't even make sense. Most (all?) of the 'crazy' people whom whatever the guys name is meets in his 'romp' thru nyc are women, who proceed to beguile him with their alluring sex appeal (with the exception of poor Teri Garr, who for some reason is made out to be some pathetic spinster... or something...) only to send him running once they reveal their true 'scary' woman-personalities. Isn't that always the way of it?? This movie is sexist, stupid, unlikeable, unfunny and makes little to no sense. Madcap is one thing. This is more like nocap. I've always thought Scorcese was overrated, especially considering all of the movies he's made in the past ten years have sucked besides the Departed, and that honestly wasn't even that great. Don't even bother with the trailer for this one


Les reproches sont un peu les mêmes que ceux faits par Pauline Kael a l'époque.


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MessagePosté: 22 Mar 2015, 18:50 
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Citation:
Because the movie I saw had a fairly odious protagonist,

C'est un reproche?


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 Sujet du message: Re: Vos dernières visions
MessagePosté: 22 Mar 2015, 19:06 
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Putain, sérieux mec
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Inscription: 24 Juin 2009, 12:09
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Caribou a écrit:
Cet avis lu sur imdb résume parfaitement ce qui ne va pas avec le film pour moi:

Citation:
I don't know what type of kool-aid everyone else has been drinking, but this movie was a total disappointment. Brilliant? Huh? Are we watching the same movie? Because the movie I saw had a fairly odious protagonist, a supporting cast that existed solely to be ridiculed, a series of 'crazy' events befalling our 'hapless' protagonist that exist nowhere on the reality continuum, and seemed to have been invented by a corp committee composed of former frat 'dudes' pitching ideas for 'worst night ever' that aren't funny and mostly don't even make sense. Most (all?) of the 'crazy' people whom whatever the guys name is meets in his 'romp' thru nyc are women, who proceed to beguile him with their alluring sex appeal (with the exception of poor Teri Garr, who for some reason is made out to be some pathetic spinster... or something...) only to send him running once they reveal their true 'scary' woman-personalities. Isn't that always the way of it?? This movie is sexist, stupid, unlikeable, unfunny and makes little to no sense. Madcap is one thing. This is more like nocap. I've always thought Scorcese was overrated, especially considering all of the movies he's made in the past ten years have sucked besides the Departed, and that honestly wasn't even that great. Don't even bother with the trailer for this one


Les reproches sont un peu les mêmes que ceux faits par Pauline Kael a l'époque.


Rien à voir avec la critique de Kael, t'enflamme pas.

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MessagePosté: 22 Mar 2015, 19:22 
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Reproches qu'on retrouve dans les deux avis:

- le film a l'air d'avoir été écrit par un ado attardé.
- les femmes sont présentées comme des créatures menaçantes et traîtresses.
- l'enchaînement des péripéties se fait selon une logique aléatoire qui n'a rien à voir avec la réalité (pas plus incidemment que ça n'a grand-chose à voir avec le rêve, ou avec quelque chose de kafkaïen comme j'ai pu le lire).
- Pour Kael, le personnage principal est une incarnation de la norme, et ça la gêne que Scorsese épouse son point de vue pour présenter un monde de pacotille, pour la nana d'imdb, il est "odieux" et j'imagine qu'elle éprouve une gêne similaire. A la fin du film, il n'a rien découvert à son sujet alors que la scène initiale où on le voit au travail suggérait une sorte de vague à l'âme.

Après Kael développe, se montre plus indulgente et conclut en disant que le film est essentiellement une réussite technique mais creuse, mais les arguments principaux sont les mêmes.

flatclem a écrit:
Citation:
Because the movie I saw had a fairly odious protagonist,

C'est un reproche?

Oui, dans la mesure où. Cf ce que j'explique plus haut.


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MessagePosté: 22 Mar 2015, 20:08 
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Putain, sérieux mec
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Inscription: 24 Juin 2009, 12:09
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Pas une seconde Kael parle d'un film écrit par un ado attardé, elle parle d'un exercice de style mené par une caméra virtuose mais finalement, d'un film où le réalisateur ne met pas beaucoup de lui.

Je ne suis pas d'accord avec son avis, d'ailleurs, puisque je trouve que Scorsese y met en scène ses propres névroses et sa représentation fantasmagorique de la réalité intangible d'une nuit complètement zarb et folle.

Ce qui concerne le traitement des femmes, il n'a jamais été brillant chez Scorsese, mais ici, il est justement traité comme une de ses névroses et fonctionne du coup dans ce que le film a à dire.

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MessagePosté: 22 Mar 2015, 20:23 
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D'accord pour les névroses, après on est en droit de trouver ça franchement grossier.

Citation:
Joseph Minion wrote the script as an assignment when he was a graduate student in the Columbia University Film School, and it's a film student's knickknack


Citation:
And if all the emotionally hungry bohemian women who surround him—Rosanna Arquette, Linda Fiorentino, Teri Garr, Catherine O'Hara, Verna Bloom—represent anything more than a twenty-six-year-old screenwriter's sexual fears we're not briefed on it.


ça fait deux références à l'âge du scénariste dans une critique.

Je trouve la "folie" du film complètement fabriquée et téléphonée. Il faut être soi-même un square pour s'en étonner.
Est-ce que le film a inventé un genre? Pas vraiment, et puis ça n'aurait pas d'importance. Je regrette juste que techniquement ce soit très bon pour rien. Edmond de Stuart Gordon, dans le genre, c'est bien plus dérangeant.


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MessagePosté: 11 Fév 2018, 20:47 
Hum, étant informaticien, je me suis (malheureusement) reconnu dans les frasques, le rapport aux femmes et la psychologie du personnage principal. Une comédie, même pas drôle, qui me met autant mal à l'aise ne peut pas être entièrement mauvaise.
Cependant, la dérive dans la métaphore biblique (ayant une portée avant tout personnelle, liée à la vision du monde de Scorsese) du dernier tiers atténue cet aspect subversif. Le film est en effet assez misogyne, misanthrope, et amer, et la question "qui pourra être sauvé ?" devient une sorte de barrière névrotique qui bloque tout rapport à l'autre et chance d'un don amoureux.
Au contraire du discours amoureux, seul le discours culturel -et avant tout son versant pictural (Munch, Hooper, puis Rodin )- peut survivre dans cette opposition, il exprime l'essence d'un sentiment, non son histoire, et conserve dès lors le même sens dans le monde sacré et le monde profane.

Il s'agît finalement d'une sorte d'adaptation de la Tentation de Saint Antoine de Flaubert, plutôt que du Golgotha ou de la passion. Le risque de la damnation est entièrement issu de l'imaginaire, et n'a dautre sort que d'être condamné à être projeté en permanence dans cette origine, qui s'oppose au réel qu'il surplombe.
L'identification d'un informaticien à un saint défroqué, mais néanmoins célibataire, n'est pas mal vue. Scorsese a le mérite d'assumer jusqu'au bout cette identification du sacré à l'humiliation sexuelle, et d'indiquer, au moment où il s'épuise tout à fait, qu'il y a alors là un espace pour représenter de manière quasi-documentaire, et inattendue, le travail et le capital.

Une autre référence marquante du film me paraît être le Tintoret. Les collègues anonymes du bureau, au début (devant les grilles) ou dans les couloirs à la fin du film, indifférents à la chute dont ils sont le témoin, font penser aux âmes célestes placées dans une position intermédiaire (celle du purgatoire, mais potentiellement aussi, celle du peuple) dans les tableaux (hyper-symétriques, et comme en travelling avant) d'ascensions célestes du Tintoret. Il y-a-t-il encore une altérité réelle au paradis ?

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Cette scène évoque aussi fortement le cycle du Tintoret sur le rapatriement du corps de Saint Marc à Venise.

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Bien aimé aussi la musique d'Howard Shore.


Dernière édition par Gontrand le 14 Fév 2018, 00:34, édité 2 fois.

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MessagePosté: 11 Fév 2018, 21:48 
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C'est marrant comment tu essentialises (pas sûr du terme, mes lectures philo sont un peu loin) la fonction informaticien, comme si comptables, vrp peuplaient aussi différents enfers intermédiaires.


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MessagePosté: 12 Fév 2018, 00:33 
Cette fusion entre fonction et essence est centrale chez toute la modernité qui a été influencée par Kafka (non seulement le Procès et le Château, mais aussi des nouvelles comme Rapport à une Académie), je crois... Cela remonte peut-être à une période antérieure, par exemple lorsqu'un personnage est un "étudiant" chez Dostoïevski ou une "princesse" chez Tolstoï on sait que le rôle va jouer comme une psychologie. "Informaticien" est du même ordre.
Peut-être que dans le film Scorsese fait le grand écart cette inspiration kafkaïennne où l'homme est absorbé par son rôle, sans abandonner une vision du christianisme marquée par la responsabilité du pêché et la pénitence (qui est le contraire de la grâce - quand Le Procès et le Château sont des histoires de grâce à l'envers.) ?

(le film fait d'ailleurs un peu penser au Procès de Welles)

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MessagePosté: 14 Fév 2024, 15:43 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
C'est pas ce film qui va contredire mon affirmation que le cinéma de Scorsese est quand même légèrement misogyne. Défilé de personnages féminins qui représentent chacune un archétype (la fille fragile, la fille folle, l'artiste SM et la dernière maternelle) ça m'a semblé quand même très daté de ce point de vue là. Alors ce qui est drôle et qui contrebalance c'est que le personnage ne consommera jamais ce pour quoi il était sorti au début de la nuit et cette promesse d'une nuit torride s'éloigne en fait très rapidement. Reste alors cette espèce de course en avant d'un homme presque sous une punition divine d'avoir eu la vanité de croire qu'il pouvait croquer la pomme. Griffin Dunne d'abord un peu fade est en fait assez parfait en mec lambda sans grande personnalité qui se retrouve brinquebalé à droite à gauche et le film à son niveau a un véritable côté petite épopée mythologique avec ses personnages récurrents et ses images symboliques (cette statue dans laquelle le personnage finira enfermé). La mise en scène de Scorsese est enlevée et évidemment passionnante même si je m'attendais à un film plus fou, plus rythmé mais que finalement il est quand même composé de grosses scènes de discussion parfois un peu pénibles. Quelques plans marquent bien comme il faut comme les grilles du travail qui ressemblent au portail de l'enfer et le dernier plan est assez génial (le retour à la besogne marqué de toutes les épreuves passées). Excellente BO de Howard Shore. Bonne découverte même si très loin d'être un grand Scorsese.

4/6

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